[Test] Assassin's Creed Mirage

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Assassin’s Creed Mirage est un retour aux sources qui ne vous laissera pas indifférent !

Si la licence s’était par le passé un peu perdue dans des maps trop complexes et une variété de quêtes n’apportant rien de plus qu’un temps de jeu, Assassin’s Creed Mirage fait lui table rase du passé pour se concentrer sur l’essentiel. Fluide, efficace et totalement assumé dans sa durée de vie, nous tenons certainement là le meilleur Assassin’s Creed depuis le deuxième opus !

Plus

Enfin un AC digne de ce nom
Une fluidité exemplaire dans le parkour

Moins

Peut-être trop proche d’un jeu PS4
L’IA …

Assassin’s Creed Mirage fait son grand retour sur la scène du jeu vidéo après un opus Valhalla assez contestable. Présenté comme un retour aux source le jeu tient il toutes ses promesses ?

Ce rêve bleu

A peine annoncé Assassin’s Creed Mirage nourrissait à la fois bon nombre de fantasmes et de craintes comme il est coutume lorsqu’un triple A de cette qualité est annoncé. N’y allons pas par quatre chemins, oui, graphiquement parlant le jeu se rapprochera fortement d’un jeu Playstation 4, voir même des premiers opus dans sa construction. Mais cette approche est elle en réalité juste choisie afin de nous bercer de nostalgie ? Et si, dans leur génie les créateurs de cet opus s’étaient concertés en disant : ” nous allons proposer une vision si proche des premiers opus tout en ne gardant que l’essentiel que nos joueurs y trouverons la quintessence de cette saga ?!” C’est en tout cas notre sentiment dans la mesure où le jeu dans sa proposition est une incroyable quête de liberté mettant en avant un protagoniste qui n’est pas inconnu de la licence puisque nous dirigeront dans cette sorte de préquelle Basim Ibn Ishaq.

L’intrigue se passe donc en Irak en l’an 861, et avec elle une offrande de beauté architecturale propre aux milles et une nuits dont découle cet impact sablonneux où chaque toit et chaque poutre seront autant d’invitations au voyage. Vous passez de milieu très éclairés, où la richesse culturelle ne sera plus à prouver aux bas fonds de cette société en devenir. Non, vous ne rêvez pas ici, pas besoin d’une ère de jeu à la grandeur non dissimulée, place aux quartiers, aux ruelles, afin d’éradiquer les forces du mal en présence. Un rêve bleu renforcé par quelques scène à dos de cheval ou à bord d’un barque sommaire qui verront avec elles grandir notre assassin le poussant à devenir celui que nous connaissons. Comme toujours le début de l’histoire fait dans un classique très redondant : après une certaine situation notre protagoniste devra fuir puis sera chaperonné par sa mentor fraichement autoproclamée. Ne nous voilons pas la face, cette nouvelle relation servant de gros tutoriel nous rappellera à nos souvenirs quand à la connexion existante entre un jedi et son padawan mais pourra également nous faire penser au début d’un jeu tel que the witcher ; coïncidence ou eater eggs dissimulé, la question est lancée.

La dissimulation comme art

Petite nouveauté ici, notre beau brun devra user et abuser de techniques de dissimulations si vous souhaitez profiter de l’aventure dans sa globalité sans pique de difficulté ; Mirage, puisque c’est le nom de cette opus n’y est à ce titre peut-être pas si innocent. Il sera évidemment possible de “rentrer dans le tas” mais attention à l’excès d’euphorie sous peine de sanction immédiate. Les arbres de talents est à ce titre assez révélateur puisque ses derniers se concentreront sur des technique dites “discrète” mais rassurez vous, l’amélioration est une des composantes fortes du titre vous facilitant au bout de quelques heure la tache dédiée mais aussi grâce à vos équipements bombes fumigènes et appeaux pour ne citer qu’eux. La sainte trinité parkour-infiltration-assassinat étant au cœur du jeu vous poussera toujours à préférer la fuite afin de revenir plus fort!

Ajoutez à cela un petit coté “GTA like” avec sa barre de inimité : une fois repéré une jauge s’actionne à chaque crime commis ; plus cette dernière se remplie et plus vous devenez a votre tour la proie du monde vous entourant. Les badaud vous reconnaissant n’hésiteront d’ailleurs pas à vous dénoncer ce qui insufflera un sentiment de pression mais surtout d’observation sur quelle fuite adopter dans le meilleur timing. En effet deux ennemis seront facilement maitrisable mais au-delà attention aux conséquences. Le répit est heureusement permis avec un instant câlin ! Mais ne nous égarons pas et même si les chats dominent déjà le monde d’autres devoirs requièrent votre présence! Comme toujours vos enquêtes vous demanderont d’étudier le terrain à la recherche d’informations sur la cible à venir, rien de nouveau sous le soleil étouffant de Bagdad puisque même en combat les habitudes reviennent vite : une touche pour attaquer, une pour parer et une pour esquiver !

Assassin’s creed oblige, tout n’est pour autant pas si parfait à l’ombre du palais abbasside. Comme toujours certaines modélisations restent à parfaire, nous avons rencontré quelques bug de collisions et même si notre protagoniste fait preuve d’une souplesse hors pairs l’impression de lenteur propre à licence est ici une nouvelle fois présente. Un peu à l’image des derniers gros titres sortis certains visages sont à revoir, quelques délais d’affichage en extérieurs peuvent intervenir ici et là mais rien qui ne nuise à l’expérience fort heureusement. Notre petit bémol restera pour autant à mettre au crédit de “La concentration d’assassin” qui est mouvement totalement automatisé permettant un peu comme un “combo” de venir à bout de plusieurs cible en les “lockant” ce qui, même si l’idée semble intéressante nuit à mon sens à l’immersion tout en sachant que ce mouvement peut être prit comme une option de confort.

Le best of à ne pas manquer

Nous vous le disions plus haut, le retour aux bases est la vision de ce magique Assassin’s Creed Mirage ; prenez le parkour d’Unity, et la dose d’infiltration si chère à Ezio, les faible capacités de combat de d’Altair, mélangez le tout et vous obtiendrez le savant mélange plein d’équilibre de Mirage. Jamais le jeu ne vous prends en traitre, vous savez dès le départ que les zones seront plus étroites. Il vous faudra en tout et pour tout un vingtaines d’heures en ligne droite et pourrez multiplier par deux l’expérience si vous souhaitez le platiner (entre trente huit et quarante heures). Il est également comme toujours un livre ouvert sur la connaissance avec une multitude de contenus à lire afin d’approfondir l’expérience. La bande son est très représentative de l’époque narrée, Brendan Angelides vous transportera dans un monde merveilleux si propice à cette symbiose de percutions rencontrant ces chants si caractéristiques. Les envolées de violons, l’omniprésence de guembris ou de mandoles vous feront frissonner à n’en pas douter, il n’y a plus qu’à fermer les yeux pour se laisser parcourir d’émotions.