[Test] My Friendly Neighborhood
Deux ans après sa sortie sur PC (Steam), My Friendly Neighborhood débarque enfin sur nos consoles de salon. L’occasion de se refaire une petite émission qui, sous ses airs friendly, n’est pas recommandée aux enfants…
Fin de transmission
Alors qu’on aurait pu croire à un énième ersatz de Poppy Playtime, My Friendly Neighborhood parvient à tirer habilement son épingle du jeu. Mettant vos compétences de survie à rude épreuve face à des marionnettes aussi sanguinaires que les créatures de Resident Evil… Une pépite indé des plus sympathiques à ne pas manquer si vous êtes amateur du genre…
- Un scénario original
- La diversité du bestiaire
- Un bel hommage à Resident Evil
- Bonne durée de vie
- Des énigmes bien pensées
- L'effet nostalgie
- Une bonne dose d'humour
- Le système de visée de l'arme
- Prise en main un peu difficile au départ
- Les munitions et le ruban adhésif peu dispos
Ainsi font font font
Probablement traumatisés durant leur enfance par les marionettes de Sesame Street, c’est à partir de ce divertissement pour enfants qu’est née l’idée du titre de John Szymanski & Evan Szymanski annoncé en 2021. Des personnages colorés et amusants pour le plus grand plaisir du jeune public. Mais la fermeture du studio annonce également la mort de l’émission!
La tendance n’est plus aux poupées de chiffon qui laissent place à des pseudo-émissions éducatives (les gosses qui ont subi Dora l’exploratrice et les Téléttubies comprendront…). Jusqu’au jour où l’antenne du studio s’est remise à émettre. Il est donc temps de regagner vos sièges pour assister à une ultime représentation qui va vous faire regretter le bon vieux temps…
Late night with the puppets
C’est dans la peau du pauvre Gordon O’Brian que débute notre aventure. Une fois choisie l’une des deux premières difficultés accessibles (le reste suivra une fois le jeu terminé), il est temps de se rendre sur site. Le lieu semble désert tout comme les locaux MFN jusqu’au moment où nous sommes accueillis par Ricky. Une bonne vielle chaussette qui sera en quelque sorte notre guide.




Très rapidement, notre hôte nous explique qu’il a besoin de nous afin de sauver l’émission, afin de raviver la flamme qui animait le coeur des enfants. Mission impossible pour notre ami le bricoleur qui va donc devoir mettre un terme à ce joyeux bordel. Ce qui ne va pas être une partie de plaisir!
Mais qui tire les ficelles?
Armé d’une simple clé anglaise et d’un rouleau de scotch (mais que fait Mc Gyver ?), il va donc falloir faire un brin de ménage. Des bureaux de la production aux coulisses, en passant par les différents plateaux de tournage,… Nombreux sont les ennemis qui vous attendent. Et croyez-moi, la voie du poing n’est pas toujours la meilleure solution.
Si vous en avez marre du pistolet à cartes, reste la solution du ruban adhésif qui vous permettra d’empêcher l’ennemi de vous nuire. Mais sachez que les munitions et le scotch se font rares. Il faudra donc raison garder pour éviter de se retrouver en mauvaise posture. Car la sauvegarde n’est pas automatique non plus.




Un bel hommage au survival horror des 90’s
N’étant pas du tout pensé dans la même veine que la licence phare de Capcom qui va bientôt fêter ses trente ans, on pourrait se demander ce qui lie Resident Evil et My Friendly Neighborhood? Tout simplement le vibrant hommage à différents opus de la licence. Comment ne pas repenser à nos premiers pas dans le manoir Spencer en cherchant des pièces (au lieu de rubans encreurs) pour sauvegarder? Aux différentes clés arborant chacune un symbole, tout comme dans les premiers opus de la saga.
Sans oublier la gestion de l’inventaire qui nous ramène au légendaire Léon Kennedy et à sa mallette dans Resident Evil 4? Sans oublier les nombreux documents qui, faute de relater les incidents de Racoon City, nous ramènent au scénario des épisodes qui étaient prévus pour l’émission. On ne peut bien entendu pas comparer les deux titres. Mais les nombreuses références vont ravir les amateurs du genre…



En termes de durée de vie, comptez environ six bonnes heures pour visionner l’ultime épisode de l’émission. Une durée de vie tout à fait correcte pour un titre du genre. Sachant que vous pouvez retenir l’expérience dans différents niveaux de difficulté. De quoi mettre vos nerfs à rude épreuve tout en cherchant à obtenir les 1000g/le platine si le coeur vous en dit. Pour ma part, je n’ai pas fini d’en découdre avec le puppet master tant les petits détails à découvrir semblent nombreux…
Laisser un commentaire