[Spooky Season #23] Une invitée dans la demeure
Entre fantômes du passé et quête d’identité, découvrez Une invitée dans la demeure, nouvelle œuvre d’Emily Carroll qui débarque aujourd’hui chez 404 Éditions.
Présentatation de l’ouvrage
Après le succès viral de His Face All Red qui avait défrayé la chronique en 2010 et d’autres œuvres à succès, c’est ce jeudi 23 octobre qu’E.M. Caroll fait son grand retour. Un ouvrage qu’il me tardait de découvrir et qui intègre la collection 404 Graphic de l’éditeur. Une invitée dans la demeure est disponible dès aujourd’hui en librairie, auprès des différents sites marchands et sur le site de 404 Éditions au prix de 29,95 €.

Avant, je rêvais de Dragons…
Abby s’installe lentement dans sa vie nouvelle de couple : elle prépare le café, cuisine pour David et sa belle-fille Crystal. Pour une femme discrète et sans amis, elle tente de s’épanouir dans cette vie en construction, cherchant le bonheur dans les codes classiques de la famille.Mais qu’est-il vraiment arrivé à la mère de Crystal, l’artiste dont personne ne parle ? Quels secrets recèle leur étrange maison au bord de l’eau, et qu’en est-il des vieux rêves et des peurs d’Abby, de Lady Grey, du Chevalier et des Dragons des contes de son enfance ?
Une invitée dans la demeure est une histoire de chagrin, de fantômes intérieurs et de lutte mortifère pour se trouver soi-même. Avec ce nouvel ouvrage, E.M. Carroll nous jette un nouveau sort glaçant.
Synopsis, 404 Editions
Chronique réalisée à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que je remercie.
Mon avis
Tout débute durant les 90’s avec Abby qui nous parle de son quotidien et de sa relation avec David. Une relation naissante qui l’a amenée à s’installer dans la maison au bord du lac dont son cher et tendre est propriétaire. Au milieu de cet amour parfait, se trouve Crystal, la fille de David qu’il a eu lors d’un précédent mariage. De nature réservée, Crystal est une élève studieuse. Mais lors d’un rendez-vous avec sa maîtresse, Abby découvre ses dessins qui représentent sa mère décédée qui vivrait dans le lac. Que lui est-il vraiment arrivé ?



Au fil des pages, E.M. Carroll nous plonge dans un récit aussi surprenant que troublant. Petit à petit, les pièces de la maison du lac s’ouvrent à nous tout comme les souvenirs du passé. L’absence d’une mère partie trop tôt, le deuil d’une fille qui a du mal à laisser une place à sa belle-mère et un mari aimant, mais un peu trop mystérieux.
Un récit onirique sublimé par le trait de l’ouvrage qui n’est pas sans rappeler les œuvres de Guillermo Del Toro et Sac d’os de Stephen King. Une lecture coup de cœur que je vous recommande vivement…


