[Chronique Comics] Derrière la porte
Après The Nice House et Something is Killing the Children, découvrez la nouvelle pépite de James TYNION IV : Derrière la porte.
Présentation de l’ouvrage
Cette année, on peut dire qu’Urban Comics a mis les petits plats dans les grands à l’approche d’halloween. Après l’excellent Frankenstein, la collection Grand Format Urban s’agrandit avec l’arrivée de ce nouveau titre qui va ravir les amateurs du genre.

Thom décide de s’installer, lui et sa famille, à l’autre bout du pays, laissant tout derrière eux… ou du moins, c’est ce qu’il croit. Alors qu’il traverse les Etats-Unis avec son fils Jamie, celui-ci continue d’affirmer voir un horrible monstre sortir du placard. Thom tente de le rassurer, l’assurant que le monstre ne les suivra pas. Mais certains secrets ne restent jamais enfermés, et le monstre ne semble pas en avoir fini avec Jamie.
Synopsis, Urban Comics
Fiche technique :
- Âge : Adulte
- Collection : Grand Format Urban
- Série : Derrière la porte
- Scénariste : James Tynion IV
- Dessinateur : Gavin Fullerton
- Traducteur : Maxime Le Dain
- Pagination : 104 pages
- Contenu VO : The Closet TP (#1-3)
Derrière la porte est disponible depuis le 3 octobre en librairies, auprès des différents sites marchands et directement via le site d’Urban Comics au prix de 20.50 €.
Chronique réalisée à partir d’une version presse fournie par l’éditeur que je remercie.
Mon avis
En plein déménagement, Thom s’offre un dernier verre dans le bar du coin avant de partir dans une nouvelle ville. Les tracas de dernière minute s’accumulent. Tout comme les soucis avec son fils Jamie qui ne cesse de faire des cauchemars au sujet d’un monstre qui serait tapi dans son placard. Demain, tout sera oublié dans sa nouvelle chambre. Enfin, c’est ce que croyait Thom… Mais le croque-mitaine ne disparaît pas si facilement…




Alors que le mythe est vieux comme le monde, James Tynion IV parvient encore à nous surprendre. Une nouvelle plongée dans nos peurs d’enfance face à un mal universel. Rapidement, on partage avec lui sa hantise d’aller au lit et de retrouver ce mal qui le traque au coucher. Mais à travers les tensions entre ses parents, une autre créature est installée dans la maison. Le doute entre réalité et imagination débordante s’installe alors jusqu’au grand final qui était un poil prévisible selon moi. Mais les différentes thématiques dont les drames familiaux marquent les esprits. Tant à travers un scénario de qualité comme toujours, que le trait marquant et les différentes émotions de ce petit bonhomme qui se sent seul même dans les moments de détresse. Une œuvre emplie de noirceur sur bien des points et qui ravira à coup sûr les amateurs du genre.
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