[Les jeudis de l’angoisse] The Monkey
Après de nombreuses adaptations durant la période 80/90’s, bon nombre de romans et nouvelles de Stephen King sont de nouveau portées à l’écran. On retient le nom de Mike Flanagan pour Doctor Sleep, Jessie… Et les projets autour de Carrie & La tour Sombre en cours. Mais aujourd’hui, c’est un réalisateur que je n’imaginais pas sur ce type de projet qui a réussi à me surprendre avec The Monkey : Osgood Perkins.
The Monkey : les origines
Tout a débuté dans une chambre d’hôtel à New York. Lors de son séjour à la grosse pomme, Stephen King avait croisé un marchand ambulant vendant des singes mécaniques. Sous son allure effrayante, ce dernier fera remonter quelques souvenirs d’enfance. Cela donnera naissance à la nouvelle éponyme qui sera publiée pour la première fois dans le magazine Gallery. Avant de faire partie intégrante du recueil Brume paru en 1985. Il paraîtra en France deux ans plus tard. La nouvelle sera également éditée individuellement aux éditions Librio durant les 90’s.


Une nouvelle que j’avais appréciée à l’époque. Et qui, contre toute attente, aura été adaptée bien des années plus tard. Même si Longlegs aura divisé lors de sa sortie en salles, j’avais foi en Osgood Perkins pour ce projet annoncé en mai 2023. Produit par James Wan, le tournage du film s’est achevé l’année suivante pour une sortie en salles chez nous le 19 février 2025.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la genèse du projet, je vous recommande l’article du Club Stephen King qui revient avec brio sur ce dernier. Préparez le pop-corn le temps de visionner la bande-annonce et tournons ensemble la clé de ce singe maudit…
Le pitch
Tout débute aux côtés des jumeaux Hal et Bill (Theo James). Tous deux élevés par leur mère (Lois Shelburn), leur père étant parti chercher des cigarettes et n’étant jamais revenu… Ils découvrent en ressortant quelques affaires un vieux singe mécanique que le paternel aurait ramené d’un voyage en France.
Bien plus qu’un simple jouet à l’allure un peu spooky, ce dernier va être le déclencheur d’une série de morts, dont leur mère. Les orphelins tentent de s’en débarrasser mais 25 ans plus tard, le macaque semble de retour et bien décidé à terminer ce qu’il a commencé…

Mon avis
Malgré quelques libertés prises par le réalisateur, The Monkey aura été dans son ensemble une agréable surprise. Perkins sort des sentiers battus en s’attaquant à une oeuvre du grand maître de l’épouvante lorgnant du côté de la comédie noire. Les morts aussi brutales que kitch par moment ne sont pas sans rappeler Destination finale, mais de manière plus frontale. La malchance poursuit nos héros, leur famille (dont Osgood Perkins himself dans le rôle de l’oncle qui s’offre l’une des morts les plus originales). Tout comme les malheureux étant au mauvais endroit au mauvais moment.
Un sacré coup de roulette russe qui divertit tout en glissant de nombreuses références aux livres du grand patron comme la nounou Annie Wilkes (Misery), la prof Mme Torrance (Shinning), mais aussi Ça avec les fameux biscuits chinois… Aucune logique… Juste le plaisir de voir tout ce beau monde passer de vie à trépas. Même si l’on pourra pester un peu sur le surplus d’effets numériques qui m’a quelque peu dérangé par moments.

Même si elle n’est clairement pas la meilleure adaptation de Stephen King, The Monkey reste un film sympathique. Une comédie trash mais bien pensée qui ravivera quelques souvenirs aux fans et ravira les amateurs du genre.
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