[Test] KAKU: Ancient Seal – Ah que Kaku !

Simple et efficace, c’est sa DA qui fait la différence.

Après avoir parcouru les terres des quatre éléments sur PS5, Kaku nous offre une aventure courte mais savoureuse. Exit le grind et les arbres de compétences à rallonge : ici, on progresse en résolvant des puzzles astucieux et en récoltant quelques ressources bien dosées, le tout sublimé par une DA mêlant roches ancestrales et gravures maïa.

Dans Kaku : Ancient Seal, il faudra arpenter la terre des 4 éléments de base : le feu, la terre, la glace et l’air, chaque zone se dévoilant comme un puzzle géant. Les énigmes reposent sur l’interaction avec l’environnement : activer des piliers de feu pour brûler des lianes, siphonner l’eau gelée pour libérer des passages, ou jouer avec les courants d’air pour déplacer des plate-formes. Le level design incite à observer chaque relief et à tester mécaniques et capacités de Porcinou, sans pour autant bloquer la progression derrière un énigme cryptique. La courbe de difficulté reste maîtrisée, les premières énigmes servant d’introduction avant d’augmenter subtilement la complexité.

Ici, pas de système de niveau. Vous n’aurez pas besoin de passer votre temps à engranger de l’expérience. Vous devrez cependant arpenter les lieux pour trouver pièces d’équipements, armes, et lieux pour améliorer vos pièces. Il faudra récolter pas mal de ressources, vous permettant de devenir plus fort.

Le système de combat repose sur un cycle simple : étourdir l’ennemi avec le bouclier puis enquiller les combos à partir de votre arme. Le bâton de départ se transforme peu à peu en arme plus lourde, modifiant vitesse d’attaque et portée. Chaque adversaire présente un pattern reconnaissable, renforçant l’idée de puzzle en combat : esquiver au bon moment, contrer avec le bouclier et frapper dans la fenêtre d’ouverture. La rigidité des déplacements donne un côté tactique aux affrontements, rappelant les timing serrés des souls-like, tout en restant accessible.

Le jeu n’excelle pas dans son domaine, mais reste plaisant

Le jeu ne va pas nous époustoufler par son histoire ou son gameplay. Par contre, il est plaisant d’avancer dans les niveaux et résoudre les puzzles. La DA par contre est bien ficelée et maîtrisée : ici, nous sommes dans un décor préhistorique, avec ici et là, des éléments Maïa.

Bien sûr, pendant cette aventure, on ne passera pas notre temps à chercher des morceaux de puzzle, et résoudre une énigme. Il faudra combattre des ennemis à tour de bras, en alternant entre les capacités de votre bouclier, servant à étourdir généralement vos ennemis, et votre arme principal, un bâton au départ, pour faire plier votre assaillant.

Kaku se veut de plus en plus difficile si vous n’améliorez pas un minimum votre équipement. Les ennemis seront plus rudes, plus forts et donc, plus dangereux. De plus, la plupart ont tendance à vouloir vous charger dessus.

Là où l’on voit que l’histoire est là pour appuyer le gameplay, c’est à partir du moment où Porcinou, votre cochon de compagnie acquiers ses compétences : se camoufler, marcher sur l’eau, faire des supers sauts, et plus encore rendent ce jeu unique et intéressant. Malgré la rigidité de notre personnage, nous commençons à vouloir aller plus loin après le premier boss qui nous servira d’introduction. Comptez environ 6 à 8 heures pour terrasser les quatre boss et boucler l’aventure.

C’est un jeu sans prétention, dont l’aventure se laisse vivre paisiblement, en résolvant les énigmes et puzzle que le monde nous propose. L’histoire est présente pour apporter le gameplay, ne rendant donc pas difficile la compréhension de ce qui nous entoure. Un monde en déclin qui ne demande qu’à être sauvé. Quoi de mieux comme excuse pour aller se promener accompagné d’un petit cochon rose pour accomplir notre destinée ?

Merci à l’équipe de développement de nous avoir fourni une clef, sans quoi le test n’aura pas été possible.