Edge of Memories

[Preview / Gamescom 2025] Edge of Memories – La surprise made in Montpellier

Temps de lecture estimé :3 Minutes, 25 Secondes

Développé par le studio montpelliérain de Midgar Studio, Edge of Memories fait suite à Edge of Eternity, sorti en 2021 mais avec beaucoup de changements. En effet, loin de juste vouloir reprendre le même jeu, ici seul le lore et des personnages se raccrochent au premier titre, délaissant le genre du JRPG classique et revoit même sa copie sur le design général. Une prise de risque qui paie : le travail fourni est colossal et le rendu tout à fait convaincant !

Nous avons eu la chance de pouvoir essayer Edge of Memories pendant près de 30 minutes, pendant lesquelles nous contrôlions Eline, une Soul Whisperer dont le pouvoir peut annihiler la corruption qui souille le monde. Accompagnée de son mentor Ysoris et de Kanta, prince d’une tribu, vous allez arpenter un monde aux couleurs chatoyantes et aux environnements enchanteurs. 

Rassurez-vous : si vous n’avez pas joué à Edge of Eternity, vous ne serez pas lésé car l’histoire, le lore et l’univers seront bien expliqués lors de votre aventure. Cela dit, si vous avez suivi précédemment les aventures de Daryon et Selene, vous aurez quelques références, à commencer par Ysoris que nous retrouvons ici.

La première chose qui frappe lors du contact avec le jeu, c’est son esthétique qui flatte la rétine. En cohésion avec le chara design typé anime, le monde que vous allez arpenter propose des visuels aux aplats colorés, texturés de façon à ce que les personnages se fondent dans le décor. On notera le souci du détail, comme par exemple dans ce petit village qu’on traverse à un moment, dont chaque échoppe, chaque lieu de vie, fourmille d’accessoires, de décors, rendant cette impression qu’il y a de la vie, et pas juste un emballage de boîtes ou de meubles vides et sans âme.

Le chara design a été confié à Raita Kazama, qui avait aussi travaillé sur Xenoblade Chronicles. Le jeu propose différents types de cutscenes qui permettront d’apprécier le boulot effectué sur cet aspect, avec des cutscenes avec le moteur du jeu, d’autres plus cinématiques, et des phases de dialogues avec des artworks dessinés, le tout avec un doublage pour chaque personnage, toujours un gros plus pour l’immersion. Dans les cinématiques, un travail particulier a été apporté sur les expressions faciales et physiques, avec un panel de mimiques et d’animations convaincantes, loin des visages inexpressifs ou de l’effet visage de poupée qu’on peut parfois retrouver dans certains titres.

Si trois personnages sont actifs à l’écran, seule Eline est jouable, vous pouvez toutefois activer les compétences des autres camarades à l’aide d’une simple combinaison de touches. C’est pratique en combat, mais aussi pour activer certains mécanismes nécessitant d’utiliser un élément en particulier qu’Eline ne possède pas forcément. Le titre se dote également d’un système de sauts et de dash qui permettent d’ajouter une verticalité et un côté plateformes, pour que chaque zone à explorer ne soit pas juste un enchaînement de couloirs tout plats à nettoyer. Ici il faudra vous promener, explorer, chercher des petits recoins pouvant cacher des trésors par exemple. Un appel à l’exploration qui fait toujours plaisir et contribue au plaisir de l’aventure.

Le combat est un aspect important et intéressant du titre, proposant ici de l’action immédiate, entre sauts, coups et compétences, avec un twist intéressant. En effet, à force de savater des ennemis, la jauge de rage d’Eline augmente, permettant de passer en mode Berserk une fois qu’elle est à fond. L’idée, c’est d’affaiblir plusieurs ennemis, passer en mode berserk en appuyant sur L1+R1 (ou LB+RB selon votre manette) et one-shot les ennemis l’un après l’autre, le tout avec une animation hyper classe : beau, bourrin et technique, ça claque !

La prise en main est simple mais nécessitera une certaine maîtrise pour espérer exploiter au maximum le gameplay. Si vous voulez la jouer barbare, vous pouvez juste activer le mode berserk et défoncer tout ce qui bouge d’ailleurs, libre à vous de laisser libre cours à votre rage ! Rien n’est scripté dans les combats, si ce n’est les patterns des ennemis qu’il faudra étudier pour faire des enchaînements efficaces, ce qui laisse une liberté aussi à ce niveau, tout comme pour nous l’avions évoqué pour l’exploration.

Qui dit RPG dit montée de niveaux et nouvelles compétences, ici chaque personnage dispose d’un panel de coups et de sorts à déverrouiller pour varier toujours plus les possibilités en combat. Notamment pour optimiser vos chances d’avoir des coups pour exploiter les faiblesses élémentaires des ennemis, ou d’utiliser le bon élément pour des coffres cachés ou des puzzles.

Edge of Memories a su se montrer particulièrement convaincant lors de cette session de démo, qui était pourtant à une phase de développement qui nécessitait des retouches mais dont les bases semblent déjà solides. Désormais attendu pour 2026, nous allons suivre de près le développement de ce titre aux nombreuses qualités !

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

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