[Test] Immortals of Aveum

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Immortals of Aveum est à la croisée des chemins entre belles promesses et lacunes dont on ne ressort pas indemne.

Immortals of Aveum est une excellente surprise ! Pas exempt de tout défaut mais parfait pour qui cherche une alternative aux FPS actuels. Ce dernier apporte un vent de fraicheur dans le genre et son casting assumé fait mouche. A la fois tragique et drôle ce dernier distillera tout ce qui nous fait aimer un genre et c’est tout ce qu’on lui demandera. L’ensemble reste accessible avec trois choix de difficulté, mais surtout avec un lore, une faune réaliste faisant la part belle à l’héroic fantasy l’ensemble gagne ainsi en crédibilité.

Plus

Des visages modélisés avec soin
Un DA intéressante
Une belle surprise
Des combats intenses

Moins

Une camera un peu trop rapide
Un scénario un peu trop convenu
Un peu trop fouillis par moments

Première production du studio Ascendant, Immortals of Aveum vous plonge dans la peau du jeune Jak, sorcier en devenir qui devra au fil de son aventure parfaire sa science des pouvoirs lui tombant dessus sur fond d’un conflit millénaire. En effet alors que le jeu débute vous découvrez un univers en proie à une guerre intense ou la misère de ce monde que l’on appelle Aveum n’est plus à prouver. Le premier constat et non des moindre vous permettra de faire un parallèle avec la série Gunmm qui tout comme votre habitat aura le bon gout d’avoir dissocié la population : les riches en haut et les pauvres en bas. C’est dans ce contexte que votre héro choisi pour l’occasion prends place, au milieu des immondices, cherchant à survivre tout en prenant soin de sa famille. Bien évidemment et comme souvent dans ce genre de narration larmoyante, tout ne dure jamais et alors que vous partez dans une exploration digne d’un “Mirror Edge”, la vue se voulant à la première personne, vous découvrez l’essence du jeu grâce à un gameplay des plus savoureux.

L’héroic fantasy au service du FPS

Nous vous le disions en préambule oui, nous somme bien dans un FPS “magique”puisque vous disposerez tout au long de l’aventure d’Immortals of Aveum de différents pouvoirs associés à vos deux mains. La main droite vous permettra d’avoir accès à une palette de sorts offensifs répartis en trois axes grâce à votre bracelet. Trois sorts allant de coup “snipé” à coup en rafale facilement reconnaissable puisque rattaché à une couleur propre ( bleu, rouge et vert ) ; mais surveillez bien vos décisions puisque chaque utilisation vous coutera en mana. Attention donc de bien prendre en compte votre frénésie sous peine de sanction. La main gauche quand à elle sera la main de protection et d’utilisation d’éléments allant du fouet amenant vos ennemis sur vous à l’utilisation de potions vous permettant l’espace d’un instant de modifier la gravité par exemple. Mais ce n’est pas tout puisqu’un bouclier bien pratique et fortement recommandé y sera associé et créera automatiquement un cercle bleu le caractérisant. Au-delà de cette débauche de possibilités vous pourrez également, en explorant, avoir accès à des énigmes mettant à profit l’utilisation de vos pouvoirs allant de la recherche d’une structure à faire bouger ou à l’ouverture de portes sur fond d’énigmes relativement simple. Pourtant un point ressort indéniablement lors de vos affrontements : la lisibilité de chaque joute perd en profondeur pour devenir rapidement brouillonne tant l’IA saura se cacher ou se faire discrète ; ainsi il ne sera pas rare de vous retrouver avec un ennemi qui était devant vous puis l’instant d’après derrière sans même que ne sachiez ni comment, ni quand ce dernier à pu y parvenir. Grisant, d’autant plus d’autre problèmes mineurs surviennent s’ajouter comme ce léger lag se produisant juste avant chaque lancement de cinématique ou une caméra aux réflexes peut être trop rapide vous privant certaines fois de justesse dans vos ciblages mais rien de bien pénalisant rassurez vous.

Un casting de choix

Ce qui fait probablement la force de ce Immortals of Aveum, c’est sans conteste possible son choix de mettre en avant des acteurs à la notoriété grandissante tels que Darren Barnet que l’on pourra retrouver dans le film Gran Turismo, Gina Torres inoubliable dans Suits et bénéficiant d’un rôle boosté aux hormones dans le jeu grâce notamment au travail parfait dont elle a bénéficié mais nous y reviendrons après ou encore Lily Cowles dont la présence ici vous marquera à n’en pas douter ! Ces derniers sont en effet plus vrais que nature, un travail colossal dans le traitement de l’image apporte une réelle profondeur à l’ensemble ; les rictus, mimiques, chaque intervention vue de près, voir de très près est une ode à la contemplation tant la qualité qu’elle transcende nous laisse ébahi par ce réalisme voulu. Cerise sur le gâteau, le doublage français est juste une merveille, et devrait servir d’exemple tant il convainc grâce au réalisme cité plus haut! Le grain de la peau est soigné et la physique nous donnerai presque l’impression de regarder un film. Comme si cela ne suffisait pas l’eau ruisselant sur les visage vient enfoncer le clou poussant avec elle une immersion comme jamais perçue avant elle par une nouvelle licence. Les environnement bénéficient eux aussi d’un excellent level design, même en nous tenant dans des espaces volontairement réduits, la sensation de grandeur reste présente et plaisante puisqu’en plus d’être variée celle ci vous laisse la possibilité d’explorer chaque recoins de terre.