[Chronique] Les dossiers Alone in the Dark de Nicolas Deneschau

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Alors que le septième opus de la licence Alone in the Dark se fait encore attendre, Third Editions invite les fans de survival horror à remonter aux origines du mal avec le nouvel ouvrage de Nicolas Deneschau: Les dossiers Alone in the Dark.

A propos de l’auteur

Après le succès de Bienvenue à Jurassic Park: la science du cinéma, Nicolas.D (dont vous pouvez retrouver notre interview ici) signe ici son sixième ouvrage édité par la maison d’édition toulousaine réputée pour la qualité de son catalogue.

Un plaisir de retrouver sa plume pour une nouvelle aventure littéraire qui est à mon sens son projet le plus amibtieux!

Crédit Photo: Nicolas Deneschau

A propos de l’ouvrage

Nouvelle année, toujours autant de choix côté format puisque trois versions sont disponibles afin de laisser le choix au lecteur:

L’édition numérique (vendue 11,99 €)
L’édition classique (240 pages, vendue 24,90 €)
L’édition first-print (240 pages, vendue 29,90 €)

Disponible en quantité limitée, l’édition first-print comprend:

Le livre Les dossiers Alone in the Dark
Une couverture exclusive de Tom Cuzor
Une jaquette réversible reprenant la couverture de l’édition classique
Un ex-libris de Tom Cuzor
Le livre en version numérique

Cette critique a été réalisée à partir de l’édition numérique qui nous a été fournie par l’éditeur que nous remercions pour sa confiance.

Parmi les licences les plus cultes du jeu vidéo, on retrouve Alone in the Dark. Jeu français sorti en 1992, l’épisode fondateur de la saga a inspiré le futur Resident Evil pour devenir le tout premier représentant du genre des survival horror.

Si tous les jeux principaux Alone in the Dark ont été développés par des Français, il n’existait aucun livre relatant le périple de leurs concepteurs. Jusqu’à ce jour.

Nicolas Deneschau a mené l’enquête pour tenter de retrouver la trace de ces génies créatifs qui ont bouleversé tout un pan du jeu vidéo. Frédérick Raynal en premier lieu, celui par qui tout a commencé.

Cette aventure fantastique a pris des airs d’épopée à travers le jeu vidéo français, sur presque trente ans. Alone in the Dark est devenu le témoin d’un changement radical, celui d’une ère de transition, de la créativité vidéoludique vers une approche davantage industrielle. Au gré des pages, les artistes nous racontent leurs histoires, faites d’anecdotes, de regrets, de joies et de fiertés.
Présentation de l’ouvrage par Third Editions

Naissance d’une saga devenue culte

Bien avant Silent Hill et le raz-de-marée Resident Evil (Shinji Mikami avouera d’ailleurs en 2014 s’être inspiré du jeu), c’est avec le premier Alone in the Dark qu’est né le survival horror (même si le terme marketting a été employé pour la première fois par Capcom lors de la sortie de Resident Evil en 1996). Un titre devenu culte que tout comme l’auteur j’ai découvert découvert tardivement contrairement à Nicolas qui a décourt cette pépite horrifique à sa sortie en 1992. Séduit par l’ambiance gothique fin 19ème du jeu et ses nombreuses références à H.P Lovecraft, il a fait naître en lui une passion qui bien des années plus tard donnera naissance au livre que nous découvrons ensemble aujourd’hui.

Vous qui ouvrez ce livre, ne vous attendez pas à une analayse jeu par jeu mais plutôt à découvrir une enquête menée aux quatre coins du pays revenant sur la création de la licence et l’héritage qu’elle a laissée au fil du temps.

Tout débute par un préface de Frédéric Raynal, créateur original du jeu. Au fil des mots remplis de souvenirs et de nostalgie, on ressent l’amour qu’il porte à ce projet tout comme les joueurs qu’il ne manquera pas de remercier. Une déclaration d’amour émouvante qui pose clairement le cadre avant de franchir une nouvelle fois les portes du manoir Derceto, lieu emblématique du premier jeu.

Le livre est ensuite divisé en quatre parties représentant chacune une époque importante allant des premiers balbutiements d’Alone in the Dark à son retour cette année.

Dès les premières pages, on prend conscience du travail de recherche titanesque acccompli par l’auteur. Nous découvrons ainsi les débuts de Frédéric Raynal chez Infogrames, le développement du premier jeu (qui tient ici une place importante) ainsi que toutes les difficultés recontrées. L’ensemble s’avère passionant et agréable à lire tout étant ponctué de quelques illustrations (documents, photos, images) éttofant le récit.

Anecdotes, interviews, témoignages,… Rien n’est laissé au hasard nous permettant de comprendre le processus de création du jeu mais aussi de ses suites avant de voir la licence disparaître avant de renaître de ses cendres cettes années. L’occasion pour Mikael Hedberg, directeur créatif de ce nouvel opus (mais aussi d’Amnésia et Soma) de refermer les portes du manoir en attendant de pouvoir retrouver Edward Carnby, détective privé, et Emily Hartwood dans une nouvelle aventure qui espérons le rendra enfin ses lettres de noblesse à la licence qui ne méritait pas de finir ainsi…

Conclusion

Véritable coup de coeur littéraire de ce début d’année, Les dossiers Alone in the Dark marquera l’esprit des lecteurs tout comme le jeu de Frédéric Raynal en son temps. Un voyage à travers le temps nous permettant de découvrir en détails la marque que la licence a laissé dans le coeur des joueurs mais aussi de l’auteur partageant sa passion au fil des pages…