[Test] Warhammer 40,000 : Inquisitor – Ultimate Edition

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Sorti en 2018, Warhammer 40,000: Inquisitor – Martyr fait son grand retour cette année sur Playstation 5 et les Xbox Series dans une Ultimate Edition. Une version 2.0 plutôt riche en contenu et bénéficiant de bon nombre d’améliorations qui nous font reprendre les armes pour l’inquisition. Mais est-ce que cela en valait la peine?

Des heures de jeu en perspective

Afin de bien débuter ce test, il est important de présenter le contenu de cette édition ainsi que les améliorations apportées et ce malheureusement sans mise à niveau gratuite pour les détenteurs de l’ancienne version. Elle comprend en plus du jeu de base les 25 extensions parues depuis la sortie du jeu en 2018 et bon nombre d’améliorations graphiques:

Prise en charge native 4K
Textures de plus haute résolution
Moteur physique amélioré
Modes multijoueur cross-gen
Utilisation optimisée de la manette sans fil DualSense sur PlayStation 5

Retour vers le 41 ème millénaire

Il est donc temps maintenant de reprendre les armes afin de retourner dans cette guerre perpétuelle opposant les Xénos au reste de l’humanité ainsi qu’un ennemi de l’intérieur. Alors que la lumière de l’empereur s’éteint, c’est en tant qu’inquisiteur (un membre de l’autorité impériale) que vous devrez exterminer ces menaces afin de sauver le reste du monde.

Après la courte séquence d’introduction qui a été remasterisée pour l’occasion, il est temps pour vous de choisir votre inquisiteur parmi l’une des quatre classes proposées ainsi que sa spécificité. Nous avons ici opté pour le croisé avec une spé combattant d’assaut. Libre à vous de choisir votre classe en fonction de vos affinités. Par exemple, le croisé d’assaut aura une armure à réacteur dorsal, le croisé lourd une armure avec une batterie de missile dans le dos et le croisé polyvalent une armure tactique. Ce choix ne sera pas punitif cependant puisque vous pourrez bénéficier des autres améliorations via l’arbre de compétences.

Un gameplay diversifié

Avec un contenu plutôt riche, Warhammer 40,000: Inquisitor – Martyr entre dans la catégorie des jeux à service puisqu’il vous proposera bon nombre de modes d’améliorations mais aussi de jeu dont le mode mission prioritaire qui prendra la forme d’une mini-campagne ainsi que le mode coop qui est devenu depuis une référence des hack’n slash. Malgré un scénario qui tombera vite dans l’oubli, on retiendra la diversité du jeu ainsi que ses nombreux modes de jeu et ce même en 2022.

Une fois sur le terrain, on ressent l’ambiance lourde et oppressante à travers le level design du jeu. L’environnement se renouvelle sans cesse mais la corruption par le chaos est présente dans chaque recoin de la map. Une ambiance que l’on savoure à chaque pas puisqu’ici tout ne se réglera pas à coup de roulades mais avec lourdement armé tout comme les ennemis qui ne vous laisseront aucun répit.

On retrouvera bien entendu le traditionnel arbre de compétences mais qui se démarque sur un point: les compétences ne sont ici pas liées à votre level mais à l’arme que vous portez. Un système plutôt bien pensée permettant de varier les plaisirs en fonction de l’arme (hache, fusil, arme à deux deux mains,…) et éventuellement de votre bouclier mais aussi créer des combos pour le moins dévastateurs sur le champ de bataille.

Côté missions, on retrouvera bien entendu les quêtes principales mais également tout un arc de missions annexes réparties sur différentes planètes avec différents types d’objectifs: protéger, détruire, exterminer, escorter. Un panel plutôt riche sur le papier mais qui se résumera le plus souvent à pourfendre tout ennemi présent sur votre chemin. Ce qui pourra plaire aux fans mais qui risque d’en lasser certains…

Conclusion

Sans chercher à surpasser Diablo, Warhammer 40,000 : Inquisitor propose une alternative intéressante qui ravira les fans et ceux cherchant un peu de diversité. On retiendra la diversité des niveaux tout comme le portage graphique vers les consoles next-gen qui est très réussi et apporte avec brio un second souffle à ce titre qui mérite que l’on s’y attarde.