Depuis quelques années, les adaptations de jeux-vidéos sur petit et grand écran sont légion. On ne peut que saluer les succès comme Uncharted, le film d’animation Super Mario Bros tout comme s’insurger quand au naufrage de certaines (coucou Warcraft). Alors que certaines se font encore attendre, celle de Borderlands était dans les tuyaux depuis de nombreuses années. Il aura fallu attendre quinze ans après la sortie du premier jeu de la licence de Gearbox Software et 2K pour retrouver nos héros dans les salles obscures. Promesses tenues ou méga bide intersidéral? Il est temps de rendre notre verdict.
Une saga qui dure
En qinze ans d’existence, Borderlands est devenu une saga aussi étendue que rentable. Trois opus canoniques, deux jeux narratifs sans oublier les titres dédiés à l’amie Tina. Un univers coloré, un lore d’une grande richesse mais surtout une ambiance de folie. Comment ne pas être tenté par une adaptation au cinéma?
La première annonce officielle remonte à 2015. Après un silence radio qui a semblé duré une éternité, ce n’est qu’en 2020 que nous apprenons que ce n’est autre que le réalisateur Eli Roth (Hostel, Green Inferno, Cabin Fever, Thanskiving,…) qui sera aux commandes du projet. J’apprécie plutôt ce dernier mais difficile vu ses états de service de le voir drrière la caméra pour ce projet. Le casting pour sa part sera dévoilée petit à petit jusqu’en février 2024 ou après quelques tweets nous avons enfin eu droit à une première affiche et un premier trailer qui divisait déjà les fans.
Les aventuriers de l’arche perdue
Côté scénario aucun opus n’es retranscrit ici. L’intrigue du film se situe avant les événements de Borderlands 2. Après une courte intro pour nous rappeler les bases et l’histoire de l’arche, nous retrouvons Tina (Ariana Greenblatt) qui n’est autre que la fille de cette grosse raclure d’Atlas. Kidnappée par Roland (Kevin Hart) et en cavale avec notre sadique favori : Krieg (Florian Munteanu). Afin de la retrouver, big A fait appel à Lilith (Cate Blanchett) qui malgré sa volonté devoir retourner sur Pandore afin de lui ramener sa fillette chérie… L’idée de départ n’est pas mauvaise et une fois débarqué le carnage commence!
Visuellement, l’équipe à su donner vie à Pandore avec Brio. On retrouve avec plaisir cette planète hostile qui est clairement un joyeux bordel avec ces lieux emblématiques comme les mines, Skag Gully et tout un panel de personnages hauts en couleur comme Moxxi, les sadiques, les soldats de la lance écarlate sans oublier l’incorrigible Claptrap (Jack Black) qui multiplie les gags entre deux prises de tête. Le lore est respecté au pied de la lettre et on peut saluer cette initiative malgré les défauts du film.
Une volonté de bien faire mais qui déçoit
Malgré toutes ses bonnes idées, Borderlands n’est malheureusement pas sans défauts. Le casting qui avait divisé m’a quelque peu déçu surtout par le côté insupportable de Kevin Hart qui à mon sens surjoue comme toujours. Cate Blanchett s’en tire plutôt bien en Lilith tout comme notre amie Tina qui est toujours aussi barrée. On pourra cependant regretter le manque d’empathie tant il est difficile de s’attacher à l’ensemble des personnages qui une fois réunis ressemblent à une pâle copie des Gardiens de la galaxie. Le scénario tombe rapidement à l’eau également. La fin est prévisible dès la première moitié du film ce qui est regrettable.
Cependant au delà des critiques qui assassinent le film depuis sa sortie et le fait qu’aucune projection en avant première n’ait été proposée, il faut aussi prendre en compte la réalisation compliquée du film comme en témoignent l’écart entre l’annonce initiale et la sortie tardive…
Conclusion
Pour ma part, Borderlands faisait parti des grosses attentes estivales au côté de Deadpool 3 et d’Alien Romulus. Malgré un démarrage chaotique et quelques défauts flagrants, Borderlands n’est pas un coup de coeur mais j’avoue avoir passé un bon moment. On a frôlé la catastrophe mais certains réals ont fait bien pire. Je ne peux que vous recommander d’aller en salles pour profiter de la clim et vous faire votre propre avis…
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