[Preview / Gamescom 2025] MIO: L’éveil d’une mémoire dans les ruines de l’espace

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Le studio français Douze Dixièmes, connu pour Shady Part of Me, revient sur le devant de la scène avec une nouvelle création ambitieuse : MIO: Memories in Orbit. Prévu pour 2025 et édité par Focus Entertainment, ce jeu d’action-aventure en 2D s’annonce comme une pépite du genre Metroidvania.

Au programme :

Un univers poétique et dystopique

Il s’éveille, seul, au cœur d’un vaisseau abandonné. Son nom est MIO. Un robot agile, conçu pour explorer, comprendre, survivre. Autour de lui, l’Arche, une structure colossale dérivant dans l’espace, envahie par la végétation et les machines devenues folles. Les Perles, intelligences artificielles jadis gardiennes de l’ordre, se sont tues. Le silence règne. Et MIO ne se souvient de rien.

Un monde dessiné à la main, une âme en quête

Chaque recoin de l’Arche semble peint à l’aquarelle, inspiré de la bande dessinée et de l’anime. Les couloirs labyrinthiques s’ouvrent sur des panoramas étranges, où la nature reprend ses droits sur la technologie. La bande-son, mêlant lo-fi et chants éthérés, enveloppe le joueur dans une atmosphère contemplative.

Mais MIO n’est pas qu’un spectateur. Il grimpe, lévite, se dédouble, manipule des orbes d’énergie. À mesure qu’il progresse, il débloque de nouvelles capacités, affronte plus de trente types d’ennemis et quinze boss redoutables. Chaque combat est une épreuve, chaque victoire un fragment de mémoire retrouvé.

Une démo prometteuse, un avenir intrigant

Présenté au Summer Game Fest 2025, MIO: Memories in Orbit a déjà conquis les premiers joueurs grâce à sa fluidité et son univers singulier. La démo jouable sur Steam et Xbox PC laisse entrevoir un jeu exigeant, mais profondément personnel, où l’exploration devient introspection.

D’ailleurs, petite fun fact, DiagnosedWhity avait pu découvrir le jeu en avant-première lors d’une session playtest dans les locaux de Focus Entertainment. Conquis, votre serviteur a pu suivre le jeu au fil des mois avec les nouveaux mécanismes, décors et autres atouts ajoutés en jeu et dans le cadre de la Gamescom en revoyant une partie de l’équipe de Douze Dixièmes, il a pu découvrir pour la toute première fois venant d’un joueur Français et pour un média Français, un nouveau lieu inédit (crée il y’a quelques mois) qui ressemble à une sorte de « chapelle futuriste » aux vitres rouges dont le sol est constitué de racines foncées qui vous empêchent d’utiliser votre mana. C’est-à-dire de pouvoir grimper ou vous accrocher aux plate-formes mais seul des perles sont disponibles sur le chemin pour vous rmettre du mana afin d’utiliser ce dernier. Pour des raisons de confidentialité, pas de captures, pas de photos… surprise !

Nos premières impressions :

Le style visuel du jeu est l’un des éléments les plus remarqués. Entre aquarelle, cel-shading et inspirations BD/anime, on parle de « décors somptueux » et d’un univers « dessiné à la main » qui donne une vraie identité au jeu. La démo est « efficace et réussie » de manière globale par les joueurs et nous aussi dans la rédaction. Les mécaniques de grappin, lévitation, escalade et combat sont bien intégrées, avec une fluidité qui rappelle les meilleurs du genre. L’atmosphère rétrofuturiste, mêlée à une bande-son lo-fi et chorale, crée une expérience contemplative et poétique. Le jeu est comparé à des références comme Ori and the Blind Forest ou Hollow Knight, tout en affirmant sa propre personnalité. L’histoire reste mystérieuse dans la démo, mais les éléments de mémoire à reconstituer et les IA défaillantes (les Perles) laissent entrevoir une trame profonde et introspective. C’est un jeu « atmosphérique et ambitieux » avec un bon équilibre entre exploration, énigmes et action.