Echoes of the End

[Test] Echoes of the End – Les Vestiges de la Force

Temps de lecture estimé :3 Minutes, 43 Secondes

Un très bon début pour Myrkur Games !

Les +
  • Plutôt agréable techniquement
  • L'histoire globalement sympa
  • La variété des sorts et combos
  • Un bon équilibre entre combats, puzzles et exploration
Les –
  • Le mode qualité qui fait tousser le framerate
  • Quelques endroits assez vides
  • Des inégalités techniques sur certaines textures

Echoes of the End fait souffler un petit vent de fraîcheur sur la scène action-aventure. Sans prétendre révolutionner le genre, il réussit à créer une alchimie intéressante entre narration prenante, direction artistique soignée et prises de risques bien dosées. Les quelques glissements techniques sont vite oubliés face à l’intensité du voyage et à la beauté des décors.


Développé par Myrkur Games et édité par Deep Silver, il s’agit du premier projet ambitieux du studio, qui nous plonge dans une odyssée épique portée par la magie et le drame familial. Disponible depuis le 12 août, ce titre propose une expérience narrative riche, agrémentée de combats dynamiques et de panoramas qui flattent la rétine.

Rien que la première cinématique, où Ryn et son frère Cor patrouillent à la frontière, donne le ton : c’est plutôt propre, assez intense, et surtout, c’est plein d’émotion. Sans être le jeu triple A que l’on attendrait d’un mastodonte, Echoes of the End parvient à se tailler une place de choix dans le cœur des amateurs de récits travaillés. Préparez-vous à faire monter l’adrénaline et à vous laisser porter par un univers enchanteur.

La vestigialitude

Echoes of the End raconte l’histoire de Ryn, une Vestigiale née avec le rare don de manier une magie ancienne et imprévisible. Après une embuscade brutale orchestrée par le royaume voisin de Reigendal, elle se retrouve séparée de Cor, son frère. Au cœur du chaos, elle affronte Zara, une autre Vestigiale, dans un duel féroce qui tourne à l’impasse, avant d’être sauvée par Abram Finlay, un érudit explorateur.

La quête de Ryn consiste alors à retrouver Cor et à comprendre les véritables motivations de l’invasion. En dix chapitres pleins de rebondissements, on évolue entre trahisons, sacrifices et révélations sur le passé des Vestigiales. Chaque décision prise en cours de route a son importance : choisir d’aider un village assiégé ou de poursuivre immédiatement l’ennemi, c’est en partie forger son propre récit. Cette dimension typée RPG apporte une belle profondeur au scénario et pousse à la relecture.

Graphiquement c’est vraiment pas mal du tout, la narration se soutient elle grâce à des cinématiques joliment dirigées. Les personnages secondaires, loin d’être des faire-valoir, marquent par leurs convictions et leurs failles.

La force est puissante dans ce jeu

Le cœur d’Echoes of the End repose sur un gameplay hybride mariant affrontements rapides et puzzles d’environnement. Les combats en mêlée s’appuient sur une prise en main accessible, avec des esquives réactives et un enchaînement de combos habillement dosés.

Les sorts magiques de Ryn, débloqués au fil de l’aventure, apportent une dimension stratégique cruciale : on jongle entre éclairs chargés, boucliers d’énergie et capacités de télékinésie pour contrôler le champ de bataille… Ce n’est pas sans rappeler quelques pouvoirs de Star Wars quand même. Avec ici des têtes coupées en prime, c’est beau !

Les phases de plateforme, bien que moins présentes, viennent ponctuer l’exploration et déjouer la linéarité. Sauter entre des corniches, actionner des leviers anciens, manipuler des flux d’énergie… Ces énigmes restent simples, mais elles instaurent un rythme varié tout au long des dix chapitres. Les amateurs de défis plus corsés pourront se tourner vers le mode difficulté supérieur, accessible après avoir terminé l’histoire une première fois.

Le système d’améliorations, quant à lui, s’articule autour d’un arbre de compétences modulable. On peut privilégier la puissance brute des attaques ou le renforcement des capacités défensives, selon son style de jeu. Les ressources nécessaires aux upgrades se trouvent en explorant chaque recoin de la carte, ce qui encourage à sortir des sentiers battus.

The end… the end… the end…

Sur Xbox Series X, Echoes of the End assure le spectacle, mais il faudra faire un choix. En effet, le mode qualité vous limitera en termes de framerate mais sera plus joli, alors que le mode performances sera plus fluide au détriment de certains détails, c’est selon vos préférences ! Dans les deux cas, les environnements foisonnent de détails : les sous-bois bruissent de feuilles, les vestiges en ruine exhibent des inscriptions millénaires, et la lumière filtre de façon réaliste à travers la canopée. La palette de couleurs, oscillant entre terres asséchées et forêts luxuriantes, renforce l’immersion.

Les animations sont fluides, que ce soit lors des déplacements ou dans les séquences de combat. Les sorts lancés par Ryn génèrent des effets visuels soignés, entre éclairs d’énergie et volutes de particules luminescentes. Le rendu reste stable, à l’exception de rares pop-in sur des éléments de décor lointains, on note aussi des textures plus ou moins soignées selon les endroits. Ces ralentissements et écueils ponctuels n’entachent pourtant pas le plaisir visuel, tant le soin apporté aux textures et à la direction artistique est manifeste.

Echoes of the End fait souffler un petit vent de fraîcheur sur la scène action-aventure. Sans prétendre révolutionner le genre, il réussit à créer une alchimie intéressante entre narration prenante, direction artistique soignée et prises de risques bien dosées. Les quelques glissements techniques sont vite oubliés face à l’intensité du voyage et à la beauté des décors.

La relation fraternelle et douloureuse qui unit Ryn et Cor résonne au fil du jeu, soutenue par une mise en scène épique tout au long des dix chapitres. Ajoutez à cela la magie, les choix narratifs et la possibilité de personnaliser votre style de jeu, et vous obtenez un titre intéressant qui saura vous divertir comme il se doit.

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

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