[Test] Achilles: Survivor : La Grèce a un incroyable talon
Un jeu simple mais efficace qui vous scotchera des heures
- La prise en main immédiate
- La quantité de personnages à débloquer
- La durée de vie
- Visuellement réussi
- Les musiques sympas
- Redondant à force
- Certains niveaux moins inspirés dans leur architecture
Achilles: Survivor propose un juste équilibre entre action, tactique et progression. Le contenu est généreux, la prise en main rapide et la rejouabilité assurée par le roster de héros et les niveaux secrets. Seul bémol : une petite redondance dans certaines zones, vite oubliée grâce à l’efficacité globale du titre. Pour un tarif très raisonnable, le titre propose un excellent rapport qualité-prix que vous amortirez sans problème dans la durée !
Pour résumer vulgairement, Achilles: Survivor est un clone en 3D de Vampire Survivor qui se présente comme un hybride astucieux entre action intense et tower defense. Chaque affrontement vous pousse à jongler entre les attaques de votre guerrier antique, et la mise en place réfléchie de défenses statiques avec des tours. Cette dualité crée une tension permanente : courir après chaque ennemi tout en anticipant la prochaine vague rend l’expérience grisante. Le jeu parvient à conserver un rythme soutenu sans jamais frôler le chaos incompréhensible.

Loin d’être Achiller
Achilles: Survivor prend place juste après Achilles: Legends Untold. Après avoir conclu un pacte avec Hadès pour remporter la guerre de Troie, Achille refuse de livrer son âme et s’échappe du Tartare, libérant avec lui de nombreuses âmes puissantes, appelées survivants. Furieux, Hadès ouvre les portes des Enfers et envoie ses légions infernales à la poursuite de ces âmes pour les ramener dans son royaume. Vous incarnez Achille, contraint de défendre chaque survivant face à des hordes de créatures mythologiques déchaînées. Au fil de la progression, vous pourrez débloquer héros ou créatures qui ont chacun leurs attaques et caractéristiques propres.
Le gameplay repose sur une boucle diablement addictive : exploration de zones ouvertes, récupération de ressources, renforcement de votre équipement et défense des points stratégiques. Les mécaniques de loot sont légères mais gratifiantes, incitant à varier les combinaisons d’armes et d’artefacts. Les contrôles du héros sont limpides, avec une prise en main quasi instantanée. On sent clairement l’influence des jeux du genre, mais créditée d’une patte tactique qui évite la redondance et d’un aspect technique pas déconnant.
En commençant votre partie, vous aurez une attaque de base, à laquelle viendront se rajouter de nouvelles techniques après certains paliers de niveaux. A vous de choisir parmi 4 possibilités d’attaques, parfois de proximité, parfois plus distantes, sachant que ce choix sera validé pour tout le niveau en cours. A chaque gain de niveau, vous pourrez choisir d’augmenter la puissance, la vitesse ou les dégâts critiques potentiels des techniques débloquées pendant votre run, ou de choisir de vous focaliser sur une meilleure durabilité ou efficacité des tours à construire. A cec sujet, il faudra des pierres pour les construire, que vous trouverez soit au sol, soit dans de petites zones minières dans laquelle il faudra rester le temps que votre compteur de ressources augmente. Rester statique pour glaner des matériaux ou bouger pour esquiver les ennemis : a vous de voir !

L’aspect tower defense se matérialise ainsi autour de tourelles à pointes, à flammes ou revigorantes à ériger entre deux assauts sur des points fixes de la map. Chaque bâtiment construit améliore également une de vos stats : puissance, résistance ou vitesse par exemple, du moins tant qu’il est encore debout, car à force ils sont détruits par les ennemis. Adapter votre stratégie en fonction du type d’ennemis, humains ou non, devient vite un casse-tête enthousiasmant. Le mélange entre combat et pose de défenses intelligentes apporte une dimension plutôt nerveuse mais globalement agréable.
Au fil de la partie, vous augmenterez donc vos compétences, stats et puissance, pour défoncer des hordes d’ennemis toujours plus nombreux et résistants. Pour les plus calculateurs, une pression sur le bouton pause et vous aurez accès à une tonne de chiffres qui n’ont pas à pâlir à côté de données de boursicotage. Ou vous faites comme moi et y allez au pif, sur un malentendu ça peut marcher ! Cela dit, en regardant les objectifs de chaque niveau, vous pourrez orienter les compétences à choisir pour être le plus efficace possible.

De base vous aurez le choix entre la difficulté facile ou normale, le mode difficile se débloquant après avoir fini le niveau en normal. Plus de difficulté apporte plus d’expérience pour la classe de votre personnage, augmentant ainsi son efficacité au fil des parties. Pour débloquer des personnages ou réussir certains objectifs, n’hésitez pas à mettre en facile, surtout quand il s’agit de construire un certain nombre de bâtiments ou de buter une quantité d’ennemis plutôt que de forcer en normal ou difficile. Vous aurez aussi le choix entre une partie de 20 minutes « normale » et une autre de 10 minutes plus condensée en action.
A la fin de chaque niveau quand le compteur tombe à zéro, il faudra soit éliminer 150 ennemis rapidement pour fermer une faille, ou détruire 3 points indiqués sur la carte, ou buter un boss. Et ces sacs à PV vont parfois nécessiter que vous fassiez preuve de patience, ou idéalement de monter le niveau de vos personnages en amont pour gagner en puissance avant d’espérer les vaincre, ce qui permet de gonfler encore la durée de vie du titre qui est déjà pas vilaine. Environ 20 minutes par mission, 24 missions réparties sur 4 biomes, et encore en ligne droite, sans compter les défis à réussir, les personnages à débloquer et aussi vos échecs potentiels… En moyenne une bonne vingtaine d’heures ne seront pas de trop selon votre skill.
Achille, icône carnée
Dès le lancement du jeu, seul Achille est disponible, mais la progression ouvre rapidement d’autres héros légendaires : Ajax, Atalante ou encore Hector. Chacun possède son style de combat et ses compétences passives, encourageant la rejouabilité. Les niveaux se débloquent selon l’arbre narratif, dévoilant tour à tour temples, cités assiégées et plaines mystiques. Les défis bonus et arènes spéciales offrent des objectifs secondaires qui prolongent la durée de vie sans alourdir la courbe de difficulté.
Visuellement, Achilles Survivor mise sur une esthétique épurée mais plutôt agréable visuellement. Les décors sculptés à la grecque respirent l’authenticité, même si quelques textures manquent parfois de finesse. Malgré le bordel ambiant à l’écran, le framerate n’a pas bronché une seule fois, que ce soit avec la quantité d’ennemis ou les effets qui pètent de partout.
Côté sonore, la bande-son hybride mêle percussions tribales et airs lyriques, soutenue par des bruits d’épée et des râles de griffons dignes des grands cinémas. Les effets sonores offrent une immersion qualitative, donnant l’impression de se battre au cœur d’un mythe.
Achilles Survivor propose un juste équilibre entre action, tactique et progression. Le contenu est généreux, la prise en main rapide et la rejouabilité assurée par le roster de héros et les niveaux secrets. Seul bémol : une petite redondance dans certaines zones, vite oubliée grâce à l’efficacité globale du titre. Pour un tarif très raisonnable, le titre propose un excellent rapport qualité-prix que vous amortirez sans problème dans la durée !

Test réalisé depuis une version commerciale fournie par l’éditeur sur Xbox Series.
Ce test est le reflet de notre avis personnel et n’a pas été orienté par qui que ce soit.
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