[Test] Forspoken

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L’attente touche enfin à sa fin et le très ambitieux Forspoken est bel et bien sorti. Premier vrai titre next gen annoncé, nous avons dû prendre notre mal en patience afin de pouvoir mettre nos mains sur l’un des titres qui se voulait attendu par de nombreux fan des licences de Squarenix tant l’équipe derrière avait su en son temps nous surprendre avec le mal aimé Final Fantasy XV qui ne manque pour autant pas de qualités.

Un nouvel univers qui ne nous “é-Frey” pas !

Qui dit nouvelle licence, dit nouvelle héroïne, nouveau lore, nouvelle faune, nouvelle flore, et cela tombe plutôt bien, puisque dès le départ de l’aventure vous incarnez une jeune femme métisse très agréable à contrôler répondant au nom de Frey. L’aventure débute dans un new york réaliste aux buildings tous plus haut les uns que les autres. Votre journée commençant assez mal ; vous semblez avoir de gros problème avec la justice puisque vous vous trouvez dans un tribunal qui vous condamnera à des travaux d’intérêts généraux mais de manière assez pédagogique.

Une fois sortie de cet établissement au combien désagréable vous découvrez en surface le caractère bien trempé de votre héroïne puisque non content d’avoir eu des démêlés avec la justice, c’est cette fois la bande du quartier qui vient à son tour vous demander des comptes. Idéal pour commencer le tutoriel concernant les déplacements, vous finissez par vous défaire de vos assaillants et commencerez à casser la glace entourant Frey en découvrant une jeune fille au passé dramatique se rattachant à ses rêves de vie parfaite. Le tout est amplifié par la présence d’Homer, chat de son état et seul soutien de notre muse. A la suite d’un événement dont nous tairons le déroulé, vous vous retrouvez à traverser une faille temporelle ( nous ayant fait pensé à la série Sliders les mondes parallèles – si vous avez la référence ) et le moins que l’on puisse en dire c’est que le changement de temporalité se fera réellement ressentir ; dites adieu à votre New York grisâtre aux fumées d’échappements rendant l’air suffocant et bonjour à votre nouvel eldorado médiéval Athia !

Ici non pas de voiture mais un univers peuplé de dragons, de formes chimériques toutes plus dangereuses les unes que les autres. Oui nous sommes bel et bien dans un univers de parfaite fantaisie comme aurait pu nous le compter des chefs d’œuvres de la littérature dont Tolkien fut le porte-étendard. Premier constat c’est beau, les reliefs se dessinent à perte de vue et nous ne savons plus où donner de la tête tant les bâtiments, les protagonistes rencontrés ici et là sont autant de sources rendant crédible chaque pas foulés en ces terres dont une brume mystérieuse semble avoir envahi les villages alentours. Brume qui en dehors d’avoir très mauvaise réputation, détruit absolument tout sur son passage, modifiant chaque code génétique des êtres vivant tombant sous son parfum et transformant jusqu’à leur peau. Ce nouvel ennemi volatil sera au centre de l’intrigue et c’est en vous muant en défenseur du peuple qu’il vous faudra, en plus de convaincre les émissaires locaux venir à bout des puissantes Tantas.

Fort heureusement pour accomplir votre tache vous ne serez pas seul et pourrez compter sur le soutient indéfectible de votre nouvel ami original dont le prénom saura vous faire sourire. Dans les grandes lignes, ce dernier, vous octroiera la possibilité d’user de magie utilisable avec vos deux mains mais ayant chacune un rôle bien précis ; soutient avec le bras gauche ( gâchette gauche ) et offensif avec le droit (gâchette droite ) !

Un grand spectacle permanent

Graphiquement le jeu est juste magnifique, les décors, les effets sur les vêtements d’époque, tout le rendu général du jeu est une ode à la contemplation, à la découverte et aura vraiment la qualité de vous maintenir accroché à votre manette. Les déplacements se font très simplement ( en maintenant la touche rond ) même s’il vous arrivera parfois de trouver quelques bugs de collisions, ces derniers n’en seront en rien un frein à votre avancée. Le jeu n’est jamais dirigiste, vous vous déplacez dans la zone comme bon vous semble, pouvez fouiller chaque recoins de la carte à la recherche de précieuses ressources vous permettant d’upgrader vos équipements et rien qu’en cela l’aventure prends une tournure relativement calme et posée qui n’est pas pour nous déplaire.

Attention cependant puisque les endroits à visiter n’en seront pour autant vide de vie ; vous rencontrerez souvent des humains corrompus n’hésitant jamais à vous attaquer ( ces derniers sont les plus simples à vaincre ) ainsi que divers animaux plus compliqués les uns que les autres à occire. Il pourra également vous arriver de faire face à une menace bien trop grande pour vous ; une seule solution sera envisagée : la fuite ! Pour ce qui est des découvertes vous trouverez ici et là des bâtisses abandonnées vous permettant de crafter et de vous reposer afin de remettre vos points de vies à 100%, mais également divers points stratégiques bien utiles à votre progression. Comme toujours les donjons sont également de la partie avec un boss à la barre de vies bien plein à faire fondre pour en venir à bout.

Leur taille imposante est à ce titre une excellente chose puisqu’elle amplifie le coté dangereux du combat tout en vous procurant une satisfaction toujours grandissante une fois vaincu. Chaque élément trouvé en jeu dispose également de sa propre fiche explicative permettant d’asseoir un peu plus le lore en apportant toujours plus de précision aux événements dont vous faites face. La difficulté est présente en début d’aventure avec trois choix de difficultés afin de répondre aux exigences de chacun et cerise sur le gâteau, le jeu est intégralement traduit en français, voix comprises.

Conclusion

Nous avons adoré Forspoken, assez classique dans son récit, ce derniers nous prouve une fois de plus que la simplicité est gage de qualité. L’univers est attachant, le risque toujours présent, la dramaturgie surprenante qui nous rappelle que nous vivons tous très bien à notre époque ! Frey est un personnage qui nous prends à froid avec sa fragilité et sa faim de vie en faisant un protagoniste plus qu’empathique. Ajoutez à cela un humour omniprésent, un compagnon de voyage aussi surprenant que bien trouvé malgré nos doutes du départ et vous obtenez une dualité complémentaire en tout point. Vous l’aurez compris cette nouvelle année commence très fort avec cette nouvelle franchise et nous ne pouvons qu’applaudir cette réussite.