[Test] Dead Rising Deluxe Remaster – Sang pour sang fun !

Dead Rising Deluxe Remaster
Temps de lecture estimé :4 Minutes, 19 Secondes

Plus fluide, plus joli, mais toujours avec le même contenu : Dead Rising Deluxe Remaster a de quoi faire plaisir aux nouveaux venus, ou faire de l’oeil à ceux dont les lacunes du jeu d’origine qui ont bloqué sur le gameplay.

Plus

  • Le plaisir de retrouver Frank
  • Le respect du matériau d’origine
  • Bien plus fluide dans les contrôles
  • Le contenu (modes de jeu, fins, armes, cosmétiques…)

Moins

  • Trop facile pour les habitués
  • Toujours frustrant de ne pas pouvoir sauver tout le monde à cause d’IA débiles !

Il en a fait du chemin Frank West depuis sa première apparition dans Dead Rising en 2006 ! Des suites, des remakes HD, des apparitions dans d’autres jeux Capcom, le fameux photographe botteur de culs de zombies est toujours resté dans un coin de notre cœur. Eh bien on repart pour un tour avec ce Dead Rising Deluxe Remaster, qui prend le parti de faire revivre la première aventure de la saga avec le RE Engine, revu et corrigé.

Black Friday Simulator

Willamette, son panorama, son centre commercial, ses… zombies ? Le journaliste et photographe Frank West compte bien profiter de la situation pour capturer en images le scoop de sa vie, et se fait déposer en hélicoptère sur le toit du centre commercial.

Evidemment, ça part en vrille, et une mamie laisse entrer les zombies, l’aventure commence ! Vous avez 72 heures pour vous échapper de ce temple du capitalisme pour comprendre quelle est la source de cette infestation, mais aussi pour survivre et tenter de sauver de pauvres innocents au passage. Au terme de la fin du jeu, vous débloquerez d’autres modes, qu’on vous laisse découvrir évidemment pour ne pas spoiler ! (et aussi toutes les fins possibles du jeu, bon courage !)

Dans le mode initial, vous aurez donc 3 jours en jeu pour tenter de terminer toutes les missions principales et découvrir ce qui se trame à Willamette. A vous de voir si vous souhaitez utiliser du temps pour sauver des survivants, accomplir des tâches secondaires ou encore tuer des psychopathes, qui font office de boss, parfois obligatoires, parfois optionnels. Ou encore, juste vous promener et défoncer du zombie, chercher armes et cosmétiques les plus efficaces et/ou les plus loufoques, ou enfin prendre une tonne de photos.

Le p’tit oiseau va sortir

On retrouve les fameux PP, points d’expérience que vous gagnez en prenant en photo à peu près n’importe quoi, du moment qu’il se passe quelque chose. Que ce soit gore, effrayant, amusant, tentez de prendre des clichés selon vos envies pour voir le résultat. Notez que dans cette version les clichés de type « érotiques » ont été supprimés pour éviter des soucis de restriction d’âge. Démembrer des zombies ou regarder des survivants se faire arracher en deux, BIEN ! Voir un bout de culotte avec le cul défraichi d’un mort-vivant, PAS BIEN ! Après ça ne change pas grand-chose au fonctionnement du jeu, alors passons. On notera aussi quelques modifications de personnages, objets ou affiches qui auraient pu offenser également, notamment des stéréotypes, qui ont également été modifiés.

Bref, les photos : elles rapportent de l’expérience, qui font monter Frank en niveau, lui permettant d’apprendre de nouveaux coups, d’augmenter sa vie, la quantité d’objets portés et on en passe : il faut donc mitrailler à tout va, dans tous le sens du terme. Gardez l’œil ouvert pour tenter de trouver des marqueurs PP en jaune dans l’environnement, qui permettent de glaner une tonne de PP et aussi de tenter de réussir le challenge de tous les trouver.

Sur le fond, tout le contenu original est là, mais sans ajout non plus, ce qui ne motivera peut-être pas les habitués de ce premier opus à sauter le pas. Là où le titre fait fort par contre, c’est sur les autres aspects.

Smooth bourrinal

Premier gros changement de cette version Deluxe Remaster, au-delà des graphismes, c’est la fluidité des actions. Dans le jeu d’origine, Frank se contrôlait de façon assez balourde, raide, et slalomer entre les zombies était rarement une bonne idée. Ici, les animations comme les contrôles glissent tout seuls, et procurent un plaisir immédiat, que ce soit pour vous mouvoir ou pour savater du zombie.

Autre amélioration, évidemment, les graphismes, plus fins, plus agréables, avec une meilleure gestion des couleurs et des lumières. On vous met ci-dessous un petit comparatif entre le remaster de 2016 et le Deluxe :

Version 2016 contre Deluxe Remaster

Le tout reste fluide malgré le bordel ambiant, que vous soyez dans l’action ou dans l’exploration, seul ou avec des survivants qui vous collent au train. A ce sujet, ces derniers sont moins débiles, ils utilisent les armes et objets de soin que vous leur donnez, et répondent assez bien quand vous leur dites de suivre ou d’arrêter. Le souci vient des survivants qui paniquent et avec lesquels vous n’avez pas encore communiqué, qui parfois se jettent dans la mêlée ou vont carrément se suicider, c’est rare mais ça nous est arrivé, voila voila. Heureusement, une autre nouveauté permet des fantaisies, c’est la sauvegarde automatique.

De base il vous faut aller dans une salle de repos pour sauvegarder, mais une sauvegarde automatique est ici activée pour vous permettre déjà de ne pas vous retaper un long chemin si vous avez besoin d’arrêter de jouer, mais cela permet aussi de charger une partie sans tout vous retaper depuis votre grosse sauvegarde, et ça c’est cool. Sauf pour les puristes qui vont hurler, chacun ses combats.

Les aménagements faits dans Dead Rising Deluxe Remaster facilitent la vie, mais aussi le jeu de façon assez drastique. Encore une fois, c’est un choix qui va diviser, mais le titre étant malgré tout plus orienté vers les nouveaux joueurs, c’est un moyen de les garder dans le jeu sans leur faire subir des mécaniques de 2006 qui pourraient les faire fuir.

Dead Rising Deluxe Remaster offre un paradoxe amusant : en corrigeant les faiblesses d’origine du jeu, il en est devenu moins difficile. Attention : le challenge reste intéressant, notamment avec le temps limité, mais les vétérans risquent de voir rouge. Cela dit, le titre n’a jamais été aussi fun, aussi beau et fluide, aussi accessible, et on prend un énorme plaisir à revenir à Willamette pour défoncer du zombie, en compagnie du seul et unique Frank West !

Test réalisé depuis une version commerciale fournie par l’éditeur

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