[Chronique] Le Grimoire d’Éviérelle de Garance Landry

Après Méfiez-vous des poupées, retour dans l’univers de la série « Les Jugements de l’Invisible » avec Le Grimoire d’Éviérelle de Garance Landry.

Présentation de l’ouvrage

Paru en octobre 2025, Le Grimoire d’Éviérelle est le second tome de la série « Les Jugements de l’Invisible », où chaque histoire révèle un verdict rendu par des forces anciennes. Car dans les ténèbres, la justice a ses témoins… et ses instruments.

La série comprend actuellement deux tomes qui peuvent être lus indépendamment. Le Grimoire d’Éviérelle est disponible sur Amazon au prix de 14,76 €. Une version numérique (Kindle) est également proposée au prix de 4,99 €.

Cette chronique a été réalisée à partir d’une version presse fournie par l’auteure que je remercie.

Dans un grenier oublié, Éviérelle découvre un vieux grimoire recouvert de poussière.
Ses pages renferment quatre récits venus d’ailleurs, où les traditions celtiques se mêlent à la poésie du mystère.

Entre visible et invisible, chaque conte explore la part d’ombre et de lumière qui habite l’âme humaine.

Le Grimoire d’Éviérelle est un recueil de contes initiatiques où la peur devient passage, la foi une lueur, et la mémoire un chemin vers l’invisible. Garance Landry y déploie une écriture sensorielle et symbolique, mêlant le souffle des landes à la voix des anciens.

🕯️ Quatre récits inspirés des légendes celtiques, entre ombre et lumière.

– Le Lavoir maudit : Une adolescente moque les croyances de sa grand-mère… jusqu’à ce que la nuit réclame sa dette.

– L’Anneau de Marie : Une lumière céleste bouleverse un village rongé par l’injustice.

– La Grotte enchantée : Le secret d’une enfant différente devient mémoire du monde.

– Les Portes de Samain : L’Ankhou veille, et l’ultime passage ne pardonne rien.

Entre légende et introspection, Le Grimoire d’Éviérelle offre un voyage intérieur, empreint de spiritualité et de résonances anciennes — un recueil à la croisée du conte fantastique et du mythe universel.

Synopsis

Mon avis

Tout débute avec la jeune Évierelle qui en se rendant au grenier va découvrir un vieux grimoire poussiéreux. Ce dernier va la transporter dans le pays d’Arkanalia, un royaume oublié qui selon les légendes était à l’origine de certains contes et légendes fantastiques :

• Le lavoir maudit ou le pêché de Morgiane : en vacances chez sa grand-mère, Maeven l’accompagne au lavoir afin de faire sa lessive. Ne comprenant pas pourquoi elle ne se rend pas à celui qui est proche de sa maison, elle va découvrir l’effroyable histoire de la lavandière Morgiane…
• L’anneau de Marie : quelques siècles plus tôt, le peuple d’une petite ville de France souffre de famine, l’église détourant la nourriture qui lui est destinée. Mais cet acte de cruauté sera sévèrement puni par la justice divine…
• La grotte enchantée : un petit village est dominé par un immense château. Près de l’immense parc qui l’entoure, se trouve une ancienne grotte oubliée de tous. Le maître des lieux rêve d’avoir un fils, mais son épouse donne naissance à une petite fille portant une étrange marque sur le dos. Quel est le lien entre cet endroit mystérieux et cet enfant qui selon la prophétie annoncerait la fin de son règne ?
• Les portes de Samain : un beau jour, Gauthier décide de quitter le domicile familiale pour prendre la mer durant le week-end de Pâques malgré l’interdiction de ses parents. Un incident qui lui coûtera malheureusement la vie. Inconsolable tout comme son épouse, son père décide sur les conseils de la mystérieuse Marie des flots de se rendre aux Portes de Samain pour le ramener. Mais est-il prêt à payer le prix ?

Tout comme pour son précédent ouvrage, j’ai été happé par la plume de Garance. Ces quatre nouvelles jouent la carte de la diversité prenant place dans des univers différents, tout comme les thèmes abordés pour chacune d’elles. La qualité est au rendez-vous dans l’ensemble, mais j’avoue avoir eu un penchant pour « Le lavoir maudit ou le pêché de Morgiane », une histoire d’apparence banale sur fond de malédiction bien ficelée et « Les portes de Samain » qui explore avec brio le folklore Breton en mettant en scène l’Ankou que je ne connaissais pas.

Un recueil de qualité qui ravira les amateurs du genre et que je vous recommande en attendant les prochains titres de l’auteure que je ne manquerais pas de partager avec vous lors de leur sortie…