[Test] Plants vs Zombies: Replanted (Switch 2) – Le remaster qui ne se plante pas
C’est dans les vieux pots… Vous connaissez la suite !
- Toujours aussi addictif
- Le contenu généreux
- Les contrôles au pad, tactiles ou à la souris !
- Le coop en local
- L'ambiance et les graphismes qui font encore mouche
- Pas de coop en ligne
- Pas de vrai rajout de contenu
Plants vs Zombies: Replanted: Avec ses graphismes rafraîchis, sa bande-son culte et son gameplay toujours aussi efficace, Plants vs Zombies: Replanted sur Switch est un remaster solide. On pourrait dire que Plants vs Zombies: Replanted est comme un vieux pot de fleurs repeint. La couleur est plus vive, l’odeur est familière, mais le bouquet reste le même. Et parfois, c’est suffisant ! – HerrKamper
Il y a des madeleines vidéoludiques qui ne vieillissent pas. Plants vs Zombies, sorti en 2009, appartient à cette catégorie : un concept simple, un humour absurde, et une boucle de gameplay qui vous accroche comme un tournesol au soleil. Quinze ans plus tard, Electronic Arts et PopCap nous proposent Plants vs Zombies: Replanted, un remaster qui promet de replonger les joueurs dans ce jardin infesté de morts-vivants. Pour ce test nous avons pu essayer le jeu sur Switch 2, c’est le moment de voir si le gazon est plus vert dans cette version replantée.
Nous vous proposons notre vidéo test pour découvrir le jeu en mouvements juste ci-dessous :
J’ai tout petit problème dans ma plantation
Dès l’écran titre, la musique culte de Laura Shigihara résonne. Les notes sont intactes, mais réarrangées avec une spatialisation un poil plus riche. On ferme les yeux, et c’est 2009 qui revient en force : les zombies grognent, les plantes attaquent, et la Switch vibre comme une petite serre portative. La nostalgie fonctionne à plein régime, mais attention : Replanted ne se contente pas de repeindre les murs, il tente de moderniser la maison en l’adaptant sur cette version Switch 2, notamment dans les contrôles.
Le cœur du jeu reste inchangé : un tower defense où l’on récolte des soleils pour s’acheter des unités, puis on aligne des rangées de plantes pour repousser des vagues de zombies. Les mécaniques sont toujours aussi addictives : récolter du soleil, choisir ses unités, anticiper les vagues : la stratégie varie selon le jour, la nuit, et quelques petites variations de terrain. A vous de bien choisir vos unités chlorophyllesques ! Mais n’ayez crainte : la difficulté est progressive, les premières parties sont une promenade dans le jardin, mais les niveaux avancés exigent une vraie stratégie.
Le cycle jour/nuit est plus qu’un décor : il modifie profondément le gameplay. Le jour, les tournesols dominent, les plantes classiques s’épanouissent. Les ressources sont abondantes, les stratégies offensives plus faciles à mettre en place. Mais la nuit, les champignons prennent le relais. Ils coûtent moins cher, mais certains ont des effets étranges (hypnose, gaz soporifique). Le joueur doit composer avec une économie plus fragile et des menaces plus sournoises. Cette alternance rythme la campagne et empêche toute routine, on ne joue jamais deux niveaux de la même façon.

La verdure contre la pourriture
Le charme de Plants vs Zombies repose sur son casting végétal. Chaque plante est une unité à part entière, avec sa personnalité et son rôle stratégique.
- Tournesol : la clef de voûte. Il génère du soleil, ressource vitale pour déployer vos défenses. Sans lui, c’est comme jouer à StarCraft sans minerai.
- Pisto-pois : le fantassin de base. Tire des projectiles verts avec une régularité métronomique. Simple, efficace, indispensable.
- Noix : le tank. Placée en première ligne, elle encaisse les coups et ralentit l’avancée des zombies.
- Cerise explosive : l’artillerie. Une seule utilisation, mais elle nettoie une zone entière.
- Plantes nocturnes : champignons hypnotiques ou offensifs, qui ne coûtent presque rien mais ne se déploient qu’à la tombée de la nuit.
Chaque nouvelle plante débloquée est une pièce supplémentaire dans le puzzle stratégique. Le joueur compose son arsenal avant chaque niveau, et c’est là que réside la magie : anticiper les menaces, équilibrer attaque et défense, et parfois oser des choix audacieux.
En face, la horde est tout aussi variée, PopCap a toujours su transformer l’horreur en comédie :
- Zombie de base : lent, idiot, mais dangereux en masse.
- Zombie cône : avec son cône de chantier sur la tête, il encaisse plus.
- Zombie seau : encore plus résistant, véritable cauchemar si vous n’avez pas prévu assez de puissance de feu.
- Zombie sportif : bondit par-dessus vos premières lignes, obligeant à repenser vos défenses.
- Zombie danseur : que j’appelle aussi Disco Bob, il invoque des sbires en rythme, c’est une plaie !
- Boss et variantes nocturnes : plus vicieux, ils exploitent les failles de vos stratégies.
Chaque ennemi est une caricature, mais derrière l’humour se cache une vraie mécanique de contre. Le joueur apprend vite que sous-estimer un cône ou un seau, c’est signer son arrêt de mort.

Les graines de l’addiction
Au départ vous n’aurez que le mode aventure de disponible, mais au fil de votre progression dans plus de 50 niveaux, vous débloquerez les modes mini-jeux, énigmes et survie, assurant un nombre d’heures de jeu assez colossale, sans compter un petit niveau caché que je vous dévoile dans notre vidéo maison ! Sans compter tout ce qu’il est possible d’acheter dans le magasin de Dave le Dingo, contre du pognon que vous aurez ramassé lors de vos parties. Au programme : des plantes exclusives, des bonus et autres gadgets utiles pour votre combat !
Le plaisir est immédiat, et la Switch, avec son format portable, redonne au jeu son ADN originel : celui d’un titre qu’on lance pour juste une partie avant de réaliser qu’on y a passé deux heures. D’autant plus que sur Switch 2 on peut jouer en mode souris et c’est très sympa ! Mais ce n’est valable que pour un joueur, le second doit contrôler avec le joy con à l’ancienne. Reste aussi la possibilité de jouer en tactile quand vous êtes en mode portable, toujours très intuitif tout comme l’était le jeu sur mobiles en son temps.PopCap a corrigé plusieurs soucis post-lancement, notamment sur les sauvegardes et l’audio
Avec ses graphismes rafraîchis, sa bande-son culte et son gameplay toujours aussi efficace, Plants vs Zombies: Replanted sur Switch est un remaster solide. On pourrait dire que Plants vs Zombies: Replanted est comme un vieux pot de fleurs repeint. La couleur est plus vive, l’odeur est familière, mais le bouquet reste le même. Et parfois, c’est suffisant !



