[Test] Trepang2 : hémoglobine dans tous les sens
Trepang2 vous met dans la peau d’un prisonnier amnésique, qui se réveille dans une cellule d’un complexe militaire secret. Vous ne savez pas qui vous êtes, ni pourquoi vous êtes là. Mais vous savez que vous devez vous échapper. Et vite. Heureusement pour vous, vous disposez d’une capacité spéciale : le ralenti. En appuyant sur une touche, vous pouvez ralentir le temps et prendre l’avantage sur vos ennemis. Mais attention, votre jauge de ralenti se vide rapidement, et il faut la recharger en tuant vos adversaires. Vous allez donc devoir affronter des hordes de soldats armés jusqu’aux dents, mais aussi des mutants dégénérés et des fantômes terrifiants. Le tout dans une ambiance oppressante et glauque, où chaque recoin peut cacher un danger. Plongez-vous dans une histoire mystérieuse et captivante, où vous allez découvrir les secrets du complexe militaire, votre passé oublié et votre destinée exceptionnelle.
Un jeu beau, fluide et sans lags
Trepang2 est un jeu qui impressionne par ses graphismes. Le jeu utilise le moteur Unreal Engine 4, qui permet de créer des environnements réalistes et détaillés. Les effets de lumière sont particulièrement réussis, avec des ombres dynamiques, des reflets et des éclairages volumétriques.
Mais ce qui frappe le plus dans Ce titre, ce sont les effets de sang et de particules. Le jeu ne fait pas dans la dentelle, et vous allez voir des démembrements, des éclaboussures et des explosions de sang à l’écran. Le jeu est très gore, et il ne convient pas aux âmes sensibles. Mais il faut avouer que c’est jouissif de voir ses ennemis voler en morceaux sous l’impact de vos balles.
Le jeu a aussi un style visuel qui rappelle les films d’action des années 80 et 90, avec des couleurs néon, des bandes sonores synthétiques et des références à des œuvres cultes comme Terminator, Die Hard ou Matrix. Le jeu ne se prend pas au sérieux, et il assume son côté kitsch et décalé.
C’est nerveux, ça tire partout, et c’est bien
Dans Trepang2, le titre mise tout sur le gameplay. Le jeu est très nerveux, et il vous faut être rapide et précis pour survivre. Vous allez sauter, glisser, courir et vous cacher.
Mais le cœur du gameplay, c’est le système de ralenti. En appuyant sur une touche, vous pouvez ralentir le temps et viser avec précision vos ennemis. Le ralenti vous permet aussi d’esquiver les balles, de faire des headshots spectaculaires et de créer des combos dévastateurs. Le ralenti est limité par une jauge qui se vide rapidement, et qui se recharge en tuant vos adversaires. Il faut donc savoir gérer son ralenti avec parcimonie, et ne pas l’utiliser à tort et à travers.
Le jeu vous propose aussi un large choix d’armes, qui vont du simple pistolet au fusil à pompe en passant par le fusil d’assaut ou le lance-grenades. Chaque arme a ses avantages et ses inconvénients, et il faut adapter son arsenal en fonction de la situation. Le jeu vous permet aussi d’utiliser une arme dans chaque mains.
Le jeu est très gore, et il ne fait pas dans la dentelle. Vous allez voir des démembrements, des éclaboussures et des explosions de sang à l’écran. Le jeu est très réaliste, et il montre les conséquences de vos actions. Vous pouvez par exemple tirer sur les jambes de vos ennemis pour les faire tomber, ou sur leurs bras pour les désarmer.
Bon, sans être excellent
Le studio Trepang nous propose ici un jeu dont le lore mériterait plus de développement. Le titre est même court pour le genre (environ 5 – 6h pour le terminer), alors qu’il aurait suffit d’ajouter ici et là un peu plus d’éléments pour mieux comprendre l’histoire dans son ensemble.
On peut même noter que nous passons de “j’élimine des soldats” à “j’élimine des mutants” juste en passant au niveau -1 du second niveau. Le changement d’ambiance est brutal et non préparé, ce qui est dommage car manque d’éléments.
En jouant en normal, vous constaterez également que vous prendrez l’arsenal lourd et foncerez pas mal dans le tas sans trop réfléchir, démontrant le côté défouloir du jeu. Cependant, à difficulté plus élevé, vous utiliserez plus souvent le pouvoir de ralentissement, d’invisibilité, et même, vous protéger derrière les corps ennemis afin de passer les niveaux sans trop d’encombre. La encore, de mon point de vue, le titre rate le coche.
Trepang2 : le mot de la fin
Trepang2 est un jeu qui m’a beaucoup plu, et que je recommande aux amateurs de jeux de tir à la première personne. Le jeu est très fun à jouer, et il offre un gameplay nerveux, gore et immersif. Le jeu est aussi très beau graphiquement et tourne très bien.
Le jeu n’est pas parfait, bien sûr, et il a aussi ses défauts. Sa durée de jeu courte fait que ça devient vite répétitif.
Le jeu est aussi très inspiré par F.E.A.R., le jeu culte sorti en 2005. On retrouve beaucoup de similitudes entre les deux jeux, comme le scénario impliquant un complexe militaire secret, le système de ralenti. On peut même dire que Trepang2 est un hommage à F.E.A.R., tant il reprend ses codes et son ambiance.
C’est un titre qui vaut le détour, et vous occupera quelques heures.
Plus
- Gameplay nerveux
- Relativement Gore
- Une histoire intéressante
- Graphiquement beau
Moins
- Durée de vie courte
- Répétitif
- Possède des zones d’ombre
- Inspiration un peu trop marquée de F.E.A.R.
