[Test] Winter Burrow : Entre froid mordant et chaleur du terrier
- Direction Artistique et Graphisme, dessinés à la main
- Ambiance sonore et Sound Design
- Simplicité du gameplay
- Collection et complétion
- Histoire touchante et personnages attachants
- Ratio Prix / Durée de vie du jeu
- Pas de carte
- Pas de fonctionnalité de tri dans les coffres
- Inventaire restreint (même full upgrade)
- Bug de duplicité de ressources
Winter Burrow: Accessible, mignon et immersif, Winter Burrow est un cozy survival game taillé pour les joueurs en quête d’exploration tranquille et d’une belle histoire hivernale. Malgré un inventaire perfectible et l’absence de carte, le jeu brille par sa poésie, son ambiance et ses personnages attachants. Une belle surprise à savourer au coin du feu. – LalaB
Vous êtes une petite souris seule, ayant perdue ses parents, au coeur de l’hiver, dans un terrier détruit. Et pourtant courageuse que vous êtes, vous vous aventurez dans ce monde hostile, à la recherche du dernier membre de votre famille disparu, et vous y trouverez une douce chaleur celle d’un foyer et de la vie.
Winter Burrow est un cozy survival game. Vous avez bien entendu. Un chaleureux, confortable et réconfortant petit jeu… de survie. Si cela vous paraît inconciliable, que diriez vous de vérifier par vous même? Mais laissez moi dans ce test, vous donner un avant goût de Winter Burrow.
Sorti le 12 novembre 2025, sur PC (Steam, Game Pass), Xbox et Nintendo Switch (1 et 2),Winter Burrow est un jeu développé par Pine Creek Games et édité par Noodlecake, dans lequel on incarne une petite souris. Cette dernière après avoir déménagé en ville et perdu ses parents là-bas pour cause de dur labeur, retourne dans son terrier d’enfance au cœur de la forêt en plein hiver. Sa tante aurait dû l’entretenir mais cela n’a pas été le cas. Il va donc falloir restaurer notre terrier pour passer l’hiver et comprendre ce qui a bien pu arriver à notre tante. Au menu, exploration, collecte de ressources, fabrication d’objets, housing avec en supplément une histoire touchante et des personnages attachants.
Petite souris en mode survie
Les jeux de survie sont souvent sanglant, avec une ambiance pesante, angoissante, et pas forcément facile à prendre en main (comme Green Hell ou encore Project Zomboid.) Ici très peu de touches (le jeu est recommandé manette) et le gameplay est simple. Winter Burrow reprend les codes des jeux de survie habituel. Tout d’abord avec les jauges : santé, satiété, chaleur, endurance. Puis avec un gameplay où la collecte de ressources est nécessaire à la survie puis pour le confort. On a également la présence d’un établi et diverses mobilier nous permettant de construire et fabriquer des meubles, des vêtements.
Mais dans Winter Burrow, la survie est simple. Elle n’est ni de prise de tête, ni sanglante. On peut récolter des baies, des plantes, tuer des insectes mais pas de sang, pas de screamers. Les ressources réapparaissent vite. Il y a même des bugs de duplicité d’objets qui apparaissent rendant le jeu encore plus simple. Les jours qui passent ne sont pas oppressants. Les objectifs de quêtes n’ont pas de délais et peuvent être réalisés dans la journée, ou en 10 jours. Cela permet au joueur d’avancer à son rythme et de prendre le temps d’explorer, tout en gardant un œil à ses jauges… Il ne faudrait pas mourir de froid !

De la beauté en hiver
En parlant d’exploration, l’univers de Winter Burrow est magnifique. Objectivement les graphismes 2D dessinés à la main changent des jeux de survie qu’on a l’habitude de voir, avec des animations réconfortantes comme celle du tricot au coin du feu. Ils rendent le jeu mignon, faisant penser aux dessins de vieux contes pour enfants, tel que Jeannot Lapin. Les couleurs sont douces et chaudes dans le foyer, contrastant avec les tonds froids de la pierre et du manteau neigeux présents à l’extérieur. Cela apporte une pointe de poésie à ce jeu de survie.
Pour parfaire cette atmosphère poétique et cozy, l’ambiance sonore et la musique ne sont pas en reste. La musique peut paraître un peu étrange ou dissonante à l’oreille par moment avec ses violons. Mais elle s’intègre bien à l’univers neigeux et solitaire de Winter Burrow. Les moments de silence sont relaxant également et permettent d’entendre le bruit de nos pas dans la neige.
Des effets visuels accentuent l’immersion du joueur et permettent également d’alerter les joueurs qui ne feraient pas attention à leurs jauges. Par exemple, lorsque on commence à avoir froid, un effet de gel apparait sur le contour de l’écran. Les petits traces de pas dans la neige permettent de se repérer dans la forêt. Il n’y a pas de carte pour retrouver et rebrousser chemin. Autres effets visuels notable, la lumière et la météo change : tantôt ensoleillé, tantôt brumeuse, neigeuse, ou bien très sombre, quasiment noir en s’aventurant au plus tréfond de la forêt. Ces petits changements et aspects graphiques du jeu coupent la potentielle monotonie des jours qui peuvent être répétitifs. Ils donnent l’envie au joueur de progresser dans son aventure. Mais gare à vous si ne respectez pas le cycle jour-nuit : le froid des nuits d’hiver est mordant !

De la vie dans ce monde rude
Winter Burrow étant un jeu de survie, certains jours passent sans que l’on avance et nous servent juste à collecter des ressources ou à explorer. Explorer un peu plus loin, retenir des trajets pour aller dans telle ou telle zone du jeu, ce qui peut donc sembler un peu répétitif . Car comme évoqué précédemment il n’y a pas de carte dans le jeu. Cela ajoute un peu de difficulté dans l’exploration car le joueur doit retenir les chemins pour retourner à un endroit bien précis pour collecter une ressource, pour une quête ou pour retrouver… un habitant. Finalement nous ne sommes pas seul dans cette forêt. Des habitants y ont aussi leur “chez eux”. Tout comme nous, ils essayent de survivre à l’hiver. Et l’hiver est rude, l’histoire nous l’apprend : la survie n’est pas chose aisée pour tous… Au travers de différentes quêtes nous allons pouvoir les aider, parfois en faisant des dures découvertes. Mais également être aidé en retour pour débloquer de nouvelles recettes, de nouveaux outils afin de progresser toujours plus loin dans notre aventure. En effet certaines zones sont inaccessibles au début du jeu car entravées. Il nous faut donc débloquer de nouveaux outils, avancée dans l’histoire, pour progresser dans les différentes zones de la forêt, survivre plus facilement mais également pour être de taille à affronter le froid et les ennemis souhaitant eux aussi se nourrir pour l’hiver. Ne ne sommes qu’une petite souris après tout. Sur ce point, dans le menu il est possible pour les joueurs d’activer le mode “arachnophobe”. Après ma première rencontre avec une araignée, je me suis empressée de l’activer. Le monde de Winter Burrow n’est pas aussi solitaire et froid que le jeu le laisse penser. Il y a de la vie et de la chaleur pour qui sait où chercher !

Avis d’une fan de cozy games et de jeux de survie
Winter Burrow est un jeu se décrivant comme un jeu de survie, mignon, réconfortant, mélant exploration, fabrication, survie et housing. Au niveau de l’ambiance, des graphismes, du gameplay, je trouve le jeu très réussi. L’aspect survie et exploration est aussi agréable et sans prise de tête. On peut découvrir des recettes, des plans, des nouvelles ressources dans la nature assez facilement. L’histoire et les personnages sont aussi attachants. Le prix à moins de 20€ (diffère légèrement selon la plateforme choisie) est aussi attractif et je trouve très honnête pour la durée de vie du jeu, environ une dizaine d’heure.
Cependant le jeu pourrait être amélioré et encore plus agréable pour de nouveaux joueurs.
Par exemple avec l’ajout d’une carte en jeu qui pourrait être découverte au fur et à mesure de notre exploration. Cela nous aurait permis de noter soit directement intégré au jeu l’emplacement des personnages soit de laisser la possibilité au joueur de noter l’emplacement de ceux-ci ou d’une ressource avec un marqueur. Mais après quelques heures à vagabonder on est fier de réussir à retrouver notre chemin juste avec l’environnement !
Egalement pour le côté exploration / survie, un inventaire un peu plus grand aurait été préférable car même augmenté à son maximum, le jeu nous pousse sans cesse à faire des allés-retours au terrier afin d’y déposer nos ressources. Même sans augmenter l’inventaire, les sacs de 4 emplacements aurait pu en les équipant ne pas nous enlever un emplacement. Je m’explique : en réalité un sac ne nous rapporte que 3 emplacements supplémentaires et non 4, car le sac fabriqué prend une place dans l’inventaire.
Enfin l’aspect housing, décoration du terrier mis en avant sur Winter Burrow aurait pu être amélioré. Il y a plusieurs collections d’objets pour donner une thématique à notre terrier ce qui est agréable. Cependant il n’y a pas de fonctionnalité de tri en jeu pour organiser nos coffres, armoires… L’inventaire du coffre est commun à tous les meubles de rangement et n’a pas de fonction de tri ou d’onglet pour regrouper les vêtements ensemble, les ressources brutes ensemble, etc. De ce fait, j’ai délaissé un petit peu cet aspect du jeu. J’ai fabriqué tous les objets possibles pour ma collectionnite aigüe, posé un canapé, un lit, une armoire. Mais c’est tout. Je n’ai pas poussé plus que cela l’aspect housing, gestion de base, alors que c’est quelque chose que j’apprécie dans les jeux.
Ces derniers points soulevés et pistes d’amélioration ne sont que les fruits de mes réflexions mais en l’état, le jeu est plus que bien !
J’ai vraiment apprécié jouer à Winter Burrow et je le recommande vivement aux personnes appréciant les cozy games, voulant s’initier aux jeux de survie, appréciant l’exploration, voulant s’immerger dans une histoire parfaite pour l’hiver (avec son lot de drame attention !). En revanche pour les très jeunes ou si votre but est uniquement d’aménager votre « chez vous », Winter Burrow n’est peut être pas fait pour vous.
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