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Découvrez notre test de Dicefolk. Un roguelike deckbuilder signé Leap Game Studios et Tiny Ghoul disponible sur PC (Steam) et Nintendo Switch.

Les dés sont jetés

Avec la pléthore de titres du genre qui sort chaque mois, on pouvait appréhender l’arrivée de Dicefolk qui aurait pu être une pâle copie des classiques nous laissant un air de déjà vu. Finalement, le jeu est petite pépite indé comme on aimerait en voir plus souvent. Un titre aussi addictif qu’original que nous ne pouvous que vous recommander.

Points positifs

  • Un concept rafraîchissant
  • Visuellement sympathique
  • Terriblement addictif
  • La bande-son
  • Les mécaniques de combat

Points négatifs

  • Un scénario sommaire
  • Manque de rejouabilité

Test réalisé sur PC à partir d’une version PC reçue par l’éditeur que nous remercions.

Un coktail explosif

bien décidé à briser les codes, Dicefolk a su s’inspirer de façon mesurée aux classiques du genre. On retrouvera de faux airs de Slay the Spire, de Pokémon mais aussi de divers roguelikes (les références sont nombreuses). Le concept est sympathique même l’on regettera un scénario assez basique dans lequel le héros devra tenter de sauver son mon menacé par un ennemi assez impressionant.

Dans ce monde coloré en péril, l’humanité est au bord de l’extinction sous l’impulsion de Salem, un dangereux sorcier qui a ordonné aux Chimères, de petites créatures magiques, de se retourner contre les humains. Alea, une jeune invocatrice capable d’apprivoiser les Chimères grâce à la puissance magique de ses dés, tente alors de retourner les monstres contre leur maître. Parviendra-t-elle à terrasser Salem et sauver son peuple ? Avec plus de 100 créatures et objets à collectionner, les possibilités sont vertigineuses.

Présentation de Dicefolk par Good Sheperd Entertainment

L’accessibilité à l’honneur

Même si résumé le concept du jeu n’est pas simple, sa prise en main se fait assez facilement Pas de panique si vous êtes allergie à la langue de Shakespeare, le jeu dispose de sous-titres FR ce qui facilite grandement vos premières parties. Vous incarnez un dresseur de monstre qui devra parcourir différentes zones dont le point final est un boss. Pour vous aider dans votre quête, vous pourrez recruter plusieurs chimères. Elles intègreront votre équipe au nombre de trois disposant chacune de leurs forces et faiblesses.

Chaque zone dispose d enombreux points d’intérêts que vous pourrez découvrir ou non en fonction de vos choix. Libre à vous de ne passer que par le cheminement obligatoire pour pourfendre rapidement le boss de région ou à contrario d’explorer toute la carte avant de vous mesurer à lui. Nous avons souvent opté pour le second choix, nos premières tentatives en mode speedrun s’étant soldées par un cuisant échec face à ce dernier ou aux boss élites popant parfois et étant assez retors malgré de belles récompenses.

Au fil de votre périple, vous rencontrerez différents type de marchands qui vous permettront d’acquérir divers objets permettant par exemple d’augmenter les stats de vos chimères, de les soigner ou d’acquérir de nouveaux dés pour le combat.

Plutôt Yams ou 421?

L’une des grandes particularités du jeu repose sur ses mécaniques de combat. Même si l’aspect tour par tour n’est pas la nouveauté du moment, le système de dés risque d’agréablement vous surprendre. Lors de votre tour de jeu, plusieurs choix s’offrent à vous:

  • Attaquer l’ennemi de front
  • Lui infliger des effets négatifs avec votre chimère ou via des objets (poison, rédire sa force,…)
  • Effectuer une rotation pour sélectionner un autre attaquant
  • Vous défendre
  • Mais aussi choisir quelle chimère sera la cible de votre adversaire

Le dernier est clairement le plus surprenant puisque la fin du combat dépendra de votre gestion stratégique. Même si la rotation alliée ou ennemi peut avoir des effets surprises parfois dévastateurs, le choix de la “victime” pourra parfois peser lourd au tour suivant. Une idée de génie qui pimente les comabts qui sont l’un des meilleurs aspects du jeu.

La mort n’est que le commencement

Lors de vos premières parties, vous allez mourrir souvent. Voire très souvent! Un mal nécessaire pour bien comprendre les différents tenants et aboutissants du jeu. De plus, la génération des maps se font de manière procédurale, vous obligeant à refaire toute la zone en cas de défaite. Cependant, on prend plaisir une fois le jeu en main à parcourir les différents biomes (forêt, désert, montagne) afin d’améliorer notre équipe tout en découvrant les nouveaux ennemis de la région.

Concernant la durée de vie, nous avons mis une petite vingtaine d’heures pour arriver au bout de l’aventure en bouclant la trame principale ainsi que bon nombre de quêtes annexes. Une durée de vie plus qu’honnorable même si l’on peu regretter le manque de rejouabilité. Espérons l’arrivée prochainement de DLC afin de prolonger l’expérience qui vaut clairement le détour…

Rédacteur :

Vox Populi

Fondateur de Game Cover. Grand amoureux du JV depuis la Master System et de l'univers post-apo. Joueur team Xbox chasseur de succès. Ici pour vous offrir le meilleur de l'actualité sans langue de bois!
Une réflexion sur « [Test] Dicefolk – un roguelike addictif »

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