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[Test] Baldur’s gate 3

Le retour du roi !
Temps de lecture estimé :7 Minutes, 18 Secondes

Larian Studio nous offre ni plus ni moins que LE jeu de rôle possédant la plus fidèle adaptation de l’univers Donjons et Dragons!

Comment ne pas tomber sous le charme de ce jeu aux qualités incroyables ? Baldur’s Gate 3 est le jeu à posséder dans sa ludothèque ! Que l’on soit amateur du genre ou pas le jeu propose tellement de choses qu’il parait impensable de faire l’impasse dessus quitte à y perdre votre âme. Jamais un jeu n’avait été aussi généreux avant lui et il sera difficile de faire mieux que la copie rendue par Larian Studio. Évidemment il est toujours compliqué de définir ce qui détermine qu’un jeu est bon, très bon, voir excellent mais sans se voiler la face, nous sommes en possession de la huitième merveille du monde !

Plus

  • Univers incroyable
  • Une rejouabilité infinie
  • Le jeu parfait ?

Moins

  • On cherche encore

Quand on vous parle de jeu de rôle un nom revient inlassablement : Baldur’s gate ! Après des années d’errence, perdu dans la pénombre d’autres titres, les petits gars du studio Larian se sont dit que c’était le bon moment pour relancer la machine après deux succès répondant au nom de Divinity : Original Sin.

Le début d’une ère

Comme tout bon jeu de rôle, tout commence ainsi par la création de votre personnage, et alors là attachez vous bien votre ceinture, puisque les combinaisons pleuvent ; qu’il s’agisse de race ou de classe on vous prévient tout de suite, Bladur’s gate 3 est probablement ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle. A vous les onze races bien connues de tous ( les Elfes se déclinant également en haut elf et elf des bois ayant chacun leur bonus propres, les Tieffelins descendant directement des diables des neufs enfers, les Drow mieux connus sous le surnom d’elf noir, l’Humain polyvalent comme toujours, les Githyanki qui se révèleront être de véritables guerriers si vous commencez la franchise, les Nains qui seront plus un choix de cœur dû au choix très complexe de par leur déficit en déplacement, le Demi-elfe, l’Halfelin mieux connus sous le pseudonyme de hobbit pour peu que vous soyez amateur de Tolkien et son œuvre, le malicieux Gnome dont la taille favorise l’exploration, le Drakéïde, le Demi-orque qui de par leur constitution seront un choix de base si vous cherchez LA classe pour débutant au corps-à-corps et le tout en version masculine, féminine et non genré puisque c’est devenu le standard actuel mais surtout et c’est là qu’il va falloir commencer à réfléchir sérieusement les classes. Au nombre de douze ( Guerrier, Magicien ,Voleur, Rôdeur, Clerc, Ensorceleur, Paladin, Druide, Moine, Barde, Barbare et Occultiste ), ces dernières disposent ensuite de spécialisations permettant d’affirmer un genre et vous procurant bon nombre de bonus indéniables si vous souhaitez optimiser votre groupe le tout sans mauvaises surprises !

Car celles-ci ne manqueront pas de vous jouer des tours puisque chaque décision importante au cours de votre aventure se jouera au D20 si cher au JDR ( Je de rôle papier ) ! En fonction de vos statistiques héritées de votre classe, vous bénéficierez d’un ou deux modificateurs vous aidant dans votre avancée ( ou pas si le dé ne comportait pas le minimum requis au jet demandé ). Lorsque votre classe est choisie libre a vous de vous abandonner dans le générateur de visage et là, tout ou presque est possible vu la quantité phénoménale de possibilité ; il n’y a qu’à regarder, les coupes de cheveux, la couleur, les yeux, les tatouages, les piercings, les cicatrices, le teint de peau et son age, mais également la morphologie ( plus réduite en nombre ) et l’ouverture du mode nudité ( et ses choix ) prouvant là encore que le studio nous proposera un jeu pour adulte.

Pour peu que vous préfériez jouer un personnage du jeu, là encore Larian à sorti les petits plats dans les grands en vous proposant de jouer directement l’un des héros du jeu ; appelé ici « personnage origine » ces derniers s’offrent ainsi à vous mais en prenant la pleine mesure de ce que cela implique ! Ainsi Astarion le roublard, Lae’zel guerrière du peuple Githyanki , Gayle le magicien ayant toujours besoin de nous, Ombrecoeur beauté splendide demi-elfe de la classe des clercs , Wyll l’occultiste humain, Karlach la barbare tieffeline ou Sombres pulsions qui sera le seul personnage du lot à être adaptable sur la classe mais qui aura sa propre histoire.

Ces derniers pourront donc être choisi comme étant votre “héro” de base mais attention à bien vous renseigner sur leur histoire avant de vous lancer car une fois fait impossible de faire machine arrière à moins de relancer une nouvelle partie. Une fois cela fait, vous pouvez enfin vous lancer dans un genre qui aspirera votre cerveau et c’est peu de le dire !

Le tout commence donc sur une cinématique où vous vous retrouvez à bord d’un vaisseau. Bien vite vous comprendrez qu’en plus d’être prisonnier, vous ne serez pas le seul. Comme si cela ne suffisait pas, voilà que l’on vous injecte dans l’œil un parasite à la forme larvaire. Peinant à reprendre vos esprits, une attaque de dragon survient alors ; votre salut sera d’ailleurs dût à cette créature ayant provoqué le crash de votre funeste embarcation. Le tutoriel commence alors, et tous les rouages du jeu vous sont expliqués, à savoir comment explorer votre monde mais surtout vous confronte d’entrée de jeu à une situation : libérer vos premiers alliés et sortir indemne de votre vaisseau tout en subissant les attaques répétées de quelques malheureux juste mis là pour l’occasion ( si l’on ne compte pas le commandant de l’embarcation que nous vous recommandons fortement d’éviter en confrontation direct ).

Ici le jeu prends alors une forme de jeu de combat au tour par tour et dont les déplacements seront limités en fonction d’un nombre de points alloué. Il va vous falloir réfléchir mais surtout éviter tout mouvement incontrôlé puisque le retour en arrière ne sera pas possible. Au gré de votre première « promenade » vous apprendrez que le parasite ayant élu domicile dans votre corps fixe les règle du jeu : votre mort est annoncée et vous transformera en une créature tentaculaire si chère à Lovecraft.

Évidemment votre première quête ou en tout cas le premier but rencontré sera de vous défaire de votre malédiction mais évoluera ensuite sur une ouverture vers l’aventure comme jamais vue avant. Le gros point fort du titre ne tarde alors pas ; la qualité d’écriture vous laissera subjugué tant les efforts et l’envie d’en savoir plus vous tiendront accroché a votre manette. Ce n’est pas dur dès que vous vous promenez le jeu vous obligera à explorer de manière inconsciente les recoins qui forcement seront une source de rencontres débouchant sur des combats ou sur des quêtes incroyable dont la finesse dépendra de vos propres réactions. Une même quête sera alors possiblement faite avec deux choix : une fin non violente ou une estocade lancée par votre vis a vis en cas de réponse non concluante.

Baldur’s gate 3 transcendera ainsi tout ce qui a pu être fait avant, rendant hommage à sa source et la faisant grandir tout autant. Vous passerez de moment forts, plein de haine, de violence à des tranche de vie où la dramaturgie saura vous attrister et vous faire prendre conscience que ce monde est bien plus que cela, les larmes seront également de la partie malgré un ton enjoué récurrent comme pour conjurer le sort et au milieu de toute cette animation vous ; vous et les atomes se mettant en place avec vos compagnons d’infortune, des objectifs se fixent alors et les visages, les langues et les corps se délieront comme pour magnifier une ode à l’ouverture se déroulant devant vous a gré des heures s’écoulant.

C’est beau à en pleurer !

Que dire des textures, des environnements, des cinématiques … Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier la beauté unanime des ces ensembles. Qu’il s’agissent d’hommes, d’humanoïdes, de gobelins, de bêtes (chiens, ours, etc ) rien, je dis bien rien ne vous paraitra fade, ni même la végétation quand il y en aura. Tout porte à croire que chaque millimètre carré a été l’œuvre d’un orfèvre puisque jamais nous ne nous disons : “Tiens c’est dommage ici le soin n’a pas été le même”.

Ce n’est pas dur, on s’y croirait, la projection est telle qu’on en arrive à se souvenirs de chaque endroit ainsi visité des heures après comme si ces dernières nous avaient happées. Chaque sortie vous permettra au-delà d’être dans le contemplatif, de récolter de nombreuse ressources, de fouiller des coffres, d’en ouvrir grâce aux clés et kits, mais surtout de vous rappeler qu’à tel ou tel endroit vous avez ressenti de la difficulté et qu’en repassant devant dix fois, ce souvenir restera impérissable.

Alors oui, nous encensons un jeu, nous ne nous en cachons d’ailleurs pas puisque même dans ses menus le jeu reste juste une merveille de mécanique. En effet que ce soit l’inventaire ou tout autre petite chose, tout découlera d’une roue vous permettant d’accéder à mille et un sous menus très bien organisé. Si vous vous posez la question, la manette est en plus très bien adaptée au support et vous aurez vite fait de vous attacher à la pose active présente également grâce au joystick gauche par une simple pression, le joystick droit vous affichant les éléments collectables en jeu et la touche R1 ou L1 celle de vos sorts à lancer.

Bien évidemment la présence du combo ultime pour les puristes ( clavier/souris ) est également disponible mais vous apportera aussi quelques changements. Enfin les deux dernières choses à souligner sont la bande son insufflant un supplément d’âme à son ensemble et qui ne trahi jamais son propos ! Qui dit JDR dit multijoueur et là aussi c’est une possibilité offerte par le studio !

Notre mot de la fin pour Baldur’s Gate 3

Comment ne pas tomber sous le charme de ce jeu aux qualités incroyables ? Baldur’s Gate 3 est le jeu à posséder dans sa ludothèque ! Que l’on soit amateur du genre ou pas le jeu propose tellement de choses qu’il parait impensable de faire l’impasse dessus quitte à y perdre votre âme. Jamais un jeu n’avait été aussi généreux avant lui et il sera difficile de faire mieux que la copie rendue par Larian Studio. Évidemment il est toujours compliqué de définir ce qui détermine qu’un jeu est bon, très bon, voir excellent mais sans se voiler la face, nous sommes en possession de la huitième merveille du monde !

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