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[Test] The Diofield Chronicle

Nouvelle licence créée pour l'occasion en espérant redonner ses lettres de noblesse au Tactical RPG, The Diofield Chronicle était attendu de beaucoup
The Diofield Chronicle
Temps de lecture estimé :5 Minutes, 14 Secondes

Nouvelle licence créée pour l’occasion en espérant redonner ses lettres de noblesse au Tactical RPG, The Diofield Chronicle était attendu de beaucoup surtout lorsque l’on connait les derniers jeux installés par Squarenix ( Octopath Traveler en tête). Ainsi armé de nouvelles idée et surtout en s’entourant de valeurs sûre il n’en fallait pas plus pour titiller notre intérêt.

Nous vous le disions plus haut, la première bombe lancée par le studio lorsque l’on parle de The Diofield Chronicle est sans nul doute son entourage à commencer par Isamu Kamikokuryo qui a ouvré sur l’excellent Final Fantasy XII en qualité de chara designeur mais surtout la présence des compositeurs de génie que sont Ramin Djawadi et Brandon Campbell (Game of Thrones ou Uncharted plus récemment) qui reprennent ainsi la tradition lancée sur Final Fantasy lorsque l’on parle de musique et de compositeur de talent œuvrant en symbiose avec le studio. Cette première promesse est d’ailleurs une réussite puisque les différents thèmes abordés laisseront une empreinte inoubliable pour peu que vous soyez sensible aux musiques de jeux vidéo. Le début de l’histoire vous proposera une rapide état des lieux qui reprend à s’y méprendre la façon dont sont représentés les royaume de Game of Thrones lors du générique de ce dernier avec ce coté mappemonde d’où les éléments ( châteaux, forets, montagnes ) jaillissent de terre, un premier clin d’œil des plus sympathiques! C’est surement l’effet Ramin Djawadi.

Diofield comme son nom l’indique est une terre qui traduite lexicalement serai la terre des dieux ( Dio= dieu ; Field = terre, simple et efficace ) et sera donc le point de départ de notre aventure ( comme toujours proposé avec ses mode de difficultés Facile, Normale et Difficile ) . En effet cette île bien que calme et paisible sera le théâtre de nombreuses catastrophes engendrées par un chaos total où pillage rimera avec joutes ensanglantées et ravages dont votre souverain se serait bien passé puisque ce dernier périra d’un coup de lame bien violent. Votre aventure débutera ainsi huit ans après l’assassinat du quatrième prince, Levantia Shaytham. Vous prendrez part à l’action immédiatement en prenant le contrôle d’ Izelair Wigan ( fille du groupe dont le papa était un mercenaire renommé ) , d’Andrias Rhondarson et de Fredret Lester sans plus de précision. Ces derniers disposent d’aptitudes bien différentes et seront ralliés à la cause d’une milice privée sur les bons conseils de Lorraine Luckshaw qu’ils viennent de sauver d’une attaque dont l’issue aurait été la mort. Cette milice est gérée d’une main de fer par William Hende et porte le nom de Renards bleus. Voilà pour le background de départ.

La meilleure tactique c’est l’attaque !

D’un point de vue gameplay, le titre sort des habituels tactical RPG puisque ce dernier ne comporte pas de cases limitant les déplacements ; en effet, ils ont été purement supprimés au profit d’une zone de déplacements relativement libre. Votre liberté de mouvement s’en voudra ainsi beaucoup plus libre puisque vous pourrez voir le déplacement souhaité schématisé par une ligne bleue que vous pourrez choisir de “casser” afin d’éviter des obstacles et ainsi pouvoir vous mouvoir librement. Lors des affrontement vous pourrez également choisir de faire intervenir un ou plusieurs personnages en maintenant enfoncer la touche carré. L’autre nouveauté du titre concerne, la zone de détection mise en place et permettant à vos adversaires de vous attaquer sans relâche si vous décidiez de vous y aventurer ; attention à ne pas vouloir aller trop vite sous peine de vous faire sanctionner rapidement en attendant les autres personnages. Ce sont ainsi huit personnages que vous pourrez contrôler ( quatre principaux à qui vous donnerez un “soutien” vous ouvrant le champs des possibles). Les archétypes s’ouvrent alors : cavalerie, infanterie, magie et archers vous porteront vers des choix de positionnement à adopter lors de vos affrontements. Qui dit Tactical RPG en temps réel, puisque c’est de cela dont il s’agit, dit également interruption, et là encore tout ou presque vous sera permis afin de vous adapter au mieux la situation ; bénéficiant d’attaques supplémentaires vous pourrez, au cœur de la bataille décider d’étourdir un adversaire garce à une technique spéciale. Chaque unité ainsi vaincue laissera sur place de précieuses orbes à ramasser. Ces dernière vous rendront de la vie, ou vous permettront d’user de techniques qui outre les dégâts qu’elles produisent vous tiendront “éveillés” par le coté graphique qui aura tendance à nous faire briller l’opaline : les invocations seront en ce sens un plus indéniable tant dans le lore que dans leur utilisation.

Un lore à découvrir

Finir le précédent chapitre par le mot “lore” n’est en rien un hasard puisque c’est d’ailleurs le point que nous allons aborder maintenant. En effet la particularité du jeu réside dans son développement de l’histoire et dans l’utilisation de ses personnages que l’on découvre comme se connaissant, comme ayant leurs habitudes alors qu’au final nous n’en savons pas plus en commençant l’histoire, ou tout du moins très peu. Rassurez vous ce choix est un excellent choix puisque vous apprendrez à appréhender chacune des personnalité présente en jeu. La narration, l’intrigue et le rythme imposé sont d’ailleurs une merveille pour celui qui cherchera une histoire mature aux révélations surprenantes malgré un moteur graphique en dessous des standards actuels.

Malheureusement ( ou pas à vous de voir ) c’est surement le seul petit bémol du jeu : les graphismes proposés par The Diofield Chronicles sont en effet légèrement datés et les cinématiques ne brilleront pas par leur réussite ; la faute à un léger effet de flou et à un choix de couleur peut être un peu trop prononcé. Fort heureusement, chaque effet en jeu ( invocation, cartouche de personnages d’où ressort une illustration permettant de savoir qui parle ) nous aide à ne pas voir que ce défaut en jeu et c’est en cela une excellente nouvelle car non, il n’y a pas que les graphismes dans la vie et The Diofield Chronicle nous le rappelle à chaque instant. Coté intuitif, le jeu fait dans le classique avec la touche triangle vous permettant d’ouvrir le menu qui vous donnera une multitude de possibilités : s’équiper, voir vos quêtes en cours ainsi que votre rang d’unité qui progressera avec votre avancée, voir la carte ou modifier vos unités ), la touche R1 vous permettra de courir lors de vos phases d’exploration. Enfin, la caméra excellera dans ses réactions fortes utiles puisque vous l’utiliserez bon nombre de fois afin de vous imprégner de chaque phases de combats proposée en la bougeant dans tout les sens pour etre persuadé de ne rien rater dans tout ce que les dioramas vous proposeront. Musicalement parlant vous le savez déjà la bande son est une merveille absolue, les bruitages en jeu vous immergent totalement dans cette œuvre médiévale des plus extraordinaires et les artworks finiront à eux seul d’imposer un style graphique des plus envoutant. Le vrai point positif pour nous concerne ce qui nous parait le plus évident lorsque l’on parle de RPG dans l’ensemble à savoir : la traduction française et là encore c’est un énorme bravo pour toutes les équipes qui auront permis d’avoir une traduction impeccable de bout en bout de l’aventure.

Conclusion :

The Diofield Chronicle est bel et bien l’œuvre majestueuse que l’on attendait de la part de Squarenix. Rythmée, efficace, cette nouvelle licence suffit à elle seule à vous redonner l’envie de jouer au Tactical RPG pour peux que vous vous en soyez un jour lassé faute de nouveauté. Bénéficiant d’un cahier des charges bien rempli, dont des personnages attachants ( ma préférence va à Andrias ), des combats accrocheurs et une bande son qui restera à coups sûre dans les plus merveilleuses des ces cinq dernières années pour ce qui est du jeu vidéo ( et je pèse mes mots ), notre seule consigne sera de ne surtout pas passer à coté de ce récit que nous avons A-D-O-R-E !

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[…] de novembre 2022 sur PC et consoles, The Diofiled Chronicle (dont vous pouvez retrouver notre test ici) vient de voir son contenu enrichi avec l’arrivée de la mise à jour […]

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