EA SPORTS FC 26 Jude Bellingham

[Test] EA Sports FC 26 – Le ballon dort ?

Temps de lecture estimé :4 Minutes, 39 Secondes

Petit à petit, FC fait son nid.

Les +
  • Les modes carrières plus lisibles
  • Toujours aussi fluide, à regarder et à jouer
  • Des ajustements bienvenus sur le comportement de l'IA
  • Les modes de jouabilité
Les –
  • Les fans de l'AC et Inter Milan vont être déçus
  • Les gardiens parfois sous ou survitaminés
  • Pas de gros changement de fond ou de réelle nouveauté

EA Sports FC 26 continue d’évoluer encore cette année, même si la formule de base reste la même. On ne change pas une équipe qui gagne, surtout pour un jeu dont le cumul des ventes uniquement sur Playstation était estimé courant juin 2025 à plus de 19,2 millions d’unités, comme l’indique ce rapport. Il s’agit plus d’ajustements que de véritables innovations, qui alimenteront toujours l’éternel débat des jeux du genre qui sortent chaque année. N’hésitez pas à nous dire en commentaire votre avis sur le sujet !


Est-ce que le nouveau FC rime avec nouveauté ? EA SPORTS FC 26 joue la carte de la consolidation plutôt que de la révolution, mais cette édition 2025/2026 apporte quelques rafraichissements, entre ajustements de gameplay, enrichissement des modes solo et améliorations visuelles. On fait le point sur ce qui a changé dans ce cépage du célèbre jeu de foot.

Ajuster et retoucher

Dès les premières minutes, on note l’arrivée d’un réglage de jouabilité Authentique par défaut, qui va rééquilibrer le rythme par rapport aux opus précédents. Le mode Authentique invite à une lecture de jeu plus posée : pressing mesuré, conservation du ballon, passes travaillées. En parallèle, le mode Compétitif propose un contrôle plus nerveux, idéal pour les duels et les enchaînements de dribbles.

Les gardiens ont été retouchés : ils multiplient les parades imprévisibles et finissent par ne plus dégager le ballon direct dans les pieds de l’attaquant adverse, ce qui était l’une des grosses tares des précédents titres. Cela dit, on note encore des réactions en dents de scie, avec parfois la sensation d’être en face de passoires ou à l’inverse, de murs vivants qui arrêtent même des patates de forain. Cette année, la défense se montre plus alerte, même si l’équilibre attaque/défense peut encore pencher selon le réglage choisi.

EA Sports FC 26
EA Sports FC 26

Le dossier épineux des licences reste quant à lui à cheval entre satisfactions et frustrations. Les grands championnats européens sont intégralement authentiques mais l’AC Milan et l’Inter évoluent toujours sous des noms frelatés. On note cependant d’autres renouvellements de partenariats avec des championnats et des clubs, incluant l’Atlético de Madrid, l’Ajax, le PSV Eindhoven, Feyenoord, River Plate, Racing Club, la Scottish Premier League et la Pro League belge, entre autres. Pour parler de chiffres, FC 26 c’est plus de 20,000 athlètes répartis dans plus de 750 clubs et équipes nationales, plus de 120 stades, et plus de 35 championnats soutenus par plus de 300 partenaires mondiaux du football. Bref, y’a de quoi faire !

Cramponnez-vous, on continue !

Niveau immersion et spectacle, les stades ne sont pas en reste : nouvelles caméras aériennes, recadrages dynamiques ou animations de foule mises à jour selon l’enjeu du match : on apprécie le travail pour le rendu de l’ambiance. On note le retour de plusieurs stades emblématiques, dont le Stadio Diego Armando Maradona offrant aux Napolitains et aux fans du monde entier un ajout longtemps attendu. Trois autres favoris des fans rejoignent également la liste : l’Allianz Arena, domicile du FC Bayern, le Tüpraş Stadyumu, le stade du Beşiktaş. ​​Le Stade de la Beaujoire, le stade emblématique du FC Nantes fait également son entrée dans FC 26

EA Sports FC 26

L’effet HyperMotion V à l’œuvre sur cette génération de machines reste toujours fort sympathique, avec quelques légères retouches par rapport à FC 25 : modélisation des visages peaufinée, textures de maillots qui vibrent selon la course et la sueur, lumière dynamique au coucher de soleil. Les animations de corps et la capture de mouvement font un bond en avant : les tacles glissés sont plus fluides, les contrôles orientés sur le ballon réagissent de façon plus nette également. Au fil des ans on sent que EA Sports affine le travail sur les animations et le sens du détail, là où davantage de gestes semblent animés par une intelligence artificielle plus mûre, bien qu’encore imparfaite.

Avis aux carriéristes

Pour la première fois depuis plusieurs saisons, la Carrière Manager gagne un véritable volet narratif : cinématiques de conférence de presse plus nombreuses (même si parfois répétitives), interactions avec le board qui influencent le budget, et recrutement repensé avec des rapports contextualisés. L’IA des adversaires adapte sa tactique en temps réel, forçant à varier nos approches, un bon point pour éviter la lassitude.

Du côté du mode Carrière Joueur, la personnalisation s’étend : choix de célébrations, évolution du style de jeu basé sur des objectifs de poste, et un arbre de compétences repensé pour rompre avec le simple farming de stats. Cette approche redonne un vrai sens à la progression individuelle. A vous de bien remplir les objectifs, faire des dépenses avec des retours sur investissement, dépenser les points gagnés pour spécialiser votre avatar et enfin le faire progresser dans sa carrière au fil des matchs, championnats et des mercatos.

On repasse par les vestiaires

Ultimate Team conserve son ADN : le build d’effectif, le commerce de cartes ou encore la construction d’équipes qui vont faire dépenser le PIB de certains pays par des fans hardcore. Lors de l’accès anticipé, on est tombés sur des équipes de malades avec plusieurs icônes ou joueurs hyper côtés, ce qui est soit signe d’une chance inouïe ou d’un passage à la caisse pour acheter des packs.

Les menus sont dorénavant plus épurés, avec un accès direct aux défis hebdo, aux SBC et aux objectifs saisonniers. Le cross-play est toujours là, mais il n’est pas disponible pour la version Switch 2 qui se cantonne à la sphère de Nintendo. Le mode Rush, toujours présent, semble un peu plus en retrait que l’an passé, où il était mieux mis en avant dans les menus notamment.

Enfin, la partie sonore fait aussi le taf : on profite d’un mix stéréo/3D selon qu’on joue sur casque ou TV, avec des ambiances spécifiques à chaque championnat. La playlist officielle mêle rap international, électro et pépites indé, tandis que les jingles sont remixés pour coller à l’identité EA SPORTS FC. On l’avait évoqué lors d’un focus sur la bande-son, mais vous retrouverez notamment Fred again.., Ed Sheeran, Ebony, Obongjayar, le trio HAIM, The Cure et bien d’autres encore.

Coup de sifflet final

EA Sports FC 26 continue d’évoluer encore cette année, même si la formule de base reste la même. On ne change pas une équipe qui gagne, surtout pour un jeu dont le cumul des ventes uniquement sur Playstation était estimé courant juin 2025 à plus de 19,2 millions d’unités, comme l’indique ce rapport. Il s’agit plus d’ajustements que de véritables innovations, qui alimenteront toujours l’éternel débat des jeux du genre qui sortent chaque année. N’hésitez pas à nous dire en commentaire votre avis sur le sujet !

Test réalisé depuis la version d’essai de l’accès anticipé du jeu puis par une version commerciale fournie par l’éditeur. Ce test n’a pas été rédigé sous influence, si ce n’est celle de la caféine.

Le retrogaming est ma passion principale, mais il ne faut pas tomber dans la tristesse du "c'était mieux avant" ! Les jeux aujourd'hui sont hyper variés, et proposent parfois des choses assez incroyables. Gardons l'esprit ouvert, loin des gueguerres et des clivages stupides et stériles, et n'oublions pas que le jeu est un loisir qui doit nous rassembler ! J'aime particulièrement les RPG, les jeux d'action et d'aventure, et j'apprécie particulièrement les titres avec une histoire riche et les univers déjantés ou atypiques.

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