[Test] Afterimage : quand métroidvania mélange la poésie

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A la poursuite de l’âme perdue

Afterimage se déroule dans un monde post-cataclysmique où l’humanité a presque été anéantie. Le personnage principal, Renée, accompagnée de son compagnon, part en mission pour découvrir le mystère de cet événement. Pendant son absence, son village est attaqué et à son retour, elle découvre son mentor Aros mort et son âme capturée par une personne mystérieuse. Renée part alors à la recherche de cette personne pour sauver son mentor.

Vous devrez explorer un monde enchanteur

Dès le début du jeu, vous comprendrez que les éléments scénaristiques sont éparpillés dans le monde d’Engardin. Vous allez rencontrer une pléthore de personnages, la plupart vous proposant des quêtes annexes. La narration sera principalement découverte au travers de votre exploration, et vous rappellera les jeux de type soulslike. Sans recherche, vous risquez de passer à côté de l’histoire principale, d’information sur la mythologie du jeu, et des informations sur Renée et Ifree. Cela peut rendre l’histoire difficile à saisir. Il est donc vivement conseillé de trouver un maximum d’éléments afin de comprendre le dénouement final de l’intrigue.

C’est beau, c’est détaillé, c’est coloré et varié en plus d’être plaisant à jouer

Afterimage possède une direction artistique magique, mêlant beauté des décors à une bande son qui élève l’expérience du jeu toujours plus. Contrairement aux métroidvania habituels, le jeu est lumineux, éclatant et coloré, apportant une nouvelle touche au genre.
Niveau gameplay, on commence à avoir du mal pour les joueurs français : il n’a pas été pensé pour les occidentaux. Les boutons ont souvent des libellés trop long ou manquent de clartés, pouvant transformer l’expérience de jeu magnifique, en frustration le long du périple.
Outre cet aspect, les phases de jeux au début sont simples pour un métroidvania. La difficulté croissante prend une pente qui peut surprendre plus d’un joueur une fois arrivé vers la moitié du jeu. Il vous faudra environ une vingtaine d’heures pour terminer ce titre. Il existe des fins annexes, ce qui peut allonger la durée de vie.
Autre point : l’arbre de compétence ne nous permet pas d’avoir une certaine liberté sur ce que nous aimerions jouer. Vous aurez certes le choix entre diverses armes, vous allez obtenir assez vite les améliorations et vous retrouver bloqué pour l’acquisition des suivants, si vous n’avez pas pris assez de niveaux.

Je relève par contre un manque sur le portage de la switch : le jeu est un peu gourmand et parfois, les chargements peuvent s’avérer très long, cassant un peu le rythme de l’exploration.

Afterimage : le mot de la fin

Je n’ai pas été déçu par le titre, et je me suis surpris à le recommencer pour tenter d’avoir une nouvelle fin. Les décors m’ont conquis dès les premières minutes du jeu, et j’ai rapidement mis mon casque sur les oreilles pour profiter au mieux de la bande son qui s’accommode à merveille à l’ambiance globale du jeu. Nous sommes la en face d’un titre qui, avec sa vingtaine d’heure de jeu, est satisfaisant pour le genre.