[Test] Monster Energy Supercross 25
Comme chaque année nous avons une nouvelle fois droit à notre nouveau Monster Energy Supercross 25 tout droit sorti des de chez Milestone. L’heure est donc aux aveux, ce titre mérite t il notre attention?
PLUS
- Le mode 2 joueurs local
- Exigeant
- Beau techniquement
MOINS
- Trop redondant
- Manque de diversité
- Les courses bien trop longues
Jeu de motocross oblige on nous demande de créer notre avatar pour commencer, nous avons donc appelé le notre pilote Eiko Gamecover pour plus de simplicité et de transparence dans notre test. Là où nous pourrions nous attendre à un choix intéressant et complet, quelle ne fût pas notre surprise en découvrant que les possibilités étaient en faite très restreinte, peu de modèle de visage, de couleur de cheveux ou de coiffure. Dans le fond rien de surprenant quand on sait que tout se joue avec un casque et que seules les victoire nous permettrons de voir notre avatar cheveux aux vents.




Le je ne propose que peu de diversité en terme de contenu mais nous permets d’avancer dans le jeu de manière assez efficace ; nous commençons notre mode carrière avec une moto que je qualifierai de pétoire qui n’en mène pas large sur le papier mais qui se suffit à elle même puisqu’en remplissant des objectifs de course vous pourrez par la suite upgrader vos compétences de pilotage et ainsi monter de plus en plus haut dans le « tableau » de vos compétences. Pour ce qui est de la conduite le jeu souffle le froid et le chaud : pas vraiment de l’arcade mais pas vraiment de la simulation non plus, le jeu vous proposera la meilleure trajectoire, ainsi il vous faudra doser votre accélération.

Si vous pensiez que maintenir la touche d’accélération suffisait puis de provoquer des dérapages dignes d’un fast and furious ferai de vous un pilote aguerri, vous vous trompez lourdement. C’est d’ailleurs le meilleur moyen pour vous éclater lamentablement la tête par terre et voir tous vos poursuivants vous doubler puisque ces derniers ne commettrons pas de fautes ce qui pourra s’avérer vraiment grisant.
L’IA parlons en! En plus de faire des démarrages vraiment réussie, cette dernière ne vous fera jamais de cadeaux, n’hésitant pas à vous serrez dans les ornières vous obligeant à faire quelques écarts de dernière minutes ; enfin ça, c’est sur le papier puisque comme je vous le précisait plus haut: ni simu ni arcade, vous pouvez jouer des coude ou plutôt « bourriner comme un sale » dès le départ en rentrant dans tout ce qui bouge afin de vous frayer un chemin en pole position! Disons le sans retour, manette en main les premiers tours de roues semblent exigeant, la dynamique de la moto ne se ressent pas ni même son poids et que dire des distances de freinage? Moi qui aime les soulslikes me voilà servi. Car oui, j’ai appréhendé le jeu comme tel. On fait un tour, on tombe, on retombe, et chemin faisant la frustration est remplacée par l’adhésion totale à la proposition de pilotage.


Plus vous avancerez en jeu et plus les possibilités se débloqueront jusqu’à des courses en 1V1 contre votre rival mettant à chaque lancée vos nerfs à rude épreuve, fini le mode énervé place à la subtilité! En effet ici le départ parfait est obligatoire puisque chaque erreur sur les bosses, la hauteur des sauts, chaque virages, tout à son importance et ici tout ou presque peu vous faire perdre la course alors que votre départ était parfait. Pour palier à vos erreurs le jeu vous propose même un mode rembobinage permettant de rétablir les égalités et cela dans tous les modes de jeu mais restez vigilent car à chaque nouveau duel, un nouveau pic de difficulté, d’où l’importance de se « stuffer » correctement avant chaque départ. Ne cherchez d’ailleurs jamais à vous éparpiller sur les améliorations, pensez intelligemment et tout roulera pour vous.


Les modes sont d’ailleurs assez courant : on y retrouve le mode carrière dont je vous faisait l’inventaire plus haut et regroupant différentes catégories de la discipline, tout un système de gestion de sa reconnaissance en montant dans le classement ( mail, réseaux sociaux, proposition d’écuries etc ), les parties rapides si vous n’avez pas beaucoup de temps, la traditionnelle Supercross Academy servant de gros tutoriel avant de se lancer dans la poussière et les stades. Cerise sur le gâteau le jeu est jouable en local à 2, oui oui, à l’ancienne et ça mes amis c’est vraiment à saluer au même titre que le cross plateforme qui se veux de plus en plus présent quelle que soit la production.




Les courses s’enchainent alors sans grande difficulté une fois que vous avez compris le pilotage, qui de par le fait devient rapidement ennuyant si vous optez pour les deux premiers mode de difficulté. Par contre la donne change totalement si vous choisissez le mode pro et c’est tant mieux.
La Dualsense exploitée merveilleusement
Le plus gros atout du jeu est sans conteste possible votre manette Dualsense qui fait des merveilles ; ce n’est pas dur, chaque bosse, virage, gamelle, tout est parfaitement ressenti et votre sensibilité y jouera un rôle prépondérant. Vous pourrez à cet effet choisir votre angle de vue : assez lointain, rapproché ou carrément en première vue. La dernière option sera vraiment celle qui vous procurera le plus de sensation mais sera également la plus punitive puisque nous ne pouvons pas tourner la tête et donc anticiper certaines secteurs. Dommage! Pour le reste et graphiquement le jeu s’en tire avec les honneurs, il est beau, les changement de temps contribuent largement à l’appréhension des terrains, qu’il s’agisse de la terre qui voit les passage de roues creuser le sol de plus en plus, aux combinaison dont les textures semblent vraiment bien finie, on sent l’ensemble vivant et c’est assez réussi pour le souligner. Le mode photo nous permet de vraiment se rendre compte à quel point il est réussi et vous fera y passer des heures tant les possibilité sembles infinies grâce aux ralenti de vos courses.



Supercross faiblard
Le titre pourra peut être porter à confusion, oui le jeu est dans son ensemble une belle surprise mais il n’est pas exempt de tout reproche. Le premier reproche sera à mettre sur le dos des possibilités manette en main : pourquoi n’avoir mis qu’une seule figure d’acrobatie pour le finish de chacune de nos courses ? Notre avatar ne peut effectuer qu’un NACNAC WHIP comprenez par là qu’il s’agit de la figure inventée par Jeremy McGrath, le Nacnac est un des sauts qui ont marqué le motocross Freestyle. La moto va se coucher naturellement, et à ce moment notre jambe sort vers l’extérieur permettant d’avoir un « finish moove » assez stylé au début. Puis le personnage revient en position droite sur sa moto avant de retomber au sol malheureusement AUCUNE autre figure n’est possible dans ce jeu sauf un petit back flip ( en prenant un tremplin assez haut on fait un 180° verticalement. La figure est l’invention de Carey Hart que l’on pouvait retrouver dans nos vieux jeux moto racer qui même sur Playstation 1 proposait déjà un contenu bien plus varié.

L’autre problème est à mon sens la durée des courses bien trop longues et qui pourra en décourager plus d’un, le tout sans possibilité de commentaire en français alors que la discipline est tout de même bien représentée chez nous sur certain circuit ( circuit des tonnes de Brou où l’on peut aussi voir du side car en plus de moto cross )
Conclusion
Sans être un jeu attendu, Monster Energy Supercross 25 parvient à nous tenir accroché malgré ses errences. Le jeu vous demandera un peu de patience pour la prise en main mais saura vous gratifier de moment de courses epique avec un IA un peu trop joueuse. Les pistes en exterieur sont une veritable réussite, le jeu dispose des licences officielles et rien que pour cela le titre mérite votre attention. Un seul regret pourquoi ne pas inclure directement le MX?
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