[Test] Necro Story – La mort vous va si bien

Temps de lecture estimé :3 Minutes, 19 Secondes

Six ans après l’excellent Healer’s Quest, Rablo Games revient avec un titre mortel à l’humour décapant : Necro Story qui sera disponible le 7 octobre sur PC (Steam), PS5, Xbox Series et Nintendo Switch au prix de 14.99€.

Une aventure mortelle et réussie

Necro Story parvient à s’imposer colle l’une des bonnes surpises ce mois d’octobre. Un humour noir qui fait mouche, un concept original et une durée de vie solide. Tout les éléments sont réunnis pour passer un excellent moment sans se ruiner.

Points positifs

  • Un humour décapant
  • La diversité des niveaux
  • Un prix tout doux
  • Gameplay efficace et addictif
  • Une DA soignée
  • Bonne durée de vie

Points négatifs

  • Les combats sympas mais trop nombreux par moments

L’armée des morts recrute

Avant d’entrer dans vif du sujet, un petit détour par la case création de personnage est obligatoire. On retrouve les différents aspects esthétiques de notre héros Jaimus mais aussi différents traits de personnalité. Vous pourrez choisir son degré de méchanceté mais aussi une catégorie qui fera office de bonus tout au long de la partie:

  • Affliction : dégâts sur le long terme (poison, malédiction,…)
  • Ténèbres : gros dégâts directs
  • Invocation : permet d’invoquer des morts-vivants pour vous aider
  • Vol de vie : permet de soigner vos alliés
  • Pactes sombres : bénéficiez de la puissance des démons (déconseillé aux nouveau joueurs)

Nous avons opté pour l’école affliction et une difficulté en mode normal pour réaliser ce test sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.

Tout commence dans un château ou nous découvrons notre héros qui vient de faire un somme qui a duré cinq longues années. Tiré de sa léthargie par Vivi, un fantôme qui a besoin de votre aide pour se rendre dans l’outremonde. Le but? Tenter de sauver l’humanité qui s’est fait décimer par une mystérieuse maladie. Pas de bol vous êtes le dernier de la liste et le seul espoir qu’il reste.

Un pied dans la tombe

Une fois le cadre posé via un scénario simple mais efficace, il faudra tenter de vous échapper du château dans lequel vous vous trouvez. Bien entendu ce ne sera pas une promenade de santé, étant poursuivi par une armée de champignons assez énervée. Dès le début, les développeurs annoncent la couleur avec un florilège de vannes qui nous suivront tout au long de l’aventure.

Visuellement le jeu est plutôt sympathique. On apprécie la diversité des différents environnements allant du château fort à des marais en passant par une forêt enneigée. Le tout s’avère cohérent et n’est pas sans rappeler les anciens RPG de la SNES au fil de la progression. A savoir que vous ne contrôlez que Jaimus mais votre équipe va très rapidement d’aggrandir de façon assez originale.

Un jour je serais le meilleur dresseur de cadavres

On se rend rapidement compte que le combat est au coeur du gameplay. Nombreux sont les ennemis tués durant la partie, les combats n’étant parfois espacés que de quelques secondes (ce qui est parfois trop). Pas de tour par tour ici mais un système de baston en direct ou il faut attendre que les différentes compétences se rechargent pour coller une beigne à l’adversaire.

Jaimus dispose de différents sorts (20 au total) permettant par exemple d’empoisonner l’ennemi, de le maudire afin de le ralentir. Il est aussi possible d’invoquer des squelettes pour vous venir en aide. Au total, votre équipe est composée de six joueurs mais d’ou viennent les autres héros?

Armé de son nécrodex, Jaimus pourra tel un dresseur de Pokémons capturer l’âme de ses ennemis les obligeant ainsi à lui prêter main forte. Lors qu’un adervsaire meurt, vous pouvez en appuyant sur RT capturer son âme pour recharger votre mana, ou via la touche LT et en visant le miroir des âmes le capturer. Il est possible d’interchanger les membres de l’équipe avant chaque combat ce qui permet d’augmenter votre force petit à petit. Le concept est vraiment original et permet de tester différentes combinaisons en fonction des différentes forces et faiblesses.

Jaimus dispoose aussi d’un arbre de compétences permettant d’améliorer ses différents sorts ce qui rend les batailles encore plus épiques une fois votre level augmenté. Il est aussi possible dacquérir différents objets comme un nouveau bâton ou des gemmes et talismans pour améliorer vos petits camarades. Rien n’a été mis de côté proposant aux amateurs du genre une expérience très aboutie sur les différents aspects. Côté bestiaire, le tout est assez varié tout comme les différents boss qui vous donneront parfois du fil à retordre. Pas de panique, il est possible de baisser la difficulté au cours de la partie et même d’automatiser la capture de mana si vous souhaitez vous focaliser sur le combat uniquement.

Côté durée de vie, il m’a fallu une bonne dizaine d’heures pour voir le générique de fin. Une durée de vie tout a fait correcte mais qui peut être prolongée si vous souhaitez collecter l’ensemble des items, capturer toutes les crétures du jeu ou retenter avec une difficulté plus élevée…

Rédacteur :

Vox Populi

Fondateur de Game Cover. Grand amoureux du JV depuis la Master System et de l'univers post-apo. Joueur team Xbox chasseur de succès. Ici pour vous offrir le meilleur de l'actualité sans langue de bois!
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