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Cody
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[Test] Call of Duty Black Ops 7 – Ça tire partout, mais pas dans le mille
Temps de lecture estimé :6 Minutes, 31 Secondes
Les +
- Gameplay multijoueur toujours fun, nerveux et dynamique
- Coop agréable en campagne et en mode zombies
- Mode zombies efficace et accessible
- Bonne lisibilité et prise en main immédiate
- Certaines missions d’Avalon fonctionnent bien à plusieurs
Les –
- Campagne coop décevante, répétitive et mal rythmée
- Direction artistique et level design datés dans les phases hallucinées
- Visuels générés par IA totalement hors thème
- Contenu multijoueur limité au lancement
- Très peu de nouveautés dans le multi
- Manque de modes emblématiques multi au day one
Call Of Duty : Black Ops 7: propose une campagne coop à quatre joueurs qui avait du potentiel mais qui déçoit par son rythme, ses idées mal exploitées et des phases hallucinées peu intéressantes. Heureusement, la coop rend l’expérience un minimum fun. Le mode zombies reste lui aussi coopératif et efficace, sans révolution mais agréable à plusieurs. Le multijoueur est toujours aussi dynamique et amusant, fidèle à l’ADN de la série, mais manque clairement de nouveautés et de modes au lancement. Un épisode correct mais loin d’être marquant. – Cody

Call of Duty Black Ops 7 est développé par Treyarch et Raven Software, et édité par Activision. Le jeu est sorti le 14 novembre 2025 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC.
Pour ce Black Ops 7, on a décidé de faire le test à deux sur Game Cover. Cody a passé plusieurs heures sur le mode multijoueur pour offrir un avis précis sur l’aspect compétitif, pendant que HerrKamper s’est occupé de la campagne coop et du mode zombies. Résultat : un test complet, avec deux expériences différentes qui se complètent pour couvrir l’intégralité du jeu.
La campagne coop : une bonne idée qui tombe à plat
Si une grande partie de la communauté de Call of passera davantage de temps sur le multi ou les zombies, le mode campagne reste l’occasion de se faire la main sur les armes, gadgets, et certains détails de gameplay au calme contre les IA. Dans Black Ops 7, vous pourrez vous y mettre à 4 en coop, dans une aventure d’environ 5 à 7 heures selon le skill, la curiosité et le nombre de joueurs… Ou juste l’envie d’aller au bout.
L’action se déroule en 2035, idéalement, vous devriez avoir fait Black Ops 2 et 6 pour apprécier davantage des faits relatés dans cet épisode. Cela dit, si vous ne vous en souvenez pas ou que vous ne les avez pas faits, vous ne serez pas sur le carreau, le tout étant accessible et les références faciles à capter.
On retrouve David Mason et ses trois compagnons d’armes qui auraient retrouvé la trace de Raul Menendez, à la tête d’un groupe du nom de la Guilde qui n’est évidemment pas super sympa. Bref, lors de la première mission, vous vous infiltrez dans un complexe bien défendu, dans l’espoir d’y retrouver votre cible… Mais pas de bol, vous vous faites choper et vous faites exposer à un gaz rouge mystérieux qui vous emmènera dans des trips hallucinatoires assez balèzes. Au programme : mondes tordus, ennemis fantomatiques, voire monstrueux, connexions avec les anciens épisodes… Sur le papier, ça se discute.

Mais en réalité, le mélange est assez indigeste, non pas parce que le jeu essaie de profiter des hallucinations pour tenter des trucs originaux, juste que le dosage est mal fait. On va séparer le monde “réel” qui se passe à Avalon des mondes alternatifs. Dans le premier, c’est une carte assez ouverte, dans laquelle on peut se promener, avec parfois des petits happenings et des joueurs qui se promènent, c’est classique, mais ça passe. Dans les niveaux de trips au gaz rouge, ce sont davantage des zones limitées, des endroits pleins d’ennemis à nettoyer et des boss.
Le peu de narration proposée est loin d’être passionnante, prétexte à shooter ce qui bouge sans véritable enjeu ni but intéressant. Certes, on ne demande pas à un Call of d’avoir un scénario de folie, mais entre prendre les gens pour des débiles et un scénario convenable, y’a une marge. Vous l’aurez compris, on est ici dans le premier cas.
On tire sur tout ce qui bouge et on s’en bat les steaks, tout du moins dans ces niveaux où les personnages shootés doivent défoncer des araignées mutantes, des ennemis en gaz, des boss plantes à trois têtes ou encore un des coéquipiers qui devient géant et essaie de vous défoncer sur un porte-avions… et une fois battu, il revient dans l’équipe tranquille comme si de rien n’était, voila voila.

C’est creux, c’est chiant, et parfois même c’est moche. La direction artistique est inexistante, le level design fainéant tout droit sorti de 2010 et rien dans cette histoire étriquée ne parvient à faire mouche. Le pire, c’est que les missions dans Avalon sont tout à fait correctes, avec différentes façons d’aborder certains objectifs, des zones plus larges, plus libres, plus adaptées à un coop à 4 joueurs. Une mission annexe se distingue cependant, celle au Japon qui commence à un endroit bien connu des joueurs de la saga, je n’en dis pas plus. Mais bon, une mission sympa pour 4 nulles, ça ne fait pas lourd malheureusement.
C’est d’ailleurs le véritable point fort de l’aventure, la progression à plusieurs permet déjà un challenge un peu plus sympa, car le nombre d’ennemis s’adapte au nombre de joueurs, permettant des gunfights plus énervés. Et on rigole avec les potes, on avance, on déconne, bref y’a un minimum de fun et c’est déjà pas mal.

Mode zombies : classique mais efficace
Le mode zombies quant à lui est assez sympa, toujours dans cet esprit de coopération, car en solo ça atteint vite ses limites sauf éventuellement pour s’entrainer. On bute les zombies, on récupère du pognon, on ouvre de nouvelles zones… Bref, ça n’a pas trop changé dans la formule. Je n’ai pas assez d’expérience avec les précédents pour comparer les véritables nouveautés, mais le plaisir est là malgré tout. Un tuto est d’ailleurs disponible pour comprendre les diverses mécaniques et ça fait bien plaisir !
Si le solo fait globalement de la peine, le mode zombies remonte la note de ce Black Ops 7, qui reste un peu dans son jus, mais qui a le mérite d’être plutôt pas déconnant si vous avez des potes avec qui jouer pour cet aspect coop en campagne ou en mode zombies.

Un multi toujours dynamique, mais en manque d’ambition
Le multijoueur de Call of Duty Black Ops 7 reste fidèle à ce que la série sait faire de mieux : un gameplay explosif, ultra-dynamique et immédiatement fun. On retrouve cette nervosité propre à Call of, ce rythme effréné où tout s’enchaîne très vite, avec des frags qui dépendent vraiment du skill et de la capacité à réagir au quart de tour. Sur ce point-là, rien à dire : c’est toujours aussi plaisant et efficace.
Mais une fois l’euphorie des premières parties passée, on se rend vite compte que ce multijoueur apporte très peu de nouveautés.
Le seul changement vraiment notable est l’ajout d’un double jump qui amène un peu plus de verticalité, sans pour autant transformer le gameplay. Côté modes, Surcharge fait office de nouvelle tête d’affiche, un mélange entre Capture du Drapeau et Recherche et Destruction, plutôt sympa, mais clairement pas mémorable. Pour le reste, c’est du très classique : élimination confirmée, domination, point stratégique, et… pas grand-chose d’autre.

Le vrai problème, c’est le manque de contenu au lancement.
Pas de Recherche et Destruction, pas de modes hardcores, pas de Prop Hunt, pas de variantes créatives. On sent que beaucoup de contenu est gardé pour le reste de l’année, ce qui donne au lancement un multijoueur un peu vide. C’est dommage, surtout quand on compare à d’autres FPS qui arrivent déjà bien chargés dès le premier jour.
Autre point qui fâche : l’utilisation d’IA pour générer les visuels du multijoueur. Les bannières, emblèmes ou éléments de prestige affichent des images complètement hors sujet, parfois inspirées de fantasy médiévale, qui n’ont aucun lien avec l’univers Call of Duty. C’est visible, incohérent, et franchement paresseux vu les moyens dont dispose Activision.
Côté progression, rien n’a changé depuis des années : grades, prestige, atouts, jokers, équipements tactiques et mortels, personnalisation des armes… la formule fonctionne toujours mais n’est absolument pas renouvelée. C’est exactement le même système que celui utilisé depuis au moins cinq ans.

Et puis il y a un problème plus concret : le design des cartes et les spawns.
Black Ops 7 propose un mélange de nouvelles maps et de cartes remasterisées, mais leur conception souffre d’un trop grand nombre de couloirs et de zones de passage serrées. Résultat : on se retrouve très souvent, voire tout le temps, avec des ennemis qui spawnent directement dans notre dos. Les points de réapparition tournent en permanence, peu importe le mode, ce qui rend les parties encore plus chaotiques que d’habitude.
L’idée est de maintenir un rythme très rapide et d’éviter les campeurs, mais le juste milieu n’est vraiment pas trouvé ici. Le système pourrait être beaucoup mieux équilibré pour offrir de l’action sans tomber dans la frustration permanente.
Au final, le multijoueur de Black Ops 7 est fun, nerveux, immédiat, mais aussi trop sage et trop pauvre en nouveautés, avec des choix discutables (IA pour les visuels) et des spawns mal gérés qui viennent gâcher une partie de l’expérience.
Conclusion :
Call of Duty Black Ops 7 livre une expérience contrastée. La campagne coop avait du potentiel, mais déçoit par son rythme et ses idées mal exploitées. Le mode zombies reste efficace sans révolutionner la formule. Le multijoueur, toujours aussi dynamique et fun, manque clairement de nouveautés et de contenu au lancement. Au final, Black Ops 7 est un épisode correct, mais loin d’être marquant, sauvé surtout par son aspect coopératif et son gameplay nerveux.
La note de 5.5 reflète simplement la moyenne de nos deux avis : Cody a attribué un 6 au multijoueur, tandis que HerrKamper a donné un 5 à la campagne coop et au mode zombies.
Et pour finir, précisons que ni Cody ni HerrKamper n’ont eu besoin d’une clé presse pour mourir en boucle dans Black Ops 7. Le talent, ça ne s’invente pas.
Si vous voulez voir le multijoueur de Black Ops 7 en action, n’hésitez pas à aller voir ma vidéo découverte sur la chaîne YouTube de Game Cover, où je montre les premières parties et mes impressions manette en main.


