[Chronique Manga] Tatari tome 1

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Découvrez notre chronique de Tatari tomes 1. Un shonen surnaturel sur fond de vengeance paru aux éditions Glénat.

A propos de Tatari

Première série du mangaka Watari, le premier tome est paru aux éditions Glénat en février 2025. Le second sera disponible le 2 avril, un troisième tome arrivera cet été. Nous ignorons pour le moment combien de tomes comptera la série au total. Mais Tatari de quoi ça parle?

Tatari, le chat yokai vengeur !

Jadis, dans l’ancienne capitale de Kyoto, vivait Tatari, un grand yokai chat métamorphe qui terrorisait la population. Mille ans plus tard, c’est en simple chat de gouttière qu’il vit non loin de chez Takeru et sa petite sœur Yuki. Ils s’entendent à merveille et, malgré leur pauvreté, mènent une existence heureuse dans un appartement miteux. Jusqu’au jour où Takeru est froidement éliminé… Tatari décide alors de prendre la place du garçon pour tenter de découvrir l’identité des assassins !

Synopsis

Chronique réalisée à partir d’une version presse fournie par les éditions Glénat que nous remercions.

Entre deux mondes

Emprisonné mille ans plus tôt dans le corps d’un chat de gouttière, Tatari a perdu la majeure partie de ses pouvoirs, au point de ne même plus pouvoir tenir tête à un chien… Blessé et affamé, il est un beau jour recueilli par Takeru. Vivant avec sa soeur Yuki suite au décès de sa mère et n’ayant jamais connu son père, ce dernier va le prendre sous son aile.

Mais tout bascule lorsque Takeru est retrouvé mort. Attristé par la disparition de son sauveur, Tatari va se réincarner sous les traits de ce dernier afin de retrouver les coupables. Sauf que la vie d’humain n’est pas un long fleuve tranquille…

Rapidement, on plonge dans l’action en ayant à peine eu le temps de s’attacher aux protagonistes. On découvre donc la vie de ce jeune ado parti trop tôt à travers les yeux de Tatari. Ses conditions de vie quasi déplorables se confirment au lycée face à un groupe d’élèves bourgeois qui ne cessent d’importuner Takeru car il n’est pas de la même classe sociale.

Les inégalités sont profondément ancrées au coeur du récit, comme nous le découvrons en même temps que les responsables de la mort de Takeru. Derrière une simple affaire de meurtre, se cache en réalité une guerre de succession entre membres de la mafia hongkongaise. Tous sont en fait les héritiers d’un riche patron de la pègre dont Takeru était l’un des descendants.

Mon avis

Avec ce premier tome, Watari parvient à nous plonger dans un récit pour le moins marquant. Bien plus qu’une simple vengeance, l’auteur met l’accent sur les inégalités et le harcèlement, ce qui reste un phénomène de société qui gangrène le quotidien de bon nombre de personnes. S’ensuit alors une quête de vengeance sur fond de fantastique. Alors que les mafieux se déchirent pour toucher le pactole, nous assistons en parallèle à des affrontements entre Yokais riches en actions. Le scénario nous tient en haleine, le trait de l’auteur est sublime. Et ce jusqu’au final qui annonce un second tome très prometteur.

Tatari débute très fort et pourrait bien être l’une des meilleures créations de ce premier trimestre 2025. Reste à patienter encore quelques jours pour la découverte du tome 2 (vous pouvez retrouver l’ensemble des sorties manga de Glénat pour le mois d’avril ici) qui confirmera ou non cette impression…

La légende raconte qu'il est apparu pour la première fois dans le rayon "horreur" du vidéoclub local. Grand amoureux du 7ème art , des survival horror et de la littérature sous toutes ses formes, sa plume est aussi aiguisée que le couteau de Michael Myers.

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