[Test] CloverPit : une prison et une slot machine

Soyons direct : quand j’ai découvert CloverPit, j’ai immédiatement senti que ce titre allait me faire perdre des heures. Le mélange de deux jeux incroyablement addictifs se font sentir. On peut clairement définir ce jeu comme l’enfant terrible. Ce serait la fusion de l’optimisation de Balatro avec l’ambiance horrifique et crasseuse de Buckshot Roulette. Vous voyez un peu le tableau ? Ce savant mélange de genres va pomper votre âme.

Plongez avec moi dans cet enfer de dette, et devenez addict à cette slot machine démoniaque.

Le piège de la dette et l’esthétique de l’horreur

Le concept central de CloverPit est simple, mais absolument terrifiant. Vous êtes piégé dans une cellule rouillée avec une machine à sous et une dette qui ne cesse de grimper, sans aucune pitié. Le but ? Générer assez de monnaie à chaque tour pour rembourser cette dette. Sans quoi, vous tomberez littéralement dans un puits de la mort, et cela met une pression psychologique dingue. L’ambiance générale est celle d’un escape room macabre. Le jeu utilise des graphismes granuleux et des accessoires volontairement rétro et tachés de sang. Ca sent la poussière. Il est important de rappeler que les développeurs insistent bien sur le fait que CloverPit n’est pas un simulateur de jeu de hasard. Leur machine est conçue pour être contournée par la stratégie, jamais pour vous prendre votre argent réel.

Comment briser le système

La rejouabilité folle de CloverPit vient en fait de la manipulation stratégique de cette fameuse machine à sous. C’est rendu possible par plus de 150 bibelots et synergies que l’on doit découvrir au fil des runs. Notre job va consister à transformer des petits gains de base en une croissance exponentielle de dingue. C’est en utilisant nos bonus comme des cartes Joker que nous allons modifier les probabilités.

Vous l’aurez compris. L’investissement rapide dans ces bibelots est primordial. Ca vous aidera à optimiser l’efficacité de vos parties et observer vos multiplicateurs exploser l’écran. C’est vraiment la clé de la victoire. On parle ici de passer des gains d’ordre pouvant dépasser des millions, en trouvant le bon combo. C’est cette partie de jeu qui procure une satisfaction absolument géniale.

Le téléphone dégueulasse à roulettes et le système de reroll deviennent ainsi nos outils préférés pour chercher la pièce maîtresse qui va complètement casser le jeu, et c’est ça qui est vraiment fun. Il faut donc bien comprendre que le succès dans CloverPit ne dépend pas de la chance pure, mais de votre capacité à devenir le maître de la combinatoire pour dominer l’aléatoire.