Nous avons eu le privilège de pouvoir tester le nouveau casque sans fil Turtle Beach Stealth 600, compatible Xbox mais aussi PlayStation, PC et mobiles.
Caractéristiques techniques
- Multiplateforme, sans fil 2,4 GHz faible latence + Bluetooth 5.2
- Autonomie de la batterie de 80 heures, la meilleure de sa catégorie, avec charge rapide
- Bouton QuickSwitch pour basculer facilement du sans fil au Bluetooth
- Microphone désactivable par basculement avec isolation acoustique basée sur l’IA
- Waves 3D Audio et transducteurs Nanoclear de 50 mm pour un son spatial éclatant
- Application de bureau et mobile Swarm II avec égaliseur 10 bandes avancé
- Molette assignable et bouton mode pour fonctions personnalisables
- Coussinets en mousse à mémoire de forme et technologie assurant la compatibilité avec les lunettes
- Modes d’égalisation intégrés plus Superhuman Hearing
- Conception plate et ajustable
Unboxing
Le packaging
La boite est sobre mais dispose de toutes les informations nécessaires afin de savoir directement à quoi l’on peut s’attendre en achetant le produit : aucune fausse note de ce coté là.
Ouverture du produit

Enveloppé dans un plastique simple, le tout entouré d’un emballage en carton recyclé, le produit fait dans le simple et l’efficace. On retrouve le casque, le dongle USB, un tout petit câble USB-C ainsi que le guide de démarrage rapide. Le casque, ici présenté dans sa version mauve, est disponible également en blanc ou noir. Notez que le dongle USB est aussi mauve, détail plutôt sympa. L’arceau qui se pose sur la tête est rembourré et plutôt confortable, tout comme les coussinets des écouteurs avec mousse à mémoire de forme qui vont bien sceller les oreilles pour une belle immersion. Ces derniers sont dotés de la technologie ProSpecs dédiée aux lunettes, testé et approuvé par votre serviteur qui a la chance d’être bigleux et de porter des lorgnons. Après quelques heures de jeu, aucune marque de branches de lunettes sur les tempes ou de sensation dérangeante du casque. La durée de vie annoncée est de 80 heures par charge,
Par ailleurs, le casque est assez robuste et la plasturgie est qualitative, sans pour autant être trop lourd, avec pratiquement 600 grammes au compteur. Vous pourrez régler la hauteur des écouteurs, dont le mécanisme de réglage se trouve dans l’arceau et pas à l’extérieur comme certains casques, un petit plus esthétique.

Le microphone, encastré dans le côté gauche à l’instar de tous les autres boutons et molettes, sort et rentre facilement, le mécanisme paraît robuste. Personnellement, j’ai une préférence pour ce type de micros rigides plutôt que les fils souples ou pire, les micro jack détachables, notamment pour une question d’usure.


Au niveau des commandes, tout d’abord le bouton Power s’allume, en vert pour le mode sans-fil ou en bleu pour le Bluetooth. Vous pouvez basculer facilement entre la connexion sans fil 2,4 GHz et la connexion Bluetooth grâce au bouton QuickSwitch intégré. Un simple appui sur le bouton vous permet de basculer la source audio et de chat entre vos appareils sans fil et Bluetooth. L’appairage se fait facilement d’ailleurs avec un appui sur la touche dédié. Le bouton MODE permettra d’utiliser les configurations que vous aurez choisies en passant par l’appli SWARM 2 via l’appli dispo sur PC, iOS ou Android. Les molettes crantées sont satisfaisantes à manipuler, plutôt épaisses et renforcent cet aspect qualitatif de ce casque. Enfin, le port USB-C pour le port de charge
Rendu audio
L’installation sur Xbox est hyper rapide : le dongle USB branché sur un des ports de la console, une fois le casque allumé, il est immédiatement reconnu par la console. C’est le moment de tester non seulement sa puissance, mais son degré de spatialisation également.
Une fois le casque vissé sur les oreilles, après quelques essais de jeux et de vidéos, le résultat est concluant : les transducteurs 50 mm Nanoclear font carrément bien le job, avec un rendu net et une belle spatialisation. Les basses sont assez bien ajustées, il est possible de les modifier via l’application SWARM 2 pour les adapter au mieux à votre goût, tout comme l’égaliseur que vous pourrez changer selon vos préférences. Le retour voix est propre et clair avec le micro, pas grand chose à redire sur la qualité globale. Idem en appel Bluetooth, la captation était impeccable. La suppression de bruit ambiant, boosté par IA apparemment, fait le job, mais cela n’empêche pas d’entendre par exemple mes gros doigts qui tapent sur mon clavier à touches mécaniques (comment ça je cherche la p’tite bête ?)

Mon avis
Avant de recevoir le Steath 600, j’avais déjà un Stealth 500x depuis quelques temps, l’occasion de comparer ces deux casques. Au premier abord, le 500x avec son arceau et sa lanière réglable paraît plus cheap mais s’avère plus confortable au premier abord. Pour le 600, il est bien confortable mais nécessitera un peu d’adaptation le temps qu’il se fasse à votre tête.
Pour la plasturgie, match nul, la qualité est tout aussi bonne. Idem pour les boutons ou le micro rabattable. La différence en faveur du 600 vient des molettes crantées, qui éclatent les molettes de base du 500x. Idem pour l’autonomie supérieure du 600.
Niveau qualité, en termes de rendu audio comme pour la voix, le 600 mène la danse, avec des basses plus prononcées, une précision accrue dans certains aigus ou encore une spatialisation plus optimale en jeu.

Le casque Turtle Beach Stealth 600 propose une belle expérience sonore, que ce soit pour le gaming, la musique ou les conversations, avec un prix tout à fait correct de 109,99€ au moment d’écrire cet article. Son autonomie, sa simplicité d’utilisation, les possibilités de personnalisation ou son aspect qualitatif global en font un casque de choix pour vos sessions de jeu intenses ! Si on devait retenir un bémol, ce serait son petit câble USB fourni dans la boite, rien de bien méchant.
Merci à Turtle Beach de nous avoir fourni le casque pour le test, nous précisons que nous n’avons pas d’intérêt commercial ni publicitaire, ce test est le reflet de notre véritable ressenti.