[Chronique Manga] Bota Bota 

Après Beastars, Paru Itagaki s’attaque à la romance entre humains ! Et ce n’est pas plus simple qu’entre animaux… Avec Bota Bota, elle met à nu une femme moderne à la recherche d’amour, de sexe, mais surtout d’acceptation de soi.

Présentation de l’ouvrage

Ayant découvert Beastars tardivement, c’est avec Sanda paru plus tôt cette année que j’ai découvert l’univers de Paru Itagaki. Un coup de cœur immédiat pour ce trait atypique et son style décalé. J’étais donc ravi lors de l’annonce de la sortie de Bota Bota un one-shot prépublié au Japon en 2020-2021 qui a débarqué aux éditions Ki-oon le 2 octobre.

D’amour et de sang, ou la poursuite du bonheur par Paru Itagaki (Beastars) !

Mako désespère de trouver l’amour. Pourtant, elle est entreprenante, séduisante et a un travail stable… mais se met à saigner du nez dès qu’elle touche quoi que ce soit qui lui paraisse malpropre. Le moindre contact physique est une épreuve, et un baiser entraîne des torrents écarlates !

Elle a bien tenté de combattre son handicap en s’exposant à la saleté au péril de sa vie, mais rien n’y fait : son blocage psychologique semble insurmontable… Mako n’abandonne pas pour autant. Un jour, elle rencontrera bien un homme capable de supporter le sang, même au lit !

Synopsis, éditions Ki-oon

Bota Bota est disponible en librairies, via les différents sites marchands et directement sur le site des éditions Ki-oon au prix de 7,95 €.

Chronique réalisée à parti d’une version presse fournie par l’éditeur que je remercie.

Mon avis

Une fois de plus, nous découvrons un récit aussi brut que percutant. Entre angoisse permanente et désir ardent de trouver l’amour, nous découvrons Mako. Une jeune femme souffrant d’un étrange handicap suite à un traumatisme d’enfance. De ce fait, il est difficile pour elle de trouver l’âme sœur, et ce même si elle tente par tous les moyens de rentrer dans le moule des standards du genre.

Sous la douleur, se cache une héroïne hyper attachante et comme toujours un message fort qui dresse le tableau noir de notre société. Entre le comportement machiste des hommes et la vulnérabilité de Mako, nous découvrons un one shot percutant et profondément humain. Un ouvrage sympathique et qui ne laisse pas indifférent que je ne peux que vous recommander.