Bleach Rebirth of Souls brille par son histoire et… c’est tout.
- Le roster
- L'histoire !
- Le rendu des transformations et techniques
- La prise en main
- Ishida
- Répétitif
- Manque des musiques originales
- L'aliasing
Vous l’aurez compris, Bleach Rebirth of Souls n’a d’intérêt que pour son mode histoire, qui est certainement le meilleur du genre à l’heure actuelle niveau adaptation d’anime. Il permettra aux néophytes comme au passionnés de se (re)plonger dans cette œuvre incroyable. Le reste est anecdotique tant il manque de profondeur et d’intérêt.
Parmi les shonen « classiques », on voit souvent des adaptations de Dragon Ball, One Piece, ou même Naruto qui ont eu droit chez nous à bien des épisodes vidéoludiques. D’autres ont eu moins de chance, comme Bleach qui a été moins fourni en europe en termes de sorties. L’heure de la revanche a sonné, car voici Bleach Rebirth of Souls, qui promet de la baston sur consoles et PC avec les personnages de l’anime, avec un système de combat qui s’annonçait novateur… Aiguisez vos Zanpakuto et faites péter les bankai !

Une licence Bankai-ble ?
Remise sur le devant de la scène des animes avec l’adaptation de l’arc Thousand-Year Blood War, Bleach a su conserver une belle base de fans avec les années. Pourtant, si la série a connu de nombreuses adaptations en jeux au Japon, notamment sur PSP, mais chez nous c’était quand même bien plus calme.
L’annonce du jeu a forcément attiré l’attention de quiconque apprécie la série, avec d’abord un trailer qui annonçait un gameplay dynamique et à priori un peu original, puis d’autres présentant les personnages ou le mode histoire. Restait à voir le résultat manette en main.
Avant d’entrer dans le détail du gameplay, faisons un tour du propriétaire avec les différents modes proposés. Le mode histoire tout d’abord, qui est clairement le cœur du jeu et qui retrace les évènements jusqu’à la fin de l’arc des Arrancars pour ceux qui connaissent. On y reviendra plus en détails ! Ensuite vient le mode hors ligne avec l’entrainement, le versus et des missions contre des ennemis contrôlés par le CPU. 3 modes de difficulté et au final ça reste assez anecdotique avec un certain nombre d’ennemis à abattre. Le mode en ligne reste dans le classique avec des matchs libres ou personnalisés.
Passage obligatoire : les didacticiels, avec à la fois des guides mais aussi des défis afin de maîtriser chaque aspect du système de combat. Vous avez également une boutique à disposition dans lequel vous pourrez acheter des objets utiles en jeu, des cristaux spirituels à équiper pour augmenter des caractéristiques des combattants (4 maximum par personnage), des talismans qui sont des consommables à utiliser avant les combats pour donner des bonus pendant un temps limité, ou encore des gadgets cosmétiques comme des icônes, titres ou autocollants.
Enfin, outre le classique menu des options, des bonus sont déblocables, avec en vrac des vidéos, des musiques ou encore le glossaire pour quiconque ne connaîtrait pas la série. Concernant les musiques, bémol par rapport aux droits des titres originaux : ne vous attendez pas à entendre vos génériques préférés, ici seules quelques BGM de combat sont disponibles parmi celles qui sont licenciées, sinon on est sur des sons originaux, mais qui sont toutefois plutôt réussis.
Ce qui fait la force principale du jeu, c’est très clairement son mode histoire, comprenant TOUT depuis le début jusqu’à la fin de l’arc des Arrancars, le tout avec la moindre cinématique et le moindre combat, ce qui fait un nombre colossal de vidéos et de combats à réaliser, avec un découpage sous forme de chapitres comprenant tous les embranchements de chaque arc. Chaque début et fin de chapitre dispose d’une vidéo récapitulative stylée, qui colle parfaitement à l’univers de Bleach.

Si le gros des premiers chapitres sert de tuto, par la suite vous pourrez -voire devrez- utiliser des techniques plus ou moins avancées afin de remplir des conditions, permettant de débloquer des cinématiques ou carrément des chapitres secrets. Niveau durée de vie on est sur une quarantaine d’heures bien tassées, sans zapper les cinématiques évidemment. Ce qui est colossal pour un jeu de baston, mais ce point fort est certainement l’un des seuls majeurs du titre avec la galerie et le roster.
Ce dernier se compose de 32 personnages repris de chaque arc, avec les principaux, notamment les 13 capitaines du gotei 13 de la Soul Society, ou encore des vizards et arrancars, Ichigo est présent sous 2 formes, c’est le seul doublon du jeu et ça c’est beau ! Chaque personnage a un gameplay vraiment différent, avec leurs propres armes et techniques, étant plus ou moins rapides, lourds, et avec des portées variables qui respectent bien l’œuvre d’origine.

Le gameplay qu’Ichi(go) dans la colle
Si le mode histoire ou les didacticiels permettent de vous faire la main, vous allez vite vous rendre compte qua malgré la tonne de commandes qu’on vous indique, les combats tournent assez vite en rond. Pour faire simple, il ne suffit pas de diminuer la barre de vie au minimum pour gagner, ici chaque combattant dispose d’un certain nombre de vies qu’il faut amener à zéro pour gagner.
Pour faire baisser ce chiffre, il faut taper l’adversaire jusqu’à faire apparaître une mention indiquant qu’il faut l’achever en maintenant R2/RT ce qui aura pour conséquence de lancer une courte cinématique. Selon le personnage et sa transformation en cours, le nombre de points de vie ôtés sera plus ou moins important. Ce qui est dommage c’est que l’animation est souvent la même du moins au départ dans le mode histoire, mais rassurez-vous par la suite cela change, il faut être juste patient.
Lors du combat, on a la possibilité de placer des attaques faibles, fortes, des coups spéciaux, ou encore esquiver ou vous téléporter derrière l’adversaire, sachant que cette technique est limitée et qu’il ne faut pas bourriner la touche. Si les combats semblent lourds et lents au début, voire même trop rigide, le jeu dévoile son plein potentiel au fil de l’aventure, un peu comme les personnages qui s’améliorent au gré des combats, respectant ainsi l’anime dans l’évolution de leurs compétences.
Si d’un point de vue visuel les personnages en combat sont plutôt bien modélisés, les décors sont eux par contre aliasés voire même carrément flous. Idem lors des cinématiques, où même les personnages sont grossiers en termes de rendu, ce qui fait tâche avec les combats… Cela dit niveau fluidité le jeu ne bronche pas, et rend plutôt bien la puissance des attaques signatures, ce qui contraste pas mal avec le côté un peu moins dynamique des joutes avec les attaques de base.


L’équilibrage est assez inégal, avec certains personnages vraiment pas intéressants comme Ishida ou Chad ou à l’inverse des psychopathes comme Soi fon, Yoruichi, ou encore Renji. On est le cadre d’un jeu qui n’est pas calibré pour le VS en ligne et qui hors ligne suffit juste à rigoler 5 minutes entre potes mais sans plus.
Konclusion
Vous l’aurez compris, Bleach Rebirth of Souls n’a d’intérêt que pour son mode histoire, qui est certainement le meilleur du genre à l’heure actuelle niveau adaptation d’anime. Il permettra aux néophytes comme au passionnés de se (re)plonger dans cette œuvre incroyable. Le reste est anecdotique tant il manque de profondeur et d’intérêt.
