[Critique] Souviens-toi… l’été dernier
Planquez les crochets et sortez le pop corn. Voici notre critique de Souviens-toi… l’été dernier. Ça sent le poisson?
I Know What You Did Last Summer
C’est durant les 90’s que le néo-slasher a envahi les salles obscures. Au sommet du podium, le cultissime Scream du regretté Wes Craven… Qui aura connu quelques concurrents comme Urban Legend et Souviens-toi l’été dernier. On retrouvait au scénario Kevin Williamson qui s’était inspiré du roman Comme en un mauvais rêve de Lois Duncan.
Sans égaler Ghostface, l’homme au crochet aura eu droit à deux suites (dont une en DTV) et une série plus que dispensable. On aurait pu croire qu’il allait rester au fond de l’océan après ces échecs… Mais 28 ans plus tard, c’est Jennifer Kaytin Robinson qui relance le massacre.

Lorsque cinq amis causent involontairement un accident de voiture mortel, ils décident de dissimuler leur implication et concluent un pacte pour garder le secret plutôt que de faire face aux conséquences de ce terrible évènement. Un an plus tard, leur passé revient les hanter et ils sont confrontés à une terrible vérité : quelqu’un sait ce qu’ils ont fait l’été dernier… et est déterminé à se venger. Traqués un à un par un mystérieux tueur, ils découvrent que cela s’est déjà produit auparavant et se tournent vers deux survivants du terrible Massacre de Southport de 1997 dans l’espoir d’obtenir leur aide.
Synopsis
Independance Day
Comme toujours, on repart à Sousthport pour le 4 juillet. Lors d’une soirée de fiançailles, nous retrouvons un groupe de potes dont la future mariée. On ne change pas une recette qui gagne, notre petit groupe va un peu trop forcer sur la bouteille et les produits illicites avant de prendre la route et de causer un accident. Jouant la carte de la stupidité, aucun ne prend la peine d’appeler les forces de l’ordre, préférant garder le secret. Mais un an plus tard, le tueur au crochet commence à envoyer un petit billet doux qui va mettre le feu aux poudres…


Passé un premier tiers à découvrir un panel de protagonistes plus antipathiques les uns que les autres, on espère assister à un joli massacre. Mais toute tentative de jumpscare échoue lamentablement (petite pensée quand même pour le pauvre couillon qui se fait achever au fusil à harpon), ce qui est peu étonnant.
On ne peut que prier pour que notre petite bande de décérébrés se fasse rapidement écharper. Dont la pseudo reine de bal qui n’arrive pas à la cheville de notre chère Sarah Michelle Gellar, qui fait une courte apparition. Le duo Love-Hewitt/Prinze Jr tente également de ravir les fans mais peine également à convaincre.


Un fan service omniprésent, un rythme décousu, tout comme le scénario qui nous amène à un final pompé sans gêne sur celui d’Urban Legend. Sans oublier la scène post-générique qui raccroche les wagons sans aucune logique! Nourrissant l’espoir de nous balancer un autre opus dans un avenir plus ou moins proche.
Cas d’école parfait pour débattre du grand vide hollywoodien, Souviens-toi… l’été dernier tente maladroitement de faire revenir une licence oubliée. Un film oubliable qui séduira les plus jeunes… Mais qui risque de faire bondir de leur siège les fans qui préfèreront revoir l’original ou d’autres pépites du genre. C’était mieux avant?
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