[Test] Sonic Racing: CrossWorlds – Un anneau pour les dépasser tous
Un bon mélange entre fun et challenge, le tout saupoudré de variété, un coup de coeur !
- Le roster et la variété des véhicules qui font plaisir
- Le concept de CrossWorlds qui varie les plaisirs
- Les gadgets
- La quantité d'éléments déblocables
- Le plaisir de la conduite
- Quelques petits clippings
- L'IA super violente dans les difficultés élevées
- Le contenu déjà présent mais qui arrive au compte-gouttes
En somme, Sonic Racing : Crossworlds dégaine un cocktail explosif de style, de vitesse et de fun. Avec ses graphismes flamboyants, son gameplay millimétré et sa bande-son satisfaisante, c’est un véritable shot d’adrénaline arcade à savourer manette en mains qui relève le niveau de l’épisode précédent et s’avère être le digne successeur des deux premier épisodes !
Tiens avant de commencer le test, je voulais partager une réaction intéressante de ma moitié qui regardait le jeu et qui dit, je cite “c’est complètement con, Sonic irait beaucoup plus vite à pieds” Et c’est pas faux ! Pour la défense du titre, on imagine que les véhicules sont là plutôt pour équilibrer les forces et proposer un casting varié que ce soit dans l’univers de Sonic ou pas, ou encore pour certains de ne pas remettre du vinaigre sur le traumatisme provoqué par Sonic R en son temps. Bref, c’est le moment de démarrer les moteurs et de se lancer dans Sonic Racing: CrossWorlds
Get in the Ring
Dès les premières secondes, Sonic Racing : Crossworlds nous propulse dans un tourbillon de vitesse dignes de l’univers du hérisson bleu. Le pied à fond sur l’accélérateur, bande-son dans les oreilles et manette fermement tenue, on sent tout de suite que ce nouvel opus ne fait pas dans la demi-mesure : il veut chirurgicalement chatouiller notre adrénaline tout en gardant ce petit grain de folie propre à l’univers des Sonic Racing. Ou du moins, les deux premiers.
L’idée de base ? Passer dans des mondes différents et aléatoires selon la course afin de renouveler le challenge sur chaque tracé. Vous commencez la course sur le circuit annoncé, mais à la fin du premier tour, le participant en tête choisit un des deux mondes proposés, dans lequel tous les joueurs feront leur second tour avant de retourner à la course d’origine pour le troisième et dernier tour. On passe ainsi sans transition des ruelles néon d’une mégalopole cyberpunk à un canyon aride creusé par le vent, puis à une forêt enchanteresse gorgée de champignons phosphorescents : un véritable festival de circuits où les réflexes seront de mise ; Crossworlds fait donc dans l’éclectisme, sans jamais perdre sa ligne directrice supersonique.

La grande majorité des tracés sont de petits bijoux de design, ils fourmillent de raccourcis bien gardés, d’obstacles dynamiques et de décors variés qui sauront vous mettre à l’épreuve. En plus, vous pourrez tenter de trouver et attraper 5 pièces rouges planquées sur chaque tracé, permettant d’avoir plus de récompenses en fin de course, permettant d’obtenir de nouvelles personnalisations de véhicules.
Cet aspect “tuning” se fait par un subtil système de pièces détachées, avec la possibilité de changer l’avant et l’arrière du véhicule et les roues, ayant une incidence sur les stats du véhicule. On débloque des pneus à crampons, un châssis customisé et des bonus mystère en accumulant anneaux et victoires. Attention, ça peut vite devenir addictif : une fois qu’on a bricolé son véhicule de la tête au châssis, on y revient pour optimiser chaque bolide, avec la possibilité de réaliser plusieurs modèles pour varier les plaisirs. Seul regret : la différence entre deux builds haut de gamme est ténue, les différences entre les stats ne paraissent pas changer grand-chose.


Hé-là qui va là ?
Autre nouveauté : les gadgets, qui vont permettront de vous ajouter des bonus actifs ou passifs lors de vos courses, à équiper en amont dans un menu dédié. A Vous aurez jusqu’à 6 espaces libres pour y ajouter des gadgets qui prennent un ou plusieurs espaces, certains permettent par exemple d’augmenter le gain de boost pendant le dérapage, d’autres d’améliorer vos chances d’obtenir des objets plutôt offensifs ou défensifs ou de commencer direct la course avec un objet précis. Tout cela permet d’orienter votre gameplay selon les courses, et d’ajouter un léger côté stratégique dans le titre, on apprécie. Au fil du jeu vous débloquerez de nouveaux gadgets en gagnant des courses ou en réalisant des défis, c’est toujours sympa pour la durée de vie du jeu.
Sur le plan du gameplay pur : c’est impeccable, les différents types de bolides se contrôlent tous bien, de la voiture de base au hoverboard, les sensations sont variables mais manette en mains on s’y retrouve. On retrouve la mécanique de transformation en bateau ou en avion, qui fait également switcher le gameplay mais cela reste naturel et fluide, permettant là aussi une variété en termes de maniabilité mais aussi dans les courses pour éviter la monotonie. Enfin, l’accessibilité n’est pas en reste : aides à la conduite ajustables, tutoriels progressifs et mapping de touches personnalisable garantissent que chacun y trouve son compte. Les différents modes de difficulté apporteront du challenge pour tous les niveaux, avec en bonus à chaque grand prix un rival désigné qu’il faudra battre, pour gagner un bonus très inéressant si vous venez à bout de tous les personnages ! Notez cependant que dans les derniers modes de difficulté, l’IA ne pardonne aucun écart et se fera plaisir en vous défonçant sans vergogne, un manque d’équilibrage qui est fort dommage.
Côté roster justement, Sonic Racing: Crossworlds déploie un casting 5 étoiles : Sonic, évidemment, mais aussi Tails, Knuckles, Amy, Robotnik et bien d’autres de l’univers de la mascotte de SEGA mais aussi d’autres personnages d’univers différents, avec Hatsune Miku, Bob l’Éponge ou les personnages de Minecraft. Certains personnages pas encore disponibles sont déjà affichés, les pièces de véhicules sont même déjà dans les menus, mais il va falloir attendre avant d’en profiter, c’est un peu frustrant…
Détail sympa par contre : tout est doublé en français, un petit plus immersif, bien qu’on puisse changer la langue au besoin ou les enlever en diminuant le son si cela vous prend la tête.

Ca roule des mécaniques
Graphiquement, Crossworlds joue dans la cour des grands. L’Unreal Engine orchestre un feu d’artifice de textures détaillées, de fumées volumétriques et de lumières vives. Les surfaces mouillées miroitent, les néons claquent et l’ensemble conserve ce charme cartoon indéniable : on croirait presque conduire dans un clip animé. Quelques aliasing furtifs et chargements pop-in rappellent que la machine n’est pas infaillible, mais rien qui ne vienne gâcher le spectacle. Au rayon des performances, le titre tient bon la barre à 60 fps sans trembler. Sur la version PS5 ici testée, le framerate n’a jamais bronché malgré le bordel à l’écran.
N’oublions pas la B.O. qui électrise chaque seconde de course : riffs de guitare endiablés, beats électro rulés à la chaîne et touches orchestrales pour planter le décor épique. Les amateurs reconnaîtront des revisites de certains classiques de Sonic, remixées avec un certain brio pour la plupart. Sur casque ou enceintes, le mix balance la patate nécessaire sans jamais virer au brouhaha indigeste.
Un petit focus enfin sur les modes de jeu en ligne : pour ceux qui misent sur la grosse compétition, le multijoueur propose ligues saisonnières, classements mondiaux et matchmaking express. Les courses à huit sont de véritables champs de mines, où une boîte à fou rire est planquée derrière chaque power-up. En local, le split-screen reste une tradition jubilatoire avec jusqu’à quatre joueurs qui peuvent se défier devant le même écran, une méthode toujours efficace pour perdre des amis !
Face à la référence Mario Kart, Sonic Racing : Crossworlds assume son statut d’alternative plus nerveuse et stylée. Ici, pas de monde ouvert ou de fanfreluches, on revient aux sources, au profit d’un pilotage millimétré et d’un concept de portails qui fait mouche.

En somme, Sonic Racing : Crossworlds dégaine un cocktail explosif de style, de vitesse et de fun. Avec ses graphismes flamboyants, son gameplay millimétré et sa bande-son satisfaisante, c’est un véritable shot d’adrénaline arcade à savourer manette en mains qui relève le niveau de l’épisode précédent et s’avère être le digne successeur des deux premier épisodes !
Test réalisé depuis une version commerciale fournie par l’éditeur. Aucune influence n’a été subie afin de donner notre avis, si ce n’est celle du café.
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