[Test] Devil Jam – Enter Sad-Man 🤘
Devil Jam a les bases d’un bon Survivors-like mais malheureusement c’est un échec dans sa proposition à livrer un Gameplay Rytmique.
- Style graphique soigné et réussi, rappelant Hades.
- Système de combat riche et technique
- Présence de quelques jeux de mots drôles sur les attaques
- Feedback de dégâts peu clair
- Échec du Gameplay Rythmique
- Les musiques sont finalement « sans plus »
- Manque Critique de Contenu
- Absence de narration/contexte concret.
Devil Jam: Devil Jam a les bases d'un bon Survivors-like grâce à son dash et à son esthétique. Malheureusement, c'est un jeu qui a échou dans sa proposition centrale. L'échec à livrer un gameplay rythmique cohérent, combiné à un manque de contenu et à une progression peu excitante, le confine à la catégorie des titres à potentiel gâché. Il ne peut être recommandé qu'aux fans inconditionnels du genre cherchant une nouveauté, mais qui seront rapidement frustrés par la répétition. – MonsieurHidan

🛣️ Highway to Fail
Devil Jam se positionne comme un Survivors-like classique, misant tout sur une ambiance rock/metal et une esthétique soignée rappelant Hades. Il parvient à introduire des éléments de gameplay intéressants, comme la mécanique de dash (comme Hades…) et un système d’inventaire qui gère les attaques en pattern (comme une guitare). Malheureusement, le jeu échoue là où il devait briller : l’intégration rythmique est un échec total, le contenu est dramatiquement limité (un seul niveau statique et peu de boss), et la progression manque de punch. Le potentiel est là, mais l’exécution laisse un goût amer de répétition et d’occasion manquée.
🕹️ Seek & Dash
Le cœur de Devil Jam est ultra classique pour le genre Survivors-like (similaire à Vampire Survivors ou Brotato) : les joueurs sélectionnent un personnage, affrontent des vagues d’ennemis avec une visée automatique, et collectent de l’XP pour choisir des améliorations.
Le jeu se démarque par deux éléments :
- Le Dash : L’introduction d’un mécanisme de dash qui permet d’esquiver activement les ennemis. C’est une capacité cruciale pour la survie, ajoutant une dimension de mouvement qui manque souvent aux titres purement passifs.
- La Grille d’Équipement : Le jeu propose un système de grille (comparé à une guitare) où les armes et bonus doivent être positionnés stratégiquement. C’est une idée créative qui ajoute un élément de gestion… sur le papier.
Le revers de la médaille : Le choix d’armes et d’améliorations lors des montées en niveau est limité, ce qui empêche de mettre en place des builds variées. Les joueurs se retrouvent souvent à répéter les mêmes builds justement d’une partie à l’autre. De plus, le feedback de dégâts est peu clair, rendant parfois difficile de savoir exactement quand et pourquoi l’on prend des coups.

🎶 Enter Sad-Man
Devil Jam avait pour ambition d’intégrer des mécanismes rythmiques à sa bande-son rock/metal. C’est le point de rupture du jeu.
Malgré un style musical globalement « sans plus » (loin de l’attente initiale d’une musique « géniale ») et l’effort d’inclure des jeux de mots drôles sur les attaques, l’intégration rythmique est ratée. Les mouvements des ennemis et les actions du joueur ne sont pas synchronisés avec la musique. Ce manque d’harmonie diminue l’expérience globale et anéantit l’un des arguments de vente principaux du titre.
📉 Run To The Same Hills
Le plus grand défaut de Devil Jam est son manque flagrant de contenu, ce qui affecte directement la rejouabilité d’un jeu de type roguelite :
- Monotonie des Niveaux : Il n’y a qu’un seul niveau tout au long du jeu. Se promener dans cet unique endroit devient rapidement « chiant » après seulement 4 ou 5 runs.
- Répétition des Défis : Le nombre de boss est également très limité. Affronter les mêmes ennemis et les mêmes boss au même endroit nuit au sentiment de progression et entraîne une perte rapide d’intérêt et une sensation de stagnation.
💔 Hollow Be Thy Name
Bien que le jeu soit plutôt beau avec un style graphique soigné (un peu à la Hades), l’esthétique seule ne suffit pas :
- Narration Creuse : Le jeu explore des thèmes comme les sept péchés capitaux et présente des personnages visuellement réussis, mais ils manquent cruellement de développement et de backstory. Le manque de contexte narratif et un tutoriel minimaliste rendent l’expérience creuse.
- Méta-Progression Faible : Le système de méta-progression (accumuler de l’or pour des améliorations permanentes) est fonctionnel et offre un sentiment de progression. Cependant, les améliorations ne procurant pas la sensation d’excitation ou de puissance débloquée attendue après plusieurs heures de jeu.

🎯 Nothing Else Matters
Devil Jam a les bases d’un bon Survivors-like grâce à son dash engageant et à son esthétique. Malheureusement, c’est un jeu qui a survendu sa proposition centrale. L’échec à livrer un gameplay rythmique cohérent, combiné à un manque de contenu critique et à une progression peu excitante, le confine à la catégorie des titres à potentiel gâché. Il ne peut être recommandé qu’aux fans inconditionnels du genre cherchant une nouveauté, mais qui seront rapidement frustrés par la répétition.
| Titre | Devil Jam |
| Sortie | 3 Novembre 2025 |
| Prix | 7€99 |
| Genre | Survivors-like (Roguelite) |
| Développeur | Rogueside Games |
| Éditeur | Rogueside Games |
| Plateforme | PC (Testé) |
| Nombre de joueurs | 1 |


