[Test] The Backrooms 1998 – Un terrifiant found footage
Fans d’horreur psychologique? Nous aussi! Partons ensemble à la découverte de The Backrooms 1998, un hommage au found footage qui promet de belles sueurs froides…
Tony Hawk fight le mal
Malgré un scénario qui tient sur un timbre poste, The Backrooms 1998 se veut diablement efficace. Entre son atmosphère pesante, l’aspect creepy au possible,… Le titre, malgré une durée de vie assez courte, est un petit bonbon sanglant qui ravira les amateurs du genre…
- L'immersivité du jeu
- L'aspect inspiré de faits réels qui fait froid dans dos
- Le soud design
- Opressant du début à la fin
- La folie qui nous guette tout au long de l'aventure
- Durée de vie un peu trop courte
- Un gameplay trop basique
- Le level design qui peine à se renouveller
VHS Story
C’est peu avant 2020 que les backrooms explosent sur le net. Un phénomène aussi viral que les creeepypastas et bien d’autres consors qui pullulent sur You Tube, tout en inspirant de nombreux développeurs indépendants qui auront surfé sur la vague du succès…
Steelkrill Studios n’aura pas fait exception à la règle nous proposant une nouvelle immersion horrifique avec The backrooms 1998 qui est disponible sur PC, PS5/PS4, Xbox One/Xbox Series et Nintendo Switch.
Un petit kickflip?
En pleine séance de skate, caméra à la main, c’est dans la peau d’un ado des 90’s que vous débutez l’aventure. Pas de bol, ce dernier après une petite chute se retrouve dans les backrooms. Dixit les rampes, tremplins et toutes les joies du skate urbain… Il se réveille dans un univers à la tapisserie jaune aussi crasseuse que la moquette.
Le but? Retrouver les effets personnels d’un jeune garçon disparu qui sont disséminés un peu partout dans cet univers labyrinthique. Mais entre les entités maléfiques issues de l’antre de la folie et l’hideuse bestiole qui veut faire de vous son prochain repas! La chasse aux trésors ne va pas être une promenade de santé…

Entre Conjuring et le Projet Blair Witch
Dans les backrooms, personne ne vous entendra crier? C’est faux! Sans briller pour la qualité de son bestiaire qui se résume à une monstruosité à mi-chemin entre le petit Georgie de Ca et le démogorgon, vous devrez surtout faire face à des événements surnaturels. Le tout armé d’une simple lampe-torche et d’un pied de biche bien utile pour ouvrir certaines portes.
Vos compétences de survie seront ici mises à rude épreuve sachant que tout comme les points de sauvegarde, les soins sont bien cachés et peu nombreux. Il faudra donc ruser pour pouvoir sortir de cet enfer (ce qui vous prendra une à deux heures selon votre patience, à condition d’avoir le coeur bien accroché).




Dès les premières minutes de jeu, on entre dans un univers à l’atmosphère oppressante. Certaines éléments du décor foutent la frousse, nous laissant imaginer le carnage qui a pu avoir lieu, tandis que d’autres événements opèrent pour une horreur plus viscérale. Poupées qui tournent la tête après votre passage, chaises qui vous foncent dessus ou décor qui se déplace de lui -même… Rien ne vous sera épargné, le jeu usant et abusant parfois des jumpscares dans le but de vous faire faire un arrêt cardiaque. Sans parler du sound design qui, entre bruitages étranges et rires d’enfants, donne juste envie de se barrer de cet enfer…
The Backrooms 1998 est une franche réussite en termes d’ambiance. Mais la répétitivité de lieux et de son gameplay gâchent un peu rapidement l’expérience. On saluera la map bien planquée qui vous oblige à fouiller chaque recoin pour dénicher tous les objets. Mais chaque pièce se ressemble… Reste la bombe de peinture qui sert de repère sur les murs pour ne pas tourner en rond. J’aurais aimé des énigmes un peu plus poussées plutôt que de trouver chaque objet au détour d’une pièce. Mais dans l’ensemble, cela reste une expérience satisfaisante. Que faut-il en retenir?




A force de dégommer les jeux (et les films d’horreur) comme des paquets de Kit Kat Ball, on peine à trouver le jeu qui va nous offrir le grand frisson attendu. Malgré mon amour pour des licences comme Resident Evil et Silent Hill… C’est souvent du côté de la scène indé que je trouve mon bonheur. Sans parvenir à rivaliser avec l’écellent Visage qui m’avait collé de sacrées insomnies! The Backrooms 1998 aura réussi à me coller la frousse au sens propre du terme. Malgré quelques points perfectibles, on ne peut retirer la qualité de l’expérience qui ravira les amateurs du genre. Un grand merci à la team Steelkrill Studios…

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