[Test] Dragon Quest II HD-2D Remake – Un Plaisir à Plusieurs !
Tout seul c’était sympa, mais à plusieurs c’est mieux !
- La direction artistique HD-2D sublime.
- Un scénario est bien plus prenant que le premier.
- Mise en scène d’ouverture marquante
- Écriture des personnages
- La bande-son orchestrale
- les doublages qui donnent vie au récit.
- Les options de confort (vitesse x2, auto-battle).
- Le contenu post-game
- Parfaitement jouable sur Steam Deck.
- Le prix de 60€, difficile à justifier pour des jeux aussi anciens.
- Structure toujours classique : aller chercher X objets, débloquer Y sanctuaires.
- Déséquilibre de certains combats.
- Répétitivité possible en fin de jeu.
- Contenu post-game un peu redondant aussi
Dragon Quest II HD-2D Remake: n’est plus ce « petit épisode obscur » de jadis : c’est une aventure riche en émotions et en liberté. Je le recommande chaudement à tous ceux qui rêvent d’une épopée à l’ancienne, reliftée aux petits oignons pour 2025. Sans aucun doute un des meilleurs remakes HD-2D. – MonsieurHidan

Un récit épique et étoffé
Alors que l’original était parfois décousu et chiant, ce remake du 2 nous offre une histoire bien écrite de A à Z, avec des personnages enfin définis et une intrigue assez touchante.. On y retrouve le postulat classique : des descendants d’Elric sont à la tête des Trois Grands Royaumes, mais la trêve est rompue. Médiévande, Cannock et Ruisselune – « fondés par les descendants du héros Elric » – prospèrent depuis des années. Le sentiment de fatalité est bien réel : le mal se réveille et les royaumes sont en danger. Des années après l’attaque de Lordragon sur le monde, Kaos prend le relais et veut déverser les ténèbres sur la terre.. La force du remake tient également au fait qu’il conserve l’esprit de l’original, avec la quête des sceaux, des sanctuaires et des artefacts légendaires, tout en ajoutant de nombreux détails et personnages que l’on apprend à connaître à chaque nouveau chapitre de l’histoire.. Par exemple, on explore un nouveau territoire comme Landelune et d’autres cités inédites comme Mervillia où l’on s’attarde volontiers.

Un monde magnifié et varié
Graphiquement, c’est somptueux : ce style HD-2D est un mélange de sprites rétro et de décors 3D qu’on avait vu dans DQIII & DQI, Mais je sais pas, je trouve vraiment que c’est magnifique, sûrement à cause de la variété des décors, etc. Mais je trouve ça sublime.. Pour la première fois dans Dragon Quest II, on voit du sous-marin ! On croise des sirènes et même la cité engloutie de Mervillia (où résident ces êtres marins). Cette plongée ajoute une nouvelle dimension à l’aventure : on explore des épaves, des ruines sous-marines, on affronte des monstres d’eau… C’est surprenant et très réussi. Chaque lieu visité a sa musique propre – d’ailleurs, la bande-son est un régal, souvent plus travaillée qu’avant (orchestrale à souhait, parfois mélancolique, souvent épique). Nouveaux villages, donjons somptueux, tout est pensé pour émerveiller le joueur nostalgique comme le néophyte.

Des personnages plus vivants
Le remake ne se contente pas de déployer l’histoire, il approfondit vraiment les personnages. Le Prince de Médiévande, par exemple, est un adolescent qui ne sait pas lancer de sorts et se fait souvent ridiculiser. Ce trait de caractère est exploité pour le faire évoluer : on rit de sa maladresse au début, puis on partage sa fierté quand il prend enfin confiance en lui. Du côté de Cannock, la princesse Manon rejoint notre groupe elle n’est pas directement jouable (l’IA la contrôle), mais sa présence temporaire apporte une dynamique bienvenue, comme une alliée forte en deux temps, trois mouvements. On s’attache à elle malgré tout.
Il y a également le cas de la princesse de Ruisselune, Priscille, transformée en chien, que l’on retrouve et que l’on libère à l’aide du Miroir de Râ. Cette princesse, qui n’a plus de famille depuis la mort de son père, fera de son mieux pour trouver le courage de continuer avec ses cousins (nous). Il y a aussi Thom, le prince de Cannock, qui viendra nous aider dans notre quête. On le récupère après notre rencontre avec la princesse Manon. Il prend soin de Priscille et j’ai vraiment beaucoup aimé ce petit groupe de princes et princesses prêts à sauver le monde du terrible Kaos, qui se serrent les coudes et font preuve de courage pour surmonter leurs peurs, etc. On retrouvera également les fées présentes dans le premier remake, et il faudra encore une fois trouver des sceaux pour les invoquer, etc. C’est encore une fois une histoire basique de JRPG, mais le doublage, les graphismes, etc. ont vraiment beaucoup aidé à l’immersion, et j’ai trouvé l’histoire plus agréable que le premier opus !

Gameplay et nouvelles mécaniques
Au-delà des quêtes classiques de Dragon Quest, ce remake améliore le système. L’équipement est devenu plus important : face à des boss coriaces, j’ai dû régulièrement changer d’armes ou d’armures pour optimiser mes chances. Les personnalités de mes quatre personnages impliquent davantage de stratégies. J’avoue toutefois avoir principalement utilisé le système de tactiques automatiques, qui s’est révélé très utile : on peut configurer les compétences que chaque personnage peut utiliser sans intervention manuelle, ce qui évite de répéter les mêmes commandes dans chaque combat. C’est un confort appréciable pour les amateurs de farming d’XP.
Square Enix a également ajouté un mini-jeu système de Tombola (une loterie). Des tickets s’obtiennent via des coffres ou autre, et permettent de tenter sa chance pour remporter armes ou objets rares. Franchement, c’est anecdotique, mais amusant. Enfin, niveau prise en main : j’ai testé sur Steam Deck (malgré quelques mentions de restrictions officielles), et bonne nouvelle : tout tourne à merveille ! Les menus, le HUD HD-2D, les animations… tout reste fluide, même en mode portable. On peut savourer cette épopée où on veut.

Un post-game monumental
Pour les plus acharnés, l’aventure continue après le générique. La Tour Mystérieuse (Zénithia) est là pour ça, gravir un château plein de monstres métal. Les réputés metal slimes font leur retour sous une forme liquidienne, et sont un plaisir coupable à farmer pour upgrader ses persos au-delà du niveau maxi. La Cave de la Confusion vous met au défi avec ses 27 étages de labyrinthes aléatoires où la téléportation est interdite. Croyez-moi, ce rythme vous transformera en grand stratège – ou en gros desespéré quand vous tournerez en rond ! Au sommet de la Citadelle se trouve Xenlon, un boss post-game à la hauteur de sa réputation : chaque fois qu’on le vainc, il exauce un vœu (littéralement). C’est l’ultime difficulté du jeu (il enchaîne les combats de plus en plus serrés, avec un timer imposé) si vous voulez refaire un vœu, vous devez le vaincre en moins de 35 tours, puis 25 tours et enfin 15 tours, ce qui est assez difficile à réaliser. L’idée est top : on sent que battre Xenlon est récompensé comme une véritable fin alternative. Et ça conclut ce remake sur une note ludique et magique. En parlant de fin alternative, sans trop spoiler, il faudra aussi retourner affronter KAOS. Il se pourrait qu’il ait une autre forme.

En conclusion, Dragon Quest II HD-2D Remake (2025) est, à mes yeux, un petit miracle de fidélité et de modernité. L’expérience est entièrement centrée sur le joueur : on vit chaque drame, chaque victoire, grâce à une mise en scène soignée et un écrin graphique absolument sublime. J’ai ri, j’ai été ému des fois, et je n’ai jamais senti le goût du temps (malgré la structure classique exigeant beaucoup de va-et-vient, on n’y prête presque plus attention, tellement on est dedans). Au final, pour le fan de RPG rétro qui sommeille en moi, ce remake est tout simplement addictif. Dragon Quest II n’est plus ce « petit épisode obscure » de jadis : c’est une aventure riche en émotions et en liberté. Je le recommande chaudement à tous ceux qui rêvent d’une épopée à l’ancienne, reliftée aux petits oignons pour 2025. Sans aucun doute un des meilleurs remakes HD-2D, et un vrai coup de coeur.
| Titre | Dragon Quest I & II HD-2D Remake |
| Sortie | 30 Octobre 2025 |
| Prix | 59€99 |
| Genre | J-RPG |
| Développeur | Square Enix |
| Éditeur | Square Enix |
| Plateforme | PC (Testé) |
| Nombre de joueurs | 1 |


