[Shadowz] Un trio sanglant à dévorer ce weekend
C’est enfin le weekend. L’occasion de découvrir un sanglant trio de films fraîchement débarqués sur Shadowz.
Horrible de Joe D’Amato – 1981

Un être mystérieux, au pouvoir de guérison phénoménal, multiplie les crimes atroces et déroute les forces de l’ordre.
Synopsis
Pourquoi voir ce film selon Shadowz? : Faiseur ultra-prolifique à la carrière située entre fesses et boyaux, Joe D’amato signe avec Horrible un psycho killer movie un chouïa bancal mais génialement outrancier qui, à l’époque, n’a pas manqué d’être épinglé « video nasty ». Si le film regorge de meurtres brutaux, son point d’orgue reste cette (très) longue et douloureuse suffocation au gaz, où, dans un inoubliable élan sadique, l’un des personnages se fait littéralement enfourner la tête. Au cœur de ce carnage, on retrouve George Eastman, acteur fétiche de D’Amato, qui incarne ici un tueur quasi-invincible à l’aura bestiale. Un personnage taillé sur mesure pour cet habitué des rôles de brutes sanguinaires, qui laisse une empreinte indélébile sur ce pur concentré d’horreur transalpine.
La nuit de la mort de Raphaël Delpard – 1980

Martine accepte un poste d’infirmière-gouvernante dans une maison de retraite. Elle y rencontre sa collègue Nicole et découvre que l’autoritaire directrice et tous les pensionnaires mijotent quelque chose de terrifiant.
Synopsis
Pourquoi voir ce film selon Shadowz? : Débutant comme scénariste dans les années 70, Raphaël Delpard réalise ensuite quelques films pour adultes avant de se lancer, brièvement, dans l’horreur. Et l’horreur gériatrique qui plus est, avec cette histoire de retraités avides de jeune chair humaine. Avec sa BO hasardeuse, ses effets spéciaux au réalisme aléatoire et une jeune Charlotte de Turckheim (qui reniera allègrement le film), La Nuit de la Mort est une expérience troublante et joyeusement douteuse, entre vibes nanardesques et audace fort réjouissante au sein d’un cinéma français souvent vilainement formaté.
Cannibal Girls de Ivan Reitman – 1973

Un couple en vacances romantiques s’installe dans un petit bed and breakfast pittoresque géré par trois femmes mangeuses de chair humaine. Ils se pourrait bien qu’ils soient sur le menu de demain.
Synopsis
Pourquoi voir ce film selon Shadowz? : Avant qu’il ne gagne définitivement ses galons de maître de la comédie avec SOS Fantômes, Ivan Reitman signait ce petit bijou méconnu mêlant horreur et humour noir, qui conte les mésaventures d’un couple en escapade romantique vite confronté à un gang de cannibales. Projeté à l’époque avec un signal sonore avertissant le public des scènes les plus choquantes, Cannibal Girls sent bon le cinéma grindhouse crapoteux, avec en prime un tout jeune Eugene Levy dont le look capillaire marque encore plus la rétine que les éclaboussures gore du film.
Pour les amateurs d’animation
Si le menu du weekend n’est pas à votre goût, nous vous recommandons de parcourir le catalogue de Shadowz riche en en pépites. Mais aussi de découvrir deux films d’animation disponibles sur la plateforme depuis la semaine dernière. N’hésitez pas à partager vos recos en commentaire.


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