[Test] Rainbow Cotton : l’arc en ciel dans ta face !
Un portage de qualité d’un épisode de la saga Cotton controversé !
Plus
- Une belle revisite
- Coloré et fluide
- Prise en main immédiate
- Le mode coop et retro
Moins
- Pas le meilleur de la saga
- Difficulté inégale
Bien que le jeu puisse arborer un ensemble de spécifications techniques élégantes, avec un portage ficèle et réussi, le gameplay de base de Rainbow Cotton est si imparfait qu’il laisse l’expérience globale pas folichonne. Même les fans les plus dévoués de Cotton auront du mal à embrasser cette incarnation de la saga.
Seule une poignée de joueurs se souviennent vraiment du jeu original de Cotton. La saga avait laissé de bons souvenirs, notamment sur PC Engine, la suite sortie sur Saturn était même bien meilleure. Cette version de Rainbow Cotton insuffle une nouvelle vie à la version originale sortie en 2000 sur Dreamcast avec des graphismes revus et corrigés, des mécaniques de jeu innovantes, un mode local 2 joueurs, et encore plus de magie. C’est un voyage vers le passé, mais réinventé pour le présent.
Cette nouvelle sortie arrive avec de nombreux nouveaux rebondissements et améliorations. Offrant une expérience encore plus immersive et visuellement éblouissante, vous emmenant dans un voyage inspiré des jeux d’arcade à travers un monde féerique !
On vous (re)présente Cotton, une jeune et puissante sorcière passionnée qui a toujours une place dans son cœur et son estomac pour les « Willows », des bonbons légendaires qui sont si bons qu’ils méritent de risquer leur vie et leur corps. Avec l’aide de son amie fée, Silk, Cotton brave cinq étapes de chaos en 3D pour récupérer les légendaires Willows. Mais cette quête des plaisirs sucrés n’est guère plus qu’une arnaque pour amener Cotton à vaincre les forces du mal lors de sa quête des délicieux bonbons.
Cotton s’écarte de la formule traditionnelle à défilement latéral de la série et utilise un modèle plus proche de Panzer Dragoon ou Space Harrier. Cotton vole « dans » l’écran sur son balai, ciblant les ennemis avec un réticule de ciblage. Au fur et à mesure que Cotton bat des ennemis, son niveau d’expérience augmente et ses tirs deviennent plus puissants. En plus de son tir standard, Cotton peut également utiliser quatre types de sorts magiques pour effacer l’écran, gagnés en collectant des cristaux colorés dispersés dans chaque niveau. Chaque niveau a plusieurs chemins à découvrir, ce qui donne au jeu le peu de valeur de rejouabilité qu’il a. Tous les niveaux comportent également des boss intermédiaires et finaux.
Alors que la simplicité du jeu semble brosser un tableau plutôt sympa, les choses ne sont pas si roses dans le monde de Rainbow Cotton. Le contrôle de Cotton est terriblement peu précis, le réticule de visée revient lentement vers le centre de l’écran, vous obligeant à vous battre constamment contre la manette pour toucher les ennemis. Comme si cela ne suffisait pas, Cotton elle-même est trop grande à l’écran, bloquant votre vue des ennemis et des boss. Comme vous pouvez l’imaginer, sans la possibilité de viser ou de voir ce que vous visez, tout le concept d’un jeu de tir s’effiloche complètement.
Apparemment, le plus gros du temps de développement a été consacré à l’art et à la technologie de Rainbow Cotton qu’au gameplay. Le nouveau monde 3D de Cotton est détaillé, coloré et vivant. Chaque niveau tentaculaire regorge d’activité et d’animation. Le jeu maintient un 60 images par seconde stable dans toutes les scènes, ce qui fait bien plaisir à la rétine et reste un avantage par rapport à la version Dreamcast qui parfois toussait un peu niveau framerate. La musique et le son sont tous deux de premier ordre dans l’ensemble, mais le bavardage incessant et répétitif des fées pendant que vous volez est distrayant et progressivement ennuyeux. Heureusement, cela peut être désactivé dans le menu des options. Entre les niveaux, Rainbow Cotton utilise des cinématiques animées pour raconter « l’histoire », mais il vaut généralement mieux les ignorer, le rythme et le contenu étant assez inégaux.
Bien que le jeu puisse arborer un ensemble de spécifications techniques élégantes, le gameplay de base de Rainbow Cotton est si imparfait qu’il laisse l’expérience globale pas folichonne. Même les fans les plus dévoués de Cotton auront du mal à embrasser cette incarnation de la saga.
Test réalisé depuis une version commerciale fournie par l’éditeur
