[Spooky Season #15] Ghostbusters : la chasse aux fantômes façon pixels
Plongeons dans l’atmosphère brumeuse de New York en 1984, là où quatre scientifiques un peu désabusés décident de transformer la chasse aux fantômes en véritable entreprise privée. Ghostbusters n’est pas juste un film culte : c’est l’équilibre parfait entre humour pince‐sans‐rire, effets spéciaux pionniers et bande‐son inoubliable signée Elmer Bernstein. À la veille d’Halloween, revisiter cette aventure, c’est retrouver l’excitation de trépigner devant un écran obscur, quand le slime vert apparaît pour la première fois dans la bibliothèque.
Le film fondateur : humour spectral et prouesses visuelles
Bill Murray, Dan Aykroyd et Harold Ramis et Ernie Hudson en quatuor scientifique parfaitement improbable et Sigourney Weaver dans un double rôle encore gravé dans les mémoires : Ghostbusters a redéfini la comédie fantastique. Les créatures animatroniques et les silhouettes scintillantes de fantômes font encore leur petit effet aujourd’hui malgré les années qui passent. Sans oublier les nombreuses scènes ou répliques iconiques qui traversent les âges : la sirène de l’Ecto-1 à la sonorité unique qui fend la nuit, la fameuse chanson de Ray Parker Jr, Gozer et ses molosses, le pack de protons et tous les gadgets de cette fine équipe inoubliable, ou plus simplement le film dans sa globalité, capsule temporelle des années 80 : tout, de la direction artistique au montage, contribue à créer un univers où l’épouvante flirte en permanence avec la dérision.

J’ai encore un grand plaisir à revoir ce premier film, qui garde quand même une sacrée gueule malgré son grand âge, c’est l’occasion également de le faire découvrir à la jeune génération et j’étais étonné de leurs réactions !
Loin d’être dans le jugement, les émotions ont pris le dessus sur l’apparente vétusté des effets pour des jeunes habitués à la CGI ou aux incrustations plus modernes. Ce qui reste, c’est l’humour, la légèreté, mais aussi cette ambiance qui sait encore faire mouche aujourd’hui.
On ne peut pas en dire autant des jeux vidéos tirés de la saga, notamment quand on pense aux horreurs que sont la version NES ou Master System notamment. Mais je vous propose deux titres que je vous recommande si vous êtes amateurs de pixels bien rétro !
The Real Ghostbusters en version arcade (1987)
Trois ans après la sortie du film et un an après la sortie du dessin animé nommé The Real Ghostbusters, Data East propose une adaptation en version arcade. Sur un plan large, on sillonne Manhattan en lançant des pièges spectroscopiques, on glane des bonus pour recharger son proton pack et on prie pour éviter les essaims de fantômes roses qui surgissent de nulle part. L’architecture en pixels évoque fidèlement les décors urbains de la pellicule, tandis que la playlist chip tune réinterprète les thèmes les plus emblématiques. L’adrénaline monte dès qu’on aperçoit Gozer ou la Terreur Jaune, car la moindre seconde d’inattention se paie cash, littéralement à l’époque quand il fallait insérer des pièces pour continuer… Plaisir immédiat, frustration jouissive, le jeu d’arcade reste un indispensable des tournois old-school entre potes masqués pour Halloween.
Ghostbusters sur Megadrive (1990)
Porté sur la console 16 bits de SEGA, Ghostbusters se transforme en un jeu d’action à défilement latéral avec un peu de plateformes, avec des personnages caricaturés dans un jeu qui ne manque pas de piquant ! Les sprites sont détaillés, les animations fluides, et la musique plonge dans une ambiance résolument synthwave. On enchaîne les niveaux intérieurs : bibliothèque, égouts, maisons hantées, tout en gérant soigneusement sa jauge d’énergie et en achetant des objets au fil de l’aventure pour être plus efficace… C’est pas du roguelite mais y’a l’idée. Certes, la difficulté a été revue à la baisse par rapport à la borne d’arcade, mais la chasse aux fantômes reste un défi de taille à tenter absolument !
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