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[Test] : Kao The Kangaroo

Temps de lecture estimé :4 Minutes, 11 Secondes

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ! Tel aurait pu être le départ de ce test qui rappellera à nos bons souvenirs (ou pas) le retour de notre cher kangourou revenant d’entre les morts depuis son rendez vous manqué sur dreamcast dans les années 2000 mais qui n’aura eu de cesse de laisser une empreintes sur d’autres supports (de la Game Boy Advance en passant par la Playstation 2, la PSP ou le PC plus récemment). A l’heure où tous les regards se tournent sur les stars Rachet and Clanks et autre Jak and Dexter, notre cher marsupial décide non pas de bousculer la hiérarchie établie mais plutôt de nous livrer une expérience pleine de belles couleurs où petits et grands pourront prendre le temps de profiter d’une expérience pleine de mignonnerie.

L’histoire du jeu

Adieu Dennis, Bonjour Kao! Et oui, vous ne le saviez peut-être pas mais notre héros ganté du jour affichait un tout autre nom par le passé. Qui dit reboot, dit changement et ce dernier est le premier à porter la pierre à l’édifice. L’histoire n’invente rien et comme toujours nous envoi à la recherche de notre sœur disparue qui servira de point d’orgue à une aventure relativement courte (comptez dix petites heures pour en voir le bout à 100%) mais aux rencontres variées s’inspirant fortement de personnages déjà vu dans certains classiques du genre (Shifu pour ne citer que lui semble avoir inspiré Walt). S’ouvre alors au joueur une aventure qui commencera de manière assez classique, vous êtes en proie à la rêverie d’où le tutoriel débutera de la plus simple des manières : vous pourrez prendre en main Kao ; celui ci fait preuve d’une agilité assez intéressante, très proche d’un Spyro, vous pourrez courir, sauter, faire un double saut afin d’atteindre certaines plateformes, faire des roulades mais surtout mettre de méchants coups de poings puisque vous êtes affublés de gants de boxe qui semblent grossir sous l’impact emporté par votre coup pour enfin finir votre adversaire à l’aide d’un combo si celui se rends disponible une fois l’enchainement avancé ! Des effets de ralentis viendront ainsi apporter un coté chorégraphie en mode bullet time des plus appréciables ; attention cependant à l’excès de confiance puisque votre personnage pourra rapidement se faire rappeler à l’ordre tant les coups de l’IA peuvent venir à bout de vous plus vite que vous ne l’auriez pensé! Une fois la prise en main faite, vous vous réveillez ou plutôt vous êtes réveillé par votre poids en tombant de votre hamac pour constater que cela n’était qu’un rêve ! On y apprends que votre père semble également porté disparu ; vous voilà rompu à devoir retrouver non pas une mais bien deux personnes de votre famille. Commence alors votre initiation vers le Dojo de Walt où vous serez une nouvelle fois guidé afin de retrouver les gants de boxe de votre père et ce n’est pas rien de le dire. Graphiquement ce premier panorama vous dévoile alors l’ile sur laquelle vous vivez et son coté plateforme paradisiaque ou rochers rencontre des zones où l’eau à repris ses droits. Le premier élément qui ressort de cette escapade semble être une sensation de déjà vu comme si Crash Bandicoot avait troqué son costume de toujours contre celui d’un kangourou. En effet les déplacements semblent assez exigent, et vous devrez tout au long de votre avancée attraper les pièces posées à chacun de vos sauts. Comme toujours différents bonus seront à trouver : des coffres dissimulés renfermant une multitude de pièces ou des cœurs (vies) aux lettres qui une fois associées forment votre prénom : K A O. La musicalité accompagnant notre personnage semble tout droit sortie d’une flute aux sonorité aztèque ou péruvienne tout en y ajoutant un dosage savant de percutions. L’aventure avec un grand A rythmée comme il se doit.

Graphismes et technicité

Graphiquement l’ensemble est coloré, inspiré mais sans forcement surprendre ; les zones visitées aux court de votre aventure se compteront d’ailleurs au nombre de quatre avec l’île Hopalloo, la forêt affamée, les montagnes gelées et l’île de l’éternité, le tout réparti sur 19 niveaux où la réussite et l’essence de ce jeu ne tiendront qu’à une chose : l’exploration. En effet grâce à elle, vous obtiendrez des runes et autres parchemins nécessaires à votre avancée dans ces terres colorées. Mention spéciales au rendu cartoonesque des plus réussis. L’humour est également très présent et pourra pourtant laisser un goût de facilité ou de scènettes relativement enfantines (qui ne plaira pas à tous) permettant une ouverture à cette licence aux plus jeunes. Malheureusement cette idée de partager cette aventure à tout publique est enraillée par une version française complétement absente puisque tout le jeu ne se fera qu’en version originale sous titrée et c’est là que la déception qui pointe le boute de son nez. Alors oui, les sous titres aident à la compréhension mais nous aurions aimé que cette accessibilité soit plus probante. L’autre point noir concerne ce qui reviens trop souvent dans ce type de jeu en monde ouvert : la précision des actions ; que ce soit les coups de gants de boxe, les sauts ou le fait de monter à la corde, tout ou presque pourra devenir compliqué puisque la camera se voudra à certains moments relativement capricieuse vous obligeant à recommencer. Nous avons également relevé quelques problème de synchronisation avec les dialogues qui parfois ne se lance tout simplement pas. Dommage.

L’avis de la rédaction

Kao the Kangaroo n’est pas un mauvais jeu. Il fait même le job en s’inspirant de ce que la concurrence fait de mieux afin de proposer une expérience dont la rejouabilité souffrira. Avec un prix mini ce dernier saura enchanter les plus jeunes tant les couleurs chaudes viennent réconforter le joueur qui découvrira chaque variante de gameplay. Le jeu même s’il est court est rempli de nostalgie et permettra aux vieux de la vieille de sentir l’amour de Tate Multimedia pour les jeux bien fait. Alors certes ce dernier est perfectible mais l’aventure proposée reste suffisamment rafraichissante pour être vécue. Une bonne surprise en soi !

  • Nous remercions l’éditeur qui nous a permis de tester le jeu sur Playstation 5.

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