Découvrez notre test de Gori : Cuddly Carnage. Un titre gore, fun et jouissif ou il faudra combattre une armée de jouets déjantés.
Un titre assumé et qui vaut le détour
Sans prise de tête, Gori : Cuddly Carnage propose une expérience à l’humour décapant et craspect à souhait. Un véritable o.v.n.i vidéoludique que je ne peux que vous recommander si vous avez envie de découvrir un titre qui ose sortir des sentiers battus et assumer son concept jusqu’au bout.
Points positifs
- Le concept original
- Du sang à gogo
- L’ambiance futuriste
- Bonne durée de vie
Points négatifs
- Prise main un peu difficile au départ
Test réalisé sur Xbox Series à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que nous remercions.
Le soulèvement des jouets
Développé par Angry Demon Studio et édité par Wired Productions, Gori : Cuddly Carnage nous plonge un univers post-apocalyptique ou l’humanité a encore une fois été décimée. Pas de bombe atomique, aucune réservée surexploitée mais des jouets et peluches : les Ultra Pets qui ont décidé de contrôler le monde. Et de se retourner contre leurs créateurs : Cool-Toyz Inc. Un postulat de départ complètement barré tout comme le reste du jeu que nous vous proposons de découvrir aujourd’hui.
Pour éradiquer cette menace, vous n’incarnez pas un humain survivant mais un chat synthétique qui armé de son skate et d’une panoplie de jurons semble bien décidé à foutre une raclé à ses congénères. Très rapidement, on se rend compte que nous allons passer un bon moment avec ce jeu décalé et teinté d’humour noir comme on les aime.
Un gameplay nerveux
Le jeu se déroule dans un univers futuriste à l’ambiance néon. L’aspect visuel fait mouche et on prend plaisir à découvrir cet univers tout en grindant sur les différents éléments du décor. Escaliers, rampes, rails,… Le tout ne demande qu’à passer sous votre skate à une vitesse folle. Gori est assez speed dans ces déplacements, ce qui vous demandera un petit temps d’adaptation. Mais une fois la bête en main, l’éclate est totale. De plus, vous aurez via les cabines la possibilité de modifier l’apparrence de notre ami à fourrure et de sa planche ce qui est ajoute une belle plus value pour les amateurs de cosmétiques devens incontournables dans la majeure partie des jeux.
Place au carnage
Face à l’ennemi, le sang gicle à flot on ne va pas se mentir. Bonne nouvelle pour les âmes sensibles, il est possible de censurer l’hémoglobine directement via les options. Malgré leur apprence toute mimi, les licornes zombie que vous allez devoir affronter ne sont pas la pour prendre le thé. Votre skate est aussi une arme redoutable aux bords tranchants renfermant également tout un attirail d’armes pour charcuter les jouets ce qui risque de ne pas plaire aux enfants. C’est crade, ça saigne de partout mais totalement assumé. On ne peut que féliciter le studio qui a été au bout de ses idées. On retiendra également la présence de boss parfois assez imposants. Certains seront du genre coriace mais avec un peu de persévérance, notre matou n’en fera qu’une bouchée. Cependant méfiez-vous si vous perdez l’une de vos neuf vies, vous reprendrez votre partie à la dernière auto save. Un mode de sauvegarde manuel aurait été apprécié mais chat, ils n’y ont pas pensé.
Côté durée de vie, il m’a fallu environ 8h pour arriver au bout de l’aventure. Une durée de vie plus que correcte à mon sens. De plus bonne nouvelle si vous êtes passé à côté, une version physique sera disponible le 29 octobre sur PS5 et Nintendo Switch.