Dragon Ball Sparking Zero

[Test] Dragon Ball: Sparking ! ZERO : Shenron a réalisé le voeu des fans

Temps de lecture estimé :8 Minutes, 2 Secondes

Un titre aussi puissant que généreux qui fait honneur à la saga d’Akira Toriyama

  • Le roster bien fourni
  • Les épisodes de combat qui dévient de la trame originale
  • Les combats personnalisés
  • Techniquement fluide et impressionnant
  • Le gameplay très agréable et accessible
  • La tonne de choses à débloquer dans la boutique
  • Le nombre de défis à réaliser
  • Les différents tournois à revivre
  • Le concept de points pour les combats classés

Moins

  • Ca manque de Dragon Ball dans l’histoire et le roster
  • Le côté diapos des épisodes de combat
  • les musiques originales en DLC
  • Les menus du mode entraînement

Dragon Ball: Sparking ! ZERO est un jeu généreux, qui a su préserver ce qui fait la qualité de ses prédécesseurs tout en proposant une réalisation superbe, fluide, alliée à des contrôles impeccables, formant un tout qui rend justice à la saga et à ses fans. On a noté quelques écueils sur certains aspects plus ergonomiques, ou discutables sur le manque de contenu pour Dragon Ball à la sortie ou encore le débat sur les musiques originales. Mais cela n’empêche pas le jeu d’être un hommage solide et puissant à l’œuvre d’Akira Toriyama, qui même après 40 ans sait encore faire briller les yeux et battre le cœur de fans de bien des générations.


C’est peu dire que Dragon Ball: Sparking ! ZERO était attendu pas les fans de la saga, avec ses trailers qui ont fait réagir la communauté, distillant petit à petit l’énorme roster de plus de 180 personnages jouables dès sa sortie, ainsi que son gameplay annoncé à la fois nerveux et spectaculaire. Les regards des vétérans de Budokai Tenkaichi sont braqués sur cette suite, qui doit être à la hauteur de la légende de ses prédécesseurs mais aussi d’une saga qui a bercé des générations, et encore aujourd’hui. Voyons voir si nos souhaits ont été exaucés !

Pour bien débuter

Il a fallu attendre 17 ans avant d’avoir une suite au colossal Budokai Tenkaichi 3, avec entre temps des titres dont la réception a été variée, avec en vrac les bonnes surprises des Xenoverse malgré la profusion de DLC du second volet, des cinématiques joliment exécutées dans DBZ Kakarot ou encore de la baston pour les fans du genre 2D fighting avec FighterZ. On oubliera quelques traces de pneus qui ont osé souiller la saga de feu Akira Toriyama, on citera Ultimate Tenkaichi et Jump Force juste pour se faire un peu de mal et apprécier davantage ce qui nous est proposé aujourd’hui.

Parce que non, on ne va pas faire de faux suspense : Dragon Ball: Sparking ! ZERO à d’excellents atouts. Parfait ? Certainement pas, heureusement cela ne concerne pas le cœur du gameplay mais plutôt des éléments annexes qui font tâche.

On va commencer par le début, avec dès le premier lancement du jeu un tuto sous la forme d’un combat Goku contre Vegeta. L’occasion d’apprendre les rudiments des contrôles, qui sont de base assez simples à appréhender mais bien plus complexes à maîtriser. Vous aurez le choix entre des contrôles plus modernes ou ceux des anciens Budokai Tenkaichi pour que tout le monde s’y retrouve.

Vous aurez également la possibilité d’activer des aides, que l’on vous conseille de désactiver au fil de votre maîtrise du jeu, mais surtout, par pitié, désactivez l’aide à la garde, vous nous remercierez plus tard. En effet, cette aide force des gardes de base et zappe totalement la possibilité de faire des contres ou autres mouvements défensifs poussés et surtout efficaces…

Pour apprendre les contrôles plus en profondeur, il faudra passer par la case entraînement et ses menus vraiment pas ergonomiques, obligeant à passer d’une manip à l’autre manuellement sinon vous allez tourner en boucle sur la même activité. Dommage car les tutos proposés sont complets et nécessaires pour comprendre toutes les subtilités offertes par le titre. Il faudra pas se plaindre de vous faire poutrer sans avoir appréhendé tous les contrôles du titre, notamment l’aspect défensif et les contres.

La nostalgie, mais pas que !

Dans le mode histoire, appelé ici épisodes de combat, vous pourrez contrôler jusqu’à 8 personnages différents, qu’on ne spoilera pas ici dans la totalité, mais vous aurez forcément le triptyque Goku, Vegeta et Gohan entre autres. L’idée est de revivre certains combats principaux du point de vue de ces personnages, avec un twist : par moments, selon vos actions ou vos choix, un nouveau chemin s’ouvrira avec une histoire alternative.

Une idée déjà vue dans certains jeux Dragon Ball précédents, mais ça reste toujours sympa de découvrir ces petits « what if » originaux. On note quelques bémols cependant, les arcs couverts étant majoritairement repris de DBZ et quelques bribes de Dragon Ball Super, et les « cinématiques » entre les combats se limitent souvent à des diapositives chichement animées qui font un peu de peine, surtout après le passage de DBZ Kakarot qui envoyait du pâté à ce niveau.

Pour terminer ce mode, comptez entre 10 et 15 heures max pour tout boucler. Si la difficulté de base vous rebute, il est possible de la baisser d’un cran, mais cela vous amputera de quelques récompenses. La difficulté est un peu en dents de scie selon les ennemis, quelques-uns sont plus coriaces que d’autres mais il y a toujours un moyen d’en venir à bout… Quitte à être parfois un peu fourbe !

Outre les classiques modes VS en local, les modes en ligne sont également disponibles, avec un point intéressant pour les matchs classés qui vous donnent 15 points à utiliser pour choisir vos personnages. Chacun a une valeur différente, allant de 1 à 10, pour le plus faible aux plus puissants. Une belle idée qui évitera de toujours retrouver des équipes genre Broly/Vegetto/Gogeta/Whis etc… A vous de choisir 2 personnages balèzes ou faire un mix pour en avoir 5 pour multiplier vos chances de victoire.

Autre mode original, les Combats Personnalisés qui se présentent comme des épisodes, avec une intro, un titre, une phase de combat et un épilogue. Sauf qu’ici vous aurez la possibilité de créer vos propres histoires, avec un éditeur facile à prendre en mains, et permettant de partager vos propres combats. Un ajout sympa qui gonfle la durée de vie de façon assez fun, d’autant plus qu’il est possible de jouer aux combats imaginés par les autres joueurs.

Et pour terminer, vous pourrez participer à un tournoi, passage obligé de la saga, avec la possibilité de créer le vôtre avec vos règles, ou de choisir parmi l’un de ceux qui ont pour thème chacun des grands tournois repris de chaque série. Des challenges vraiment cool qui permettent de gagner des titres et de l’argent en jeu, on y reviendra.

Un roster sept étoiles

Avec ses 182 personnages proposés au jour de sa sortie, Dragon Ball: Sparking ! ZERO a vu grand. On pourrait pointer du doigt les variants des mêmes personnages, qui ont pourtant une utilité, notamment en versus. En effet, outre le fait de pouvoir incarner la forme que vous préférez d’un personnage, cela éviter de passer de la forme de base à la forme transformée, c’est du temps gagné surtout en combat classé dans lequel le temps passé à charger du ki pour se transformer n’est forcément pas un luxe qu’on peut se permettre. Notez quand même que vous pouvez passer d’une forme à l’autre à la volée, au cas où vous vous poseriez la question.

Certaines variantes de transformations permettent de changer de coup spécial, ou de voir certains aspects du personnage se modifier, comme la vitesse par exemple. Prenons Vegeta : si vous commencez avec sa forme de base pour passer en Super Vegeta (celle qu’il utilise contre Cell) vous remarquerez qu’il est plus lent mais aussi plus balèze physiquement. Cette mécanique de déroutera pas les anciens, déjà présente dans les titres précédents.

On retrouve un système de capsules, permettant d’optimiser ou d’augmenter les stats de vos personnages ou attribuer des bonus en équipant ces capsules. Vous les obtiendrez pour la grande majorité dans la boutique, cela fera remonter des souvenirs aux vétérans de Budokai ou Budokai Tenkaichi.

Un point très sympa, c’est que vous pourrez par moments lancer des attaques uniques selon votre adversaire. Par exemple Toppo fera une chope spéciale si vous avez en face Freezer de Dragon Ball Super. Essayez, c’est un joli clin d’œil au Tournoi du Pouvoir ! A vous de trouver les autres !

Au niveau des personnages, que ce soit pour Dragon Ball Z ou Super, on retrouve un peu de tout mais c’est la série d’origine qui est la moins représentée. Daima aussi mais pour des raisons plus évidentes vu qu’elle vient de sortir, on imagine cependant que des personnages de ces séries sortiront dans de prochains DLC.

Tiens pour rester sur les DLC, petit coup de gueule sur les musiques originales qui ne sont pas disponibles sans passer par la case achat, même pour la version ultimate. Alors oui, on imagine que ce n’est pas de la faute de l’éditeur notamment pour des questions de droits, mais en tant que joueur ça reste toujours assez énorme car cela représente presque la moitié du prix du jeu dans sa version de base !

Il est donc possible de retrouver les génériques et chansons des animes contre deux fois quinze euros, qui est très tentant car pour un fan, le fait de se bastonner avec ces musiques est juste une sensation fantastique. A vous de voir selon votre passion et vos moyens !

Mais on gueule sur des DLC payants alors que le jeu offre quelque chose qui fait pas contre assez plaisir : une monnaie en jeu et une boutique pour débloquer plein de contenu.

Du contenu à la pelle

Le moins que l’on puisse dire c’est que le titre est généreux ! Avec bien sûr ses modes de combats, mais aussi sa tonne de contenu à débloquer. Pour cela, vous pourrez aller dans la boutique et acheter plein de choses avec l’argent gagné pendant vos parties.

Outre les capsules dont on a parlé plus haut, vous pourrez y acheter des personnages, des costumes, des voix, des images pour votre profil bref : il va falloir cravacher pour tenter de tout déverrouiller. Sachez que certains personnages ou skins de la boutique se débloquent en jouant dans certains modes mais rassurez-vous : la somme est remboursée si vous aviez acheté l’élément précédemment.

Vous aurez également la possibilité de compléter les défis de Zen’ô ou de Whis qui permettent également de glaner des récompenses sympas, avec une liste assez balèze de choses à faire. Dans le tas, vous pourrez récolter des Dragon Balls, permettant d’invoquer un des 3 shenrons qui permettent de débloquer encore du contenu ou de vous faire gagner argent ou expérience.

Dans la galerie vous aurez plein d’infos sur vos stats, vous pourrez consulter les replays des combats sauvegardés, ou encore voir chaque personnage en détails, avec la possibilité d’avoir un petit commentaire pour chacun de la part de Chichi, Bulma et Videl, c’est un ajout sympa !

Dragon Ball: Sparking ! ZERO est un jeu généreux, qui a su préserver ce qui fait la qualité de ses prédécesseurs tout en proposant une réalisation superbe, fluide, alliée à des contrôles impeccables, formant un tout qui rend justice à la saga et à ses fans. On a noté quelques écueils sur certains aspects plus ergonomiques, ou discutables sur le manque de contenu pour Dragon Ball à la sortie ou encore le débat sur les musiques originales. Mais cela n’empêche pas le jeu d’être un hommage solide et puissant à l’œuvre d’Akira Toriyama, qui même après 40 ans sait encore faire briller les yeux et battre le cœur de fans de bien des générations.

Test réalisé depuis une version commerciale fournie par l’éditeur

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

3 comments

Laisser un commentaire

Avant de partir...

En LIVE sur Twitch ! OFFLINE on Twitch