[Critique] Super mario bros. – le film
Depuis un peu plus de quarante ans, Mario fait chavirer le coeur des joueurs de Nintendo à travers les différents jeux parus au fil du temps et à su s’imposer comme l’une des figures mythiques de la pop culture. Après une première adaptation cinématographique en 1993 qui divise encore à l’heure actuelle, le plombier italien et son frangin sont de retour dans Super mario bros. – le film une nouvelle adaptation pour le plus grand plaisir des fans.
Un casting étoilé
Chapeauté par Big N, ce nouveau projet a été confié au studio Illumination connu pour ses films comme Moi, Moche et Méchant, Comme des bêtes ou encore Les Minions. De plus, le film est coproduit par Chris Meledandri, fondateur et PDG d’Illumination et par Shigeru Miyamoto pour Nintendo.
A la réalisation, on retrouve Aaron Horvath et Michael Jelenic (collaborateurs sur Teen Titans Go ! Teen Titans Go ! To the Movies) à partir d’un scénario de Matthew Fogel qui a pour sa part travaillé sur La Grande Aventure Lego 2. Une équipe qui n’en est pas à ses débuts ce qui se veut rassurant…
Côté doublage, on peut dire que les créateurs ont mis les petits plats dans les grands comme vous pouvez le voir ci-dessous:
- Chris Pratt dans le rôle de Mario,
- Anya Taylor-Joy dans le rôle de la Princesse Peach,
- Charlie Day dans le rôle de Luigi,
- Jack Black dans le rôle de Bowser,
- Keegan-Michael Key dans le rôle de Toad,
- Seth Rogen dans le rôle de Donkey Kong,
- Fred Armisen dans le rôle de Cranky Kong,
- Kevin Michael Richardson dans le rôle de Kamek
- et Sebastian Maniscalco dans le rôle de Spike.
Le Peach
Comme dans la précédente adaptation, nous retrouvons Mario et Luigi à Brooklyn. Après avoir rompu le contrat qui les liaient à Spike (un plombier peu scrupuleux), les frangins ont décidés de créer leur propre entreprise. La concurrence est rude, la première intervention ne se déroule pas de la meilleure des façons et c’est en tentant de secourir les habitants de la ville qu’ils se retrouveront malgré eux projetés dans un univers féerique menacé par le terrible Bowser qui cherche à l’asservir après avoir récupéré l’étoile suprême…
Dès les premières minutes, on retrouve cet univers si cher à nos coeurs de joueurs. La modélisation des personnages est on ne peut plus fidèle et nous découvrons par la même occasion la famille de nos héros ce qui nous permet d’en apprendre d’avantage sur leurs origines.
De nombreuses références pour les fans
Durant les 1h32 de film, on ne peut qu’être nostalgique face aux nombreuses références qui s’imbriquent parfaitement à la narration. De l’entraînement de Mario dans le royaume champignon à la route arc-en-ciel sans oublier le Luma dépressif, on se délecte chaque instant devant ses détails petits ou non qui nous ramènent en terrain connu ce qui ne sera pas sans rappeler certains niveaux sur lesquels nous avons passé de longues heures manette en main. A vous ce chercher les nombreux caméos et easter eggs tout au long de la séance.
Du côté de la bande son, on ne peut que saluer le travail d’orfèvre de Brian Tyler qui a pour l’occasion remixés les mélodies iconiques tout en ajoutant quelques morceaux biens connus ce qui est un pur régal pour nos oreilles du début à la fin. Une playlist qui risque de tourner en boucle dans vos playlist en attendant la sortie officielle de la bande son au format vinyle et cd en juin.
Une adaptation qui vaut le détour
Ayant grandi avec ces personnages iconiques, il me tardait de pouvoir découvrir ce long métrage dans les salles obscures. La nostalgie est présente du début à la fin et ne pourra que vous faire sortir de la salle sourire aux lèvres. Un film qui ravira petits et grands et qui mérite amplement sa place de meilleure adaptation de jeu vidéo…
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