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Moroi c’est quoi ?

Moroi est jeu Hack’n Slash en vue du dessus dans un univers “grimdark-fairytale” sortie le 30 avril. Il possède une démo jouable sur Steam, ce qui est toujours un bon point pour se faire une idée. Le jeu a été fait par un solo-dev (même s’ils sont deux aujourd’hui) et on peut y voir sa lettre d’amour pour le genre. Mais également son amour pour les atmosphères empreintes de folklores tourmentées qui aiment jouer avec une certaine ambiguïté entre réel, cauchemars et illusions. Sur Steam il est noté avec un avis “Mixte”, mais c’est tout de même 68% de gens qui l’ont aimé. Ce qui est très proche du 70%, ce qui lui aurait donné l’avis “plutôt positif”.

Moroi est-il un jeu fait pour vous ?

Lorsque j’ai découvert Moroi sur Steam je me suis pris une claque visuelle et j’ai demandé (enfin disons supplié/exigé ?) pour être celui qui ferait le test de ce jeu. J’étais ébloui et je n’attendais qu’une chose, c’était de pouvoir le tester. J’avais oublié qu’il faut de tout pour faire un monde et que, notamment, certains jeux ne me conviendraient pas. Ceci étant dit, ce n’est pas parce que je ne l’ai pas aimé qu’il ne vous conviendrait pas. Je suis certain que beaucoup vont l’adorer ! Et si vous, qui lisez ces lignes, en font partie et que vous découvrez ce jeu grâce à cet article, c’est que j’aurais réussi à écrire un bon test. (En espérant que ce ne soit pas le seul…)

Les plus
  • Le style graphique
  • L’ambiance (sonore & visuelle)
  • Le combat facile à prendre en main
  • Une histoire des plus intrigante
Les moins
  • Des énigmes simplistes et des fois floues
  • Une courbe de difficulté bizarre
  • Un gameplay simple
  • Une histoire déroutante
Moroi

L’ambiance visuelle et sonore

C’est ce qui m’a attiré en premier lieu. Il faut aimer les univers au style lugubre avec des éléments de gores/dérangeants. Tout est fait pour illustrer un genre de cauchemar, qui semble être inspiré du folklore de l’Europe de l’est. (Tout du moins c’est ce que ça m’a évoqué… Mais je ne suis pas un spécialiste dans le domaine.)

L’univers est riche, détaillé, et raconte en lui-même l‘histoire de cet univers. Au niveau narration environnemental, c’est une réussite. L’histoire en elle même est un peu chaotique mais c’est surement l’effet voulu et qui est, en plus, renforcé par l’ambiance.

Moroi

Le combat dans Moroi

Ce sujet m’a beaucoup divisé. Le combat est simple, mais efficace, une esquive une attaque normale et une attaque spéciale avec un cooldown. Les ennemis de bases sont relativement faciles, c’est leur nombre qui pose un peu de challenge mais juste ce qu’il faut pour qu’on fasse attention à ce qu’on fait. En dehors de ça, ce n’est pas trop difficile. Là où la difficulté s’élève d’un coup c’est contre certains boss. Les premiers ne sont pas trop difficiles. Mais, il y a une marche de difficulté que l’on franchit à un moment du jeu et qui rend les combats… intéressant. Même si beaucoup plus difficile, et ce sans trop crier gare. Le fait aussi qu’on à un moment un reset de notre équipement n’aide pas mais apporte en même temps une certaine fraîcheur et c’est très bien justifié par la narration. Bref, je reste mitigé sur ce point.

Moroi

Un jeu “simple fait par un solo dev

Bien que le jeu puisse manquer de profondeur, il faut prendre en compte que ce n’est pas un AAA, ni un jeu fait par un gros studio. Ce point est bien évidemment important à prendre en compte pour appréhender le jeu comme il se doit. Je le soulève parce que, personnellement, ce manque de profondeur m’a gêné. En effet, j’aime bien avoir dans ce genre de jeu des systèmes de RPG poussés. Mais au vu des efforts fournis sur pleins d’autres domaines de ce jeu, évoqué plus haut, il est normal que le dev, de son pseudo Violent Saint, n‘ai pas pu tout faire. Il est également possible que ce n’était pas l’intention du créateur du jeu de mettre de tels systèmes.

Conclusion

On voit dans ce jeu tout l’amour qu’a son créateur pour les Hack’n Slash et pour les univers à la narration bien travaillés dans le décors avec une ambiance omniprésente. Les systèmes de jeu bien que simples avec de temps à autre de petites maladresses s’excusent facilement par sa prise en main rapide et agréable. Et, ayant une démo gratuite sur Steam, ce serait dommage de passer à côté d’une telle œuvre ! Pour ma part, bien que je n‘ai pas accroché au jeu, je suis très content d’avoir pu en faire l’expérience. Les premières heures étaient même très agréables.

Rédacteur :

Akriom

Grand fan de science fiction, d'histoire, et d'Excel/Google Sheets, j'aime optimiser et partager. Je travaille en parallèle dans l'industrie du jeu vidéo depuis plus de 12 ans et je suis un véritable passionné de jeux vidéo. Je viens écrire sur Game Cover afin d'apporter (j'espère) des informations de qualités, neutres, et agréables à lire, avec mon avis personnel en supplément. Vous me trouverez sur les tests de jeux de stratégies, de jeux switch mais aussi sur des articles de mon cru, souvent liés à l'industrie du jeux vidéo ou les nouvelles sorties.

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