Découvrez l’extraordinaire récit oublié de Bram Stoker, grand maître de l’horreur et père de Dracula : Gibbet Hill ou La Colline au gibet.
Présentation de l’ouvrage
Si l’on prenait le temps de demander à nos lecteurs de citer une ou plusieurs oeuvres de Bram Stoker, vous avez 90% de chances de n’entendre que Dracula. Une oeuvre intemporelle qui, tout comme le compte, a traversé les décennies. Et qui reste, malgré les nombreuses oeuvres parues depuis sa publication, la figure emblématique du vampire…
Aujourd’hui, prenons le temps de déterrer une oeuvre oubliée redécouverte par hasard dans les archives de la Bibliothèque nationale d’Irlande plus de cent trente ans après sa parution : Gibbet Hill ou La Colline au gibet.

Pour échapper au vacarme de Londres, un homme laisse ses pas le porter dans la campagne anglaise. Quand émergent, aux abords d’une colline au passé macabre, une tombe et trois enfants troublants, dont l’aura semble plus vieille encore que les pierres…
Synopsis, Bragelonne
Gibbet Hill ou La Colline au gibet est disponible en librairies, auprès de vos revendeurs habituels et directement sur le site des éditions Bragelonne au prix de 15 €. Une version numérique est également proposée sur le site de l’éditeur au prix de 5€99.
Chronique réalisée à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que je remercie.
Détour mortel
Tout débute avec une préface de Maxime Chattam (auteur que j’affectionne également) qui revient sur les oeuvres de Bram Stoker et l’héritage qu’il a laissé à cette génération d’auteurs qu’il aura influencée indirectement. Un bel hommage avant de débuter le récit traduit par Maxime Le Dain. À qui l’on doit de nombreuses traductions au catalogue de l’éditeur. Mais de quoi parle Gibbet Hill ou La Colline au gibet?
Lassé du vacarme londonnien, un homme part visiter la cuvette de Devil’s Punchbol et l’éminence de Gibbet Hill. Une petite rando reposante qui lui permettra de se ressourcer. En chemin, il découvre une pierre tombale. Celle d’un marin cheminant depuis Portsmouth assassiné un siècle auparavant. C’est alors qu’il fait la rencontre de trois enfants. Deux jeunes filles indiennes, et un jeune garçon dont on ignore l’origine. Sous leurs airs innocents, il va regretter d’avoir croisé leur route…
J’imagine que s’il devait se produire un nouveau meurtre de nos jours, lança le garçon, hilare, quelqu’un irait se balancer sur Gibbet Hill !
Extrait de Gibbet Hill ou La Colline au gibet
Mon avis
À travers cette nouvelle, Bram Stoker remonte aux origines du mal : les enfants. On ne peut que penser à Stephen King qui avait par la suite exploité ce concept avec “Les démons du Maïs“. Et au roman de John Wyndham “Le village des damnés” qui mettait en scène nos chérubins en ingénieux tueurs.
L’idée du mal à travers le symbole de l’innocence est exploitée avec brio. Laissez-vous emporter par cette histoire glaçante inédite en France, présentée dans une édition bilingue, sublimée par les envoûtantes illustrations de Mikaël Bourgouin. Un indispensable pour tous les amateurs de littérature gothique.
Envie de creuser davantage l’oeuvre majeure de Bram Stoker? Je vous recommande l’excellent ouvrage de Robin Nègre paru chez Third Editions : La figure de Dracula – Voyage à travers les ténèbres.