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[Test] Soulstice

Nouveau beat them up faisant la part belle à une action décomplexée, Soulstice arrive de manière assez discrète chez nous
soulstice
Temps de lecture estimé :5 Minutes, 47 Secondes

Nouveau beat them up faisant la part belle à une action décomplexée, Soulstice arrive de manière assez discrète chez nous. Cette fusion d’un devil may cry rencontrant les premières aventures d’un god of war dans sa version Playsation 2 pour ne citer que ces références auxquelles le jeu semble s’être inspiré n’en finissent pas de nous donner le tournis. Alors que le genre s’essouffle un peu et que les titres ne sont pas légion, que vaut au final cette nouvelle aventure résolument tirée d’une inspiration divine ou paix et chaos s’entremêlent.

Il était une fois le commencement

Le jeu démarre sur les chapeaux de roue, avec une histoire où la création de l’homme invita avec lui le chaos. Afin de répondre à la menace de ce dernier des chimères furent créés, oubliez votre vision de chimère littéraire puisqu’il ne s’agit ici pas de bête au corps composés de plusieurs espèces comme nous l’a enseigné la mythologie classique mais bien plus d’une fusion de deux âmes. Ainsi vous voilà à contrôler deux sœurs dont nous ne savons rien au départ si ce n’est leur prénoms : Briar et Lute. Bien que vous contrôliez les deux sœurs, Briar semblent en tout point humaine ( à quelques détails prêt ), élancée, vêtue d’une armure thoracique et d’un pantalon sorti tout droit d’un concert de métal et dont la blondeur la caractérise sera votre personnage principale. Attention cependant puisqu’il s’agit de la chimère dans son état physique,indisciplinée, armée de sa longue et imposante épée, pouvant au départ la transformer en un marteau au gigantisme démesuré. Cette arme aussi imposante qu’efficace sera votre premier atout vous aidant à défaire les hordes de créatures à la difformité remarquable mais également les spectres arrivant par la suite. Fort heureusement pour vous, vous serez aidé de votre sœur, Lute, qui de par sa forme fantomatique, vous fera comprendre dès le début qu’elle n’est pas là juste pour faire de la figuration. La cause de son état est sans aucun doute la résultante du sacrifice qui fut le sien. De cette agonie, sa puissance se révéla, et pas besoin d’arme pour cela. Elle aura au départ un rôle de soutient non négligeable qui vous permettra de bloquer des attaques en appuyant au bon moment sur la touche X. Dès lors votre assaillant sera pris dans une boucle temporelle stoppant net son action, le rendant alors immobile, ce qui vous permettra de vous jouer de lui en passant dans son dos afin de le foudroyer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Bien-sure et comme chaque beat them up digne de ce nom, chaque victime laissera dans son trépas une faible quantité d’orbes bien utiles vous permettant d’optimiser chacun de vos deux personnages.

Du rouge, du vert, du bleu

Le gameplay se voudra donc très proche d’un devil may cry avec à son lancement différent niveaux de difficulté ( ainsi que d’autres déblocable en “new game +) ; quelle que soit cette dernière choisie on enchaine alors les monstres qui lâchent des orbes et une fois la horde vaincue, un système de note intervient, vous décernant dans sa continuité une “médaille” allant de diamant à fer équivalente aux système bien connu A ou S pour la forme. Ce système de notation sera donc la résultante de vos enchainements, de votre rapidité d’exécution mais surtout de votre vision du combat. Et cela tombe plutôt bien car la maniabilité de son ensemble est une merveille de mécanique. En effet qui dit deux personnages jouables, dit manette bien remplie en fonctions ; détrompez vous puisqu’au delà des capacités requises la manette a été savamment réfléchie. On se retrouve donc à utiliser les boutons carré ( attaque secondaire au marteau ) et triangle ( attaque standard à l’épée ) pour Briar, la touche croix étant le saut ( utilisable en double saut par double pression ) et Lute sera quand à elle en soutient avec la touche rond ( à utiliser au bon moment ) mais également grâce aux gâchettes qui auront un impact sur votre environnement : une fois enclenchées ces dernières révéleront des plateformes ou vous donneront la possibilité d’ouvrir des passages puisqu’une bulle de la couleur de l’objet apparaitra alors autour de vous : L1 pour les objets (ou ennemis ) “bleus : évocation” et R2 pour les “rouges : bannissement” ( les spectres étant bleus et inatteignables physiquement sans cette option, vous comprendrez assez vite qu’il est vitale d’assimiler le système ). Le jeu possède à ce titre une difficulté qui arrivera très vite en jeu afin de vous faire comprendre que chaque attaque se doit d’être réfléchie. Il ne sera pas rare de recommencer le combat tant le dynamisme demandé saura vous surprendre. Sans forcement parler de “die and retry”, vous sentirez vite les pics de difficulté s’accentuer, nous ne vous conseillons donc qu’une seule chose : attaquez de manière raisonnée sans hésiter à prendre un peu de recul sur chaque combat. Même si le coté nerveux de l’ensemble vous poussera à toujours vouloir enchainer les ennemis vous faisant face de manière trop offensive, nous ne pouvons que trop vous conseiller d’adopter une stratégie dite de “souls-like” consistant à reculer pour mieux y retourner. Évidemment vous perdrez en “notation” mais votre vie n’en sera que plus remplie. L’autre très bonne surprise du titre repose sur un système de salle mystérieuse à débloquer : vous trouverez des petits portails de téléportation dispersés dans l’univers proposé qui, si vous y pénétrez vous proposera un challenge adapté : le premier consistera par exemple à faire des blocages parfait en appuyant cinq fois de suite sur la touche rond tout en vainquant vos assaillants. Rassurez vous toutefois, ci vous deviez échouer, il vous sera proposé d’y retourner ou de continuer l’histoire. Si vous choisissez l’histoire la salle restera néanmoins disponible plus tard.

Une direction artistique inspirée

Si graphiquement nous pouvions avoir des doutes, le jeu nous donnera vite tord en nous rassurant quand à la qualité de ses environnements qui sont, n’ayons pas peur des mots, plus qu’inspirés et diablement bien réalisés. Ce n’est pas dur, certaines, pour ne pas dire toutes nos phases d’exploration en extérieurs, nous font nous sentir très petits malgré les capacités et le destin qui nous attends. Le gigantisme semble être le mot d’ordre et il ne nous faudra pas longtemps pour observer à quel point cet ensemble cohérent ai pu faire l’objet de toutes les attentions grâce à ses longs plan fixes. Malheureusement en intérieur le constat ne sera pas tout aussi élogieux et les premières textures disgracieuses pointeront le bout de leur nez. Ajoutez à cela des portes invisibles vous bloquant l’accès et vous comprendrez vite que la touche triangle deviendra votre meilleures amies puisqu’il y avait un obstacle à détruire. Pour le reste tout est assez classique : quelques petites phases de puzzle jump, un pont à faire descendre en allant actionner deux leviers rien de bien méchant. Le jeu souffre également des même symptômes que ses ainés avant lui, à savoir une impression de couloir persistant ne vous laissant que peu d’hésitation quand au chemin à suivre. Lors de ces “explorations” vous pourrez exploser divers tonneaux barrières dont la surbrillance vous invitera à le faire. Non l’ensemble des décors n’est pas destructible et non votre personnage ne pourra pas non plus se rendre où bon vous semble ce qui par moment pourra vous paraitre assez frustrant lorsque l’on voit le level design, mais c’est là le prix à payer pour profiter d’un jeu dynamique vous laissant un arrière gout plus que positif malgré ces quelques ratés. Coté ambiance, même constat le jeu fait dans la simplicité avec des rythmes adapté à chaque situation sans pour autant laisser suffisamment de temps au thème en cours s’immiscer dans votre subconscient, dommage !

Conclusion

Soulstice est ce qu’il est : un beat them up bien rythmé, efficace et prenant. Ne cherchez là rien de plus puisque ce dernier ne vous fera pas la proposition d’être une innovation graphique ou une révolution du genre. Tout y est clairement codifier afin de ne pas trop bousculer les amateurs du genre et nous ne pouvons que déplorer le manque de charisme de Briar qui à notre sens rate sa prestation de personnage comme avait pu le faire Dante à son époque. Malgré tout le jeu s’en tire plutôt bien sans être le meilleur jeu du genre mais avec une quantité de très bonnes idées qui pourront fortement plaire aux personnes cherchant l’excellence d’une notation. Le scoring est présent et une seule chose prime sur tout ce que nous avons pu écrire : une fois éteint, nous ne demandons que de retourner dans cet univers si bien pensé et çà, c’est surement la plus belle victoire de ce dernier !

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