Sorti le 26 juin dernier, la petite nouveauté de chez Crunchyroll, Jianghsi X, s’annonce déjà comme un shonen un peu sombre.
Le village de Shenxian est en paix, grâce aux Daoshis, des chasseurs de Jiangshi : des démons situés entre le zombie, le vampire, de forme humanoïde et quelques traits d’animaux.
Dans le village de Shenxian, trois apprentis moines – Xiaohu, Chaoyun et Jiuli – achèvent leur formation et s’apprêtent à passer leur épreuve de confirmation. Mais la veille, ils apprennent qu’un seul d’entre eux pourra obtenir le titre de “Daoshi” au terme du test : abattre un jiangshi, créature semblable à un vampire. Malheureusement, Chaoyun est grièvement blessé lors de l’épreuve. Pour le saauver, il faut impérativement regagner le village, entraînaant la disqualification des trois concurrents ! Aider leur camarade ou assurer la victoire, quelle voie choisiront les jeunes héros ?
Ce premier tome nous propose de mettre en place la situation du village, la paix qui est instaurer, et également “l’ordre” de puissance chez les daoshis. Nous comprendrons assez rapidement qu’il existe un grand maître, huit maîtres des éléments, lieutenants direct du grand maître, et les autres daoshis. Cependant, la paix ne sera que de courte durée car des éléments vont venir tenter d’instaurer un chaos sans précédent.
Présentation du premier tome par les Editions Crunchyroll
Ce premier tome donne une tournure direct dans la narration. Avec une pointe d’humour, nous avançons vers une histoire qui se voudra probablement sombre. Une organisation contre les Daoshis vont tenter de semer la terreur et apporter une ère de chaos.
Qu’est ce qu’un daoshi ?
Un daoshi est un prêtre taoïste. Ils peuvent être ermites, moines, ou vivre en famille au sein de la population. La fonction peut être également exercée par des femmes.
Pour pratiquer leur art, les daoshis se basent sur un enseignement écrit et oral partiellement ésotérique transmis par leur maître. Quand ils officient, ils portent une robe qui parfois indique leur rang, une coiffe et des chaussures spécifiques.
La première occurrence du terme se trouve chez Dong Zhongshu, qui appelle ainsi de manière générale une personne vertueuse suivant une voie spirituelle. Ce n’est qu’à la fin de la dynastie Han que le terme taoïsme commence à être attribué à certains courants religieux, et que le terme daoshi commence donc à désigner des taoïstes, quoique non exclusivement.
Il est souvent confondu avec le terme fangshi, désignant des spécialistes de différentes techniques comme l’astrologie, la divination, la médecine ou l’exorcisme. Le terme zhenren, « véritable personne », souvent traduit par immortel, est aussi utilisé pour désigner les daoshis. Pendant les dynasties du Nord et du Sud, on trouve aussi des bonzes bouddhistes maîtres taoïstes, mais la distinction se précise, ainsi Ma Shu des dynasties du Sud exclut les bouddhistes de son recueil de biographies taoïstes Daoxuezhuan. Sous la dynastie Tang, suivant l’encadrement administratif qui accompagne le soutien des empereurs au taoïsme, la définition du terme se restreint encore. Il désigne l’élite des pratiquants de cette religion : nés avec un esprit exceptionnel du fait de leurs vertus passées, ils sont extrêmement vertueux, non esclaves des émotions, et pratiquent avec constance les exercices spirituels taoïstes. Leur apprentissage auprès d’un maître s’achève avec la remise d’un certificat reconnu par l’administration.
Source de Wikipédia.