[Les jeudis de l’angoisse] Ça sent le sapin (au cinéma)
Après avoir gâché les fêtes avec Silent Night la semaine dernière, on reste dans le cinéma horrifique de Noël mais de façon moins traditionnelle. Notre traîneau a fait une halte chez Omaké Books pour vous faire découvrir Ça sent le sapin (au cinéma) pour ce nouveau numéro des jeudis de l’angoisse.
Présentation de l’ouvrage
Après l’excellent Vacances d’enfer au cinéma que nous avous avions présenté cet été, on prend un immense plaisir à retrouver Claude Gaillard. Dixit le tour du monde des horreur pour détruire la magie des fêtes dans ce superbe ouvrage. J’en profite pour adresser un grand merci à l’équipe d’Omaké Books pour l’envoi de la version presse que je vous présente aujourd’hui.

Installez-vous près du sapin, on se charge de vous mettre les boules !
Alors que les fêtes de fin d’année frappent à nos portes et que les programmes TV sont submergés par des téléfilms sirupeux, voilà un livre qui explore la face sombre de Noël au cinéma. Au menu : des réveillons effrayants, des pères Noël psychopathes, de douces et sanglantes nuits, des créatures qui ne sont pas des cadeaux ou encore mille autres cauchemars pour grands enfants…
Résumé de l’ouvrage fourni par Omaké Books
Des grands classiques de Noël, aux films parfois méconnus (en passant par les séries B sorties en masse vers les années 2000, pas moins de 120 films vous attendent. Pire que la dinde de Noël chez Mammie qui ne vous lasse même pas digérer avant de sortir la bûche. Un livre copieux mais qui s’annonce très prometteur dès le sommaire.

Vous n’allez pas avoir le temps de vous ennuyer dans ce bel ouvrage divisé en cinq parties :
- Les années 70 et avant
- Les années 80
- Les années 90
- Les années 2000
- Les années 2010 et après
Vive le sang, Vive le sang, Vive le sang d’hiver…
Les festivités débutent avec une préface de l’auteur. Avec une plume aussi aiguisée que le couteau à viande, il nous offre un bel aperçu de ce qui nous attend au fil des 192 pages. L’occasion de revenir à l’essentiel, à la simplicité en découvrant l’autre facette de la magie de Noël.
Comme pour le précédent ouvrage, on retrouve une présentation avec l’affiche originale, et un joli descriptif de chaque film. Généreux en détails comme toujours, l’auteur nous amène aux origines des films horrifiques de noël. Le premier né serait Dead of Night, un film sorti en 1945 d’origine britannique. Ouvrant la porte à ses successeurs, il sera également le pionnier du film d’horreur pour l’industrie cinématographique anglaise.

On prend également plaisir à (re)découvrir des pépites comme Black Christmas ou Silent Night, Bloody Night. Qui serait le premier proto-slasher, en plus d’être le premier film distribué par la Cannon. Il faut cependant attendre 1980 pour voir apparaître le premier long métrage mettant en scène un père noël tueur : Terreur dans la nuit. L’étoile est au sommet du sapin, la porte est désormais ouverte aux classiques comme Douce nuit, sanglante nuit (évitez les suites à partir du 3 pour votre santé mentale) sorti durant l’âge d’or des 80’s. Tout comme le cultissime Gremlins où Joe Dante (l’enfant terrible d’Hollywwod) parviendra à détourner le conte de Noël de Steven Spielberg. Le tout à partir d’un scénario de Chris Columbus inspiré d’une légende urbaine.

De quoi raviver de jolis souvenirs jusqu’à la fin des 90’s avant de voir l’évolution du genre. Qui ne nous réserve pas que de jolies surprises sous le sapin.
50 nuances d’horreur
Entre l’explosion des effets spéciaux numériques, les DTV, et l’arrivée de la SVOD,… Le cinéma d’horreur a connu bien des évolutions au fil des années. On a vu tellement de films de genre passer qu’il aura fallu à l’auteur toute la seconde moitié du livre pour revenir sur les 25 dernières années de ce que l’on a pu adorer et détester au fil des visionnages. Et ne jamais voir comme Jack Frost 2 toujours inédit en France.
On retrouve bien entendu des films connus comme le remake de Black Christmas, Silent Night (celui de Douce Nuit, Sanglante Nuit),… Mais aussi des pépites à la qualité parfois discutable comme 2ème sous-sol, Krampus, Another Wolcop. Et plein de surprises que je vous laisserais le plaisir de découvrir…





Conclusion
Ça sent le sapin (au cinéma) est un véritable bonbon pour les amateurs du genre. Chaque page nous fait le même effet qu’un cadeau que l’on prend le temps de déballer. La plume de l’auteur est un régal, l’ouvrage est soigné comme toujours.Que demander de plus si ce n’est une réédition afin de gâter celles et ceux qui ne l’ont pas encore découvert?
1 commentaire